[Actualité] PSA en Iran

@cb66 : oui, merci d'avoir rectifié, j'ai cafouillé sur le nom des implantations industrielles...
 

M PICAT confirme que PSA continue de négocier pour un retour en IRAN dans le cadre d'une coopération sous forme de JV avec son partenaire local, selon des modalités qui ont été décrites sur ce topic.
A noter que la presse iranienne précisait dernièrement que l'officialisation de cet accord devrait intervenir soit lors de la prochaine rencontre des chefs d'Etat des deux pays (celle initiale prévue en novembre dernier ayant été annulée à la suite des attentats de PARIS), soit lors du prochain salon des professionnels de l'automobile prévu à TEHERAN au printemps prochain.
Sources : Auto Actu - Boursorama
 

Iran : PSA s'apprête à signer un accord pour créer une JV avec Iran Khodro -


http://www.zonebourse.com/PEUGEOT-4682/actualite/PEUGEOT-Iran-PSA-s-apprete-a-signer-un-accord-pour-creer-une-JV-avec-Iran-Khodro-source-21741690/
 

Oui, l'accord pour cette JV iranienne, sur le modèle de la JV chinoise, semble proche et les médias indiquent également que le conseil de surveillance de PSA devrait se réunir mercredi avant la visite du Président Rohani en FRANCE.
Il est évoqué la signature d'un accord préliminaire entre PSA et IRAN KHODRO, valorisé à 500 millions d'euros, soit un investissement de 250 millions d'euros pour chacune des deux parties.

Si RENAULT a semblé prendre de l'avance pour son retour en IRAN, le succès de la JV chinoise de PSA (4 usines d'une capacité d'1 millions de véhicules - cas unique pour un industriel auto français -, ventes annuelles supérieures à 700.000 unités) a également impressionné les autorités iraniennes, qui y voient un vrai savoir-faire industriel du groupe français.
D'autre part, la marque PEUGEOT fait partie du paysage automobile iranien et son rétablissement financier va lui permettre de repartir de l'avant. La modernisation du groupe (dans sa gouvernance, dans sa stratégie internationale, dans sa reconstruction économique, dans ses modes de coopération sous forme de JV) en fait un acteur jugé très intéressant pour bon nombre de pays pragmatiques, désireux de se doter d'une industrie automobile.
Il sera intéressant d'apprécier si les deux constructeurs français sont traités au même niveau par les autorités iraniennes...

Mais l'investissement en IRAN va nécessiter également côté iranien de profondes modifications dans le domaine juridique (afin de sécuriser les droits de propriété immobilière et incorporelle) mais aussi dans le domaine bancaire. Comme je l'ai indiqué précédemment, les banques françaises qui ont toutes des intérêts aux Etats Unis, sont pour l'instant réticentes à financer des projets industriels en IRAN, en raison du maintien d'un éventail de sanctions antérieures à la crise nucléaire.
Mais la concurrence internationale s'active, et on peut noter que la CHINE et l'IRAN ont noué tout dernièrement un "partenariat stratégique" avec pour objectif de porter leurs échanges économiques à 600 milliards de dollars d'ici 10 ans (contre 37,8 milliards en 2014, la Chine étant déjà le 1er partenaire de l'iRAN)...Il faut espérer que PSA, qui compte comme actionnaire de référence DONG FENG, retrouve une place de choix sur cette région, en exploitant son "2ème pilier chinois" face à une concurrence aiguisée.

Sources : CHALLENGES - Le cercle financier
 

Source la tribune : PSA réunit son conseil de surveillance avant l'arrivée du Président Rohani à Paris.
 

