@Glitter : Reste à savoir si la position américaine évoluera significativement vis à vis de l'Iran en cas de changement de président, et si PSA parviendra à y revenir durablement après deux retraits successifs...
Pour PSA, l'Iran était vraiment un marché clef dans sa stratégie sur la zone Afrique/Moyen Orient.
Il faut se rappeler que Peugeot et Citroen ont conclu chacun des accords de coopération de type JV à 50/50 avec respectivement Iran Khodro et Saipa en 2016, avec à l'époque des investissements annoncés de 400 et 300 millions d'euros sur 4 ans et des objectifs de production de 200.000 et 150.000 véhicules/an de génération récente (208I/2008 I/301 et C3/C3 XR/C Elysée). Il était envisagé également la production de VUL du groupe...
On était donc sur des investissements supérieurs à ceux décidés pour l'usine marocaine de Kenitra (700 millions d'euros pour l'Iran vs environ 550 millions d'euros pour le Maroc).
Ces investissements devaient être affectés à la construction ou la rénovation de sites de production iraniens (Téhéran et Kashan), au développement d'un réseau de fournisseurs iraniens (pour atteindre un sourcing local de 60%), et au renforcement du réseau commercial et SAV.
Il était même prévu que l'Iran devait progressivement exporter une partie de sa production automobile dans la région, notamment le sud de la Russie.
Concernant le modèle K132 évoqué ci-dessus, il a bien été prévu dans les accords de 2016 la possibilité pour Iran Khodro d'utiliser la plateforme PF1 pour concevoir et produire ses propres modèles.