Pour information, il s'est vendu en IRAN en 2013, selon les statistiques officielles, 59.300 PEUGEOT 405 et 27.800 PEUGEOT 206 ; ces véhicules sont fabriqués par Iran Khodro, et la 405 est assemblée totalement avec des composants locaux, visiblement sans pièces provenant d'EUROPE...
Historiquement, le développement de PEUGEOT en IRAN date de la reprise des activités européennes de CHRYSLER en 1978, avec la reprise du contrat de fournitures des pièces de la voiture nationale iranienne, la "Paykan", assemblée sous licence par IRAN KHODRO depuis la fin des années 1960 jusqu'à une date encore récente. Tout en poursuivant l'exécution de ce contrat d'approvisionnement, PEUGEOT a introduit la 405, devenue un best-seller en IRAN et la 206.
Les américains semblent considérer que leur éviction du marché iranien, après la chute du Shah, à la fin des années 1970, a permis aux industriels français de se développer à leur détriment et ils comptent bien revenir en force sur ce marché. Comme à leur habitude, tous les moyens contestables dont ils sont les grands spécialistes seront mis en oeuvre pour parvenir à leurs fins...
Il devient urgent que les autorités françaises soient moins candides et se détachent de la ligne fixée par les autorités américaines. De même, les déboires rencontrés par BNP PARIBAS aux Etats Unis doivent être analysés par les grands groupes français et déboucher sur des changements d'orientation.
Les constructeurs chinois les mieux implantés en IRAN sont : LIFAN, CHERY, JAC.
Le retour de PEUGEOT ne peut pas se concevoir avec uniquement des modèles de conception ancienne. Il faudra réinvestir le marché avec des véhicules plus modernes, mais robustes et polyvalents. On pense bien entendu à la 301, mais d'autres véhicules devront être proposés, car la concurrence chinoise est là, des coopérations ont été nouées et les autorités iraniennes entendent favoriser l'implantation de nouveaux industriels de tous horizons...