L'ambassadeur iranien à PARIS a indiqué ce matin sur FRANCE INTER la signature d'un accord entre PSA et IRAN KHODRO. Les médias iraniens et français commencent à relayer l'information.
Cet accord va prendre la forme d'une nouvelle JV (comme indiqué depuis longtemps sur ce topic) avec pour objectif une production annuelle de 200.000 véhicules, et un démarrage dès 2017.
Cela peut paraitre très inférieur aux volumes écoulés par PEUGEOT au début des années 2010, mais c'est en ligne avec les déclarations de M.PICAT à la fin 2015 qui soulignait que les volumes seraient plus modestes.
C'est en tous cas aussi le signe d'une certaine prudence pour trois séries de raisons : d'une part PSA est confronté à des déconvenues en RUSSIE et en AMERIQUE LATINE (régions dotées d'usines de production devenues surdimensionnées par rapport aux performances commerciales du groupe), il est donc préférable de grandir progressivement en fonction de l'évolution du marché ; d'autre part les pays émergents traversent des difficultés économiques, notamment ceux dont le développement est centré sur l'exploitation des matières premières comme le pétrole et le gaz ; enfin l'IRAN devra démontrer sa capacité à accompagner le développement économique du pays en infrastructures et installations industrielles, en améliorant la qualité de son droit et de son système bancaire mais aussi en soutenant la consommation des ménages.
L'accord devrait être officialisé demain jeudi, avec les premiers détails de cette nouvelle coopération.
 


Pour PEUGEOT, ce partenariat porte sur la production des 208, 2008 et 301.
 

Il s'agit d'un accord négocié pendant 18 mois, dans une perspective de partenariat à long terme entre PSA et IRAN KHODRO. C'est aussi le 1er accord de type co-entreprise dans l'automobile depuis la levée des sanctions internationales.

Après l'implantation au MAROC et dans l'attente de l'officialisation de l'ALGERIE, ce retour de PSA en IRAN confirme que le groupe revient dans la course sur la zone AFRIQUE/MOYEN ORIENT, qui va devenir le 3ème pilier de l'internationalisation. M PICAT et JC QUEMARD font un travail de fond sur cette zone.

Cet accord, sous forme de création d'une co-entreprise, prévoit également :
- la régularisation de la production actuelle des 206 et 405 (et leurs dérivés) ; à partir de la mi 2016, les ventes de ces modèles en IRAN pourront être comptabilisées dans les statistiques de PSA. C'est la fin de l'épisode peu glorieux où ces véhicules continuaient d'être produits avec des pièces de contrefaçon en provenance de CHINE... ;
- l'apport et la modernisation d'une usine d'IRAN KHODRO en banlieue de TEHERAN (d'une capacité totale de 700.000 véhicules), alors que PSA assurera les moyens industriels notamment dans l'assemblage-tôlerie ; au total, l'investissement initial s'élèvera à 400 millions d'euros sur 5 ans à parité entre les 2 entreprises ;
- que PSA devra participer au développement d'un réseau de fournisseurs locaux puisque 40% des composant devront être produits en IRAN ; mais dans un premier temps, plusieurs composants essentiels (notamment les moteurs et boites de vitesses) destinées aux 3 modèles (208/2008/301) seront importées de FRANCE.

C TAVARES a également souligné que la volonté de PSA était de s'implanter durablement en IRAN, à la fois sur le plan industriel mais aussi sur le plan commercial et l'après-vente, tout en travaillant avec le tissu de fournisseurs locaux.
Le PDG de PSA a laissé entendre que ce 1er investissement pourrait en appeler d'autres si le succès de cette co-entreprise est au rendez-vous dans les prochaines années.

Sources : LES ECHOS - LA TRIBUNE - L'USINE NOUVELLE
 


Le protocole signé jeudi dernier prévoit le retour de la marque PEUGEOT via une JV avec IRAN KHODRO.
PSA souhaite également introduire la marque CITROEN en IRAN, mais il semble que la piste d'une JV avec un autre partenaire soit à privilégier : on parle notamment de SAIPA.
D'une façon plus générale, les iraniens ont indiqué qu'il y avait des négociations en cours avec d'autres constructeurs.

