pour commencer, tout doux CD, on est là pour s'entre aider, et pour la pollution, c'est vrai; un pot cata transforme jusqu'à 99% des composants chimiques nocifs contenus dans les rejets d'échappement en composants normaux de l'atmosphère(source:http://www.histomobile.com/histomob/tech/1/88.htm)
mais, les méfaits du pot cata, tien ça:
Le système ne résout pas tous les problèmes de pollution des gaz d'échappement, et il en crée de nouveaux lié à sa composition chimique.
Lenteur de lancement: L'effet catalytique ne devient efficace qu'à partir d'une température d'environ 400°C. Il faut souvent une dizaine de kilomètres avant que le pot catalytique fonctionne correctement et c'est au démarrage que les émissions de gaz toxiques sont les plus importantes.
Certains polluants ne sont pas traités: La température de fonctionnement du catalyseur à trois voies provoque une réaction parasite qui crée du N2O, un puissant gaz à effet de serre. Il ne traite pas le CO2. Ce sont donc deux gaz à effet de serre qui ne sont pas traités.
Remplacement du plomb: Le plomb était utilisé pour relever l'indice d'octane. Il a été remplacé car il détruit les pots catalytique (signalons qu'il ést lui même un métal lourd toxique, neurotoxique, non dégradable et facteur de saturnisme).
Les anti-détonants qui ont remplacé le plomb, notamment le benzène et certains métaux lourds (ex : Manganèse) posent d'autres problèmes écologiques et sanitaires (le benzène est cancérogène). Ils sont de plus en plus présents dans l'air et l'environnement urbain et aux abords des routes à fort trafic.
Pollution par les métaux lourds: Selon des études citées par la revue scientifique américaine Environmental Science and Technology %u2013 paradoxalement - les métaux lourds des pots catalytiques polluent notre environnement, localement et jusque dans les neiges et les glaces polaires. (100 fois plus de retombées dans les zones polaires avec très forte augmentation en deux décennies).
Les pots sont soumis à un flux corrosif et encrassant, à de fortes variations de température et de pression, parfois à des chocs thermiques ainsi qu'aux vibrations qui expliquent qu'une partie des métaux lourds utilisés soient peu à peu arrachés de leur support et expulsés avec les gaz d'échappement.
Les pots de voitures n'ont commencé à être catalysés que dans les années 1975 aux USA et fin des années 1980 en Europe de l'Ouest. Ils émettent néanmoins des quantités sans cesse croissantes de platine, rhodium et de palladium, qu'on a par exemple trouvé dans l'herbe des prairies jouxtant des routes, mais aussi dans l'urine des habitants de Rome, ce qui laisse penser que les organismes urbains y sont très exposés. Ces métaux sont rares dans la nature, mais on en trouve maintenant dans la poussière des routes à des concentrations parfois plus élevées que dans le précieux minerai de platine des mines de platine (source : Pr. Claude Boutron).
La pollution est locale et globale : Contrairement aux principaux gaz émis par les pots d'échappement, les métaux lourds ne sont pas biodégradables ni dégradables. Ils ne peuvent qu'être stockés éventuellement provisoirement dans les sols, sédiments ou végétaux, voire s'accumuler, et pour certains très rapidement dans les chaînes alimentaires.
Les Pr. Claude Boutron (Grenoble) et Carlo Barbante (Venise) ont analysé le platine, le rhodium et le palladium de carottes de glace et de neige prélevées au centre du Groenland dans le cadre des programmes européens GRIP et EUROCORE, à l'aide de techniques analytiques sophistiquées (ICP - MS à haute résolution). Les taux de platine, rhodium et palladium sont 100 fois plus élevés dans la neige tombée au milieu des années 1990 que dans la glace datant d'il y a 7000 à 8000 ans, avec une brutale augmentation ces dernières années.
D'autres analyses sont en cours pour voir si l'Antarctique et l'Hémisphère-Sud sont également touchés, bien que beaucoup moins industrialisés et peuplés.
Il semble ne pouvoir y avoir de doute sur l'origine de cette pollution : le rapport d'abondance du platine et du rhodium mesuré dans la neige récente du Groenland est le même que celui mesuré directement à la sortie de pots d'échappement catalytiques.
Risque sur la santé: Sans nier les avantages des pots catalytiques, on manque de données toxicologiques et écotoxicologiques quant aux impacts des métaux qu'ils perdent dans l'environnement, et quant à leurs dérivés et métabolites. On sait qu'ils ne sont pas neutres chimiquement, car c'est justement pour leur propriété de catalyseur qu'ils sont utilisés (et parfois de médicament anticancéreux par exemple pour une forme oxydée du platine, non sans effets secondaires, puisque c'est la substance qui cause la perte des cheveux dans certaines chimiothérapie)
Conclusion provisoire et perspectives: Les études citées ci-dessus apportent une confirmation supplémentaire au fait que la pollution automobile diffuse très rapidement à l'ensemble de la planète, car les pots catalytiques sont récents et ne se sont développés à ce