Source : LES ECHOS
 

Ce qui me gène, mais ce qui est en même temps très révélateur de notre époque... c'est qu'on voie l'Iran uniquement comme un marché à conquérir.... peut importe la politique, les droits de l'homme, ...
Bref l'avidité sans fin du capitalisme sauvage :sweat: :sweat:
 

Ce qui me gène, mais ce qui est en même temps très révélateur de notre époque... c'est qu'on voie l'Iran uniquement comme un marché à conquérir.... peut importe la politique, les droits de l'homme, ...
Bref l'avidité sans fin du capitalisme sauvage :sweat: :sweat:
C'est vrai que l'attitude est complètement différente avec la Chine ou l'Arabie... :whistle:
 


SOURCE RFI : PSA paiera des indemnités à l'Iran pour son départ en 2012.
Le paiement d'indemnités fait partie du contrat de retour à indiqué un haut responsable iranien.
 

La JV entre PEUGEOT et IRAN KHODRO devrait être suivie par la signature de nouveaux accords similaires avec trois autres constructeurs :
- HYUNDAI/KIA, avec un volume de 60.000 unités en CKD pour 2016,
- MERCEDES, qui dispose déjà sur place d'usine pour camions ;
- et enfin FIAT, qui pourrait créer la surprise : certaines sources évoquent un accord plus ambitieux que celui signé avec PEUGEOT.

Source : LES ECHOS
 

D'après CHALLENGES, PSA a obtenu tout dernièrement la licence l'autorisant à investir en IRAN.
En principe, la signature de la JV entre PEUGEOT et IRAN KHODRO devrait intervenir à l'été prochain.
Pour rappel, le démarrage de la production locale est prévue au cours du 2ème semestre 2017.
 

D'après CHALLENGES, PSA a obtenu tout dernièrement la licence l'autorisant à investir en IRAN.
En principe, la signature de la JV entre PEUGEOT et IRAN KHODRO devrait intervenir à l'été prochain.
Pour rappel, le démarrage de la production locale est prévue au cours du 2ème semestre 2017.

Celà devrait aider le groupe PSA dans sa phase de consolidation en cours.
 

http://www.carscoops.com/2016/05/chevy-cars-banned-from-iran-after.html
Il y'a encore de l'eau dans le gaz entre les Iraniens et la General Motors :confused:

Ils ne "voleront" pas le marché à PSA manifestement :p
 

PEUGEOT est le 1er constructeur occidental à faire son retour en IRAN.
Ce retour va s'effectuer en 2 temps :
1/ Dès cette année, la nouvelle JV PEUGEOT/IRAN KHODRO va pouvoir contrôler la production actuelle des véhicules de l'usine de TEHERAN (les 206 et 405) : des pièces certifiées PSA vont être à nouveau utilisées pour ces véhicules, en respectant la nouvelle règlementation imposant 40% de pièces d'origine iranienne.
2/ A partir du 2ème semestre 2017, la JV PEUGEOT/IRAN KHODRO devrait engager la production de la nouvelle génération de véhicules de la marque : 208, 2008 et 301.
L'objectif est d'atteindre un volume annuel de 200.000 unités, un chiffre qui est en dessous des scores enregistrés au début des années 2010. Il s'agit d'un objectif prudent, compte tenu des incertitudes persistantes sur le décollage économique de l'IRAN.
Il y a aussi une autre inconnue : vers quels types de véhicules vont s'orienter les iraniens ? Le low cost avec le groupe RENAULT, ou des véhicules modernes et bien équipés ?
Actuellement, le taux d'équipement est inférieur à 100 voitures pour 1.000 habitants. Le potentiel de croissance du marché auto iranien est donc réel.
 

L'accord final entre PSA et IRAN KHODRO a été signé aujourd'hui.
La JV constituée à parité 50/50 entre les 2 partenaires va permettre à PEUGEOT de revenir en IRAN, dont le marché est annoncé comme prometteur, avec un volume de 2 millions de véhicules d'ici 2020.
Comme annoncé sur ce topic, l'accord prévoit :
- un investissement de près de 400 millions d'euros sur les 5 prochaines années, partagé par les deux entreprises ; cette somme sera affectée aux capacités industrielles mais aussi pour les besoins de R&D qui seront mis en place dans le cadre de la co-entreprise
- la production dans une usine proche de TEHERAN, d'une capacité annuelle de 200.000 véhicules, de voitures modernes : 208/2008/301, équipées également de motorisations de dernière génération ;
- la plateforme pourra également être utilisée par IRAN KHODRO pour développer ses propres véhicules ;
- l'exportation d'une partie de cette production dans la région ;
- la reprise des relations contractuelles pour la production des modèles de la marque actuellement commercialisés sur le marché iranien : ainsi, PSA pourra à nouveau comptabiliser les ventes des 206 et 405 à partir du mois de juillet prochain.
Après l'implantation au MAROC annoncée l'année dernière, ce retour en IRAN permet au groupe de repartir de l'avant sur la zone AFRIQUE/MOYEN ORIENT.
 

Après la signature de la JV entre IRAN KHODRO et PEUGEOT en juin dernier, c'est au tour de la marque CITROEN d'annoncer un protocole d'accord avec la constructeur SAIPA. La signature de la JV entre les 2 constructeurs doit intervenir d'ici la fin de l'année.

D'après les premières informations, la JV disposera d'une usine située à KASHAN, avec une capacité de production de 150.000 véhicules d'ici 2021 ( à rapprocher des 200.000 pour PEUGEOT). Les deux partenaires espèrent démarrer en 2018.
Les 2 sites des 2 JV étant éloignés, plusieurs responsables ont souligné l'impératif d'une bonne logistique, la nécessité de mutualiser les plateformes et de favoriser un sourcinq commun pour bénéficier d'économies d'échelle.

Les modèles produits localement n'ont pas été annoncés.
On peut noter que lors de l'IRAN MOTOR SHOW, PEUGEOT a présenté les 208/2008/301 et 508, et CITROEN exposait les C3XR, C4L restylée et C6 II : des modèles que l'on retrouve essentiellement en CHINE...
Le groupe PSA semble parier sur le souhait des iraniens d'acheter des véhicules modernes et pas des voitures au rabais type low cost...

PSA sera parvenu à revenir en IRAN, malgré les oppositions et les difficultés.
Gros coup de chapeau aux équipes en charge de ce dossier.
Après le MAROC, PSA se donne les moyens d'un retour sur la zone AFRIQUE/MOYEN ORIENT.

Source : LES ECHOS LA TRIBUNE
 

L'accord définitif entre CITROEN et SAIPA a été signé le 6 octobre dernier. Il prévoit :
- la création d'une JV à 50/50 entre les deux partenaires,
- un volume d'investissements de 300 millions d'euros en CAPEX et R&D au cours des 5 prochaines années,
- une production de 150.000 véhicules à horizon 2021 et une capacité industrielle de 230.000 unités.
Le démarrage de la production devrait intervenir en 2018 et trois modèles de la marque seront produits dans l'usine de Kashan (située à 250 km de Téhéran).
CITROEN devra également se doter d'un réseau commercial qui devrait représenter 150 points de vente.
Avec la JV PEUGEOT/IRAN KHODRO, PSA pourrait donc être en mesure de produire et commercialiser environ 400.000 véhicules d'ici 2021 en IRAN.

Cela étant, le groupe PSA va être confronté à plusieurs difficultés :
1/ Un déficit de notoriété pour la marque CITROEN, au contraire de PEUGEOT qui apparait comme le constructeur "historique"du pays, avec une part de marché de 30%...La 2ème marque du groupe devra donc s'imposer dans un marché dont les cartes vont être redistribuées entre plusieurs constructeurs internationaux.
Mais le potentiel de progression du marché est réel, grâce à une classe moyenne importante avec un niveau d'éducation élevé ; à terme, certains analystes visent un objectif de 2 millions d'unités annuelles.

2/ Actuellement, le prix des voitures est faible, en raison d'une offre en véhicules de conception ancienne et amortie. PSA entend proposer des véhicules modernes mais à prix maitrisés (il est évoqué une amplitude de prix des modèles entre 10.000 et 20.000 E), ce qui va impliquer des coûts de production peu élevés.
PSA fait le pari que les iraniens privilégieront des voitures dotées des dernières technologies, une stratégie assez différente de celle de RENAULT qui semble axer sa gamme autour des modèles KWid, Duster, Logan, etc...

3/ Les autorités locales imposent également deux contraintes importantes :
- un taux d'intégration local élevé, condition pour éviter la perception d'importants droits de douane. Cela suppose que le pays dispose de moyens industriels au meilleur niveau, notamment des fournisseurs de qualité, ce qui n'est pas le cas dans tous les domaines. Plus généralement, les usines sont vétustes et la qualité n'a jamais été une priorité.
En revanche, les coûts salariaux sont bas (entre 4 et 8 Euros de l'heure pour un opérateur), les amplitudes de salaires limitées et la main d'oeuvre bien formée.
PSA vise un taux d'intégration de 40% dès le lancement de la production au S2 2017 pour PEUGEOT, mais au-delà l'affaire sera plus compliquée. A ce jour, les équipementiers français FAURECIA, VALEO et PLASTIC OMNIUM n'ont pas pris la décision de s'implanter en Iran, mais la présence des 2 groupes français pourrait favoriser des investissements à ce niveau.
- un taux d'exportation de la production locale de 30%, notamment en direction des pays voisins dont la Russie qui entretient de bonne relations avec l'Iran. Actuellement, la position de PSA est de conditionner cet objectif à une élévation de la qualité de la production des véhicules, ce qui suppose une véritable révolution industrielle...

PSA aura donc beaucoup de défis à relever.
Mais l'IRAN est un axe stratégique majeur pour le groupe dans son internationalisation : la région AFRIQUE/MOYEN ORIENT doit devenir à terme le 3ème pilier du groupe, derrière l'EUROPE et la CHINE.
2016 aura été l'année du retour en IRAN, après une année 2015 marquée par la décision d'implantation au MAROC.
 

2/ Actuellement, le prix des voitures est faible, en raison d'une offre en véhicules de conception ancienne et amortie. PSA entend proposer des véhicules modernes mais à prix maitrisés (il est évoqué une amplitude de prix des modèles entre 10.000 et 20.000 E), ce qui va impliquer des coûts de production peu élevés.
PSA fait le pari que les iraniens privilégieront des voitures dotées des dernières technologies, une stratégie assez différente de celle de RENAULT qui semble axer sa gamme autour des modèles KWid, Duster, Logan, etc...
Alors entre 10.000 € et 20.000 €..... tu es dans le budget des Duster et Logan bien équipé.... et pas celui d'une 3008 II dotées des dernières technologies :D :D .
 

@BeNIgnE : ce sont les tarifs des Dacia vendus en Europe, et encore pour le seul DUSTER.
En IRAN, les coûts de production devraient être à peu près au niveau des coûts marocains ; les low-cost Renault/Dacia seront à des prix inférieurs à ceux envisagés par PSA.
Par contre, PEUGEOT exportera vers l'IRAN ses modèles "haut de gamme" comme la 508 mais aussi sa gamme SUV (on peut penser aux 3008 II EU ou 4008 II Chine (?) et 5008) avec des surcoûts douaniers importants, sauf si l'iRAN accorde pour ces modèles des droits de douane préférentiels aux constructeurs qui ont investis via des JV dans le pays...
 

@BeNIgnE : ce sont les tarifs des Dacia vendus en Europe, et encore pour le seul DUSTER.
En IRAN, les coûts de production devraient être à peu près au niveau des coûts marocains ; les low-cost Renault/Dacia seront à des prix inférieurs à ceux envisagés par PSA.
Euh Logan c'est entre 8.000 € et 15.000 € et Duster commence à 12.000 €.
On est donc dans la bonne tranche tarifaire :eek: .

Donc même en vendant moins chère, dans la tranche 10.000 € à 20.000 €... PSA va au mieux vendre de la 208, de la 408, peut être les entrées de gamme de 308.... mais on est loin des dernières technologies comme tu le dis :non: .
PSA fait le pari que les iraniens privilégieront des voitures dotées des dernières technologies,

Après Peugeot peut aussi faire le choix de réduire sa part de marché en se concentrant sur une tranche de prix plus haut (comme il l'a fait sur d'autres marchés) :chinois: :chinois: :chinois: .
 

@BeNIgNE : D'après les déclarations de PSA, il faut entendre par "dernières technologies" la production sur place et la commercialisation des derniers modèles de segment B et C entry, soit 208/2008/301 avec les motorisations 3 cylindres Puretech, les BVM et BVA, et tous les équipements et fonctionnalités GPS/Clim,etc... : donc à priori des véhicules dotés des principaux équipements disponibles en Europe et très proches dans leurs prestations et présentations. Il y aura donc bien un saut technologique par rapport aux 206 et 405 produites en local.
Pour les autres modèles (dont la liste reste à définir), il n'est pas prévu de production locale à court terme (mais sans doute dans une seconde étape) : ils seront exportés, soit depuis l'Europe soit d'autres pays (Chine voire Russie) en fonction des accords commerciaux pouvant exister entre l'IRAN et ces pays.
 

@BeNIgNE : D'après les déclarations de PSA, il faut entendre par "dernières technologies" la production sur place et la commercialisation des derniers modèles de segment B et C entry, soit 208/2008/301 avec les motorisations 3 cylindres Puretech, les BVM et BVA, et tous les équipements et fonctionnalités GPS/Clim,etc... : donc à priori des véhicules dotés des principaux équipements disponibles en Europe et très proches dans leurs prestations et présentations. Il y aura donc bien un saut technologique par rapport aux 206 et 405 produites en local.
Un saut de génération oui :chinois: .
Après les 208/2008/301 restent simples dans leurs technologies : pas de frein à main électrique, ni de démarrage main libre, ou de régulateur actif, ...
 

A l'occasion du Salon de l'Auto de Teheran, JC QUEMARD, DG de la zone AFRIQUE/MOYEN ORIENT, a apporté plusieurs précisions sur le retour de PEUGEOT en IRAN :

1/ le marché auto a représenté en 2016 environ 1,3 millions d'unités et les prévisions pour 2017 tablent sur 1,5 millions. PEUGEOT a pour ambition de vendre 400.000 voitures cette année en IRAN.
A noter que le marché devrait atteindre les 2 millions de véhicules en 2021...

2/ Le 1er véhicule assemblé sur place est le 2008, à partir d'avril prochain, dans sa version restylée (d'après les images disponibles). Le taux d'intégration locale sera faible au démarrage de la production (environ 20%), mais devrait atteindre 70% à terme quand le tissu local de fournisseurs aura progressé en qualité et diversité. PEUGEOT compte en vendre 15.000 dès cette année.
La prochaine voiture sera la 301, qui sera produite au cours du 1er semestre 2018. Elle devrait succéder progressivement à la 405 toujours produite localement.
Enfin, la 208 devrait également être lancée en fin d'année 2018.
Il faut également noter que PEUGEOT va exporter depuis la France la 508 ainsi que le 3008 II d'ici la fin d'année 2017. Ces 2 modèles devraient échapper aux droits de douane prohibitifs (55%) en raison de l'implantation industrielle de PEUGEOT en IRAN.

3/ Conformément aux exigences du gouvernement iranien, 30% de la production devra être exportée à terme. Cette exportation concernera les pays limitrophes : la Géorgie, l'Arménie, l'Azerbaidjan, l'Ouzbékistan et le Turkménistan. Il n'est pas exclu que la Russie soit également concernée.

4/ Enfin, PSA est en pourparlers pour produire localement des utilitaires du groupe.
Cette information n'est pas surprenante, car le groupe a indiqué à plusieurs reprises qu'il entendait développer les ventes mondiales de ses VUL. PSA a par ailleurs tout intérêt à être présent sur ce créneau car d'autres constructeurs négocient leur implantation en Iran via les VUL, notamment VW et Hyundai.

Source : Challenges
 

4/ Enfin, PSA est en pourparlers pour produire localement des utilitaires du groupe.
Cette information n'est pas surprenante, car le groupe a indiqué à plusieurs reprises qu'il entendait développer les ventes mondiales de ses VUL. PSA a par ailleurs tout intérêt à être présent sur ce créneau car d'autres constructeurs négocient leur implantation en Iran via les VUL, notamment VW et Hyundai.
Ça sera pas le Bipper ou le Boxer en tout cas :whistle: :whistle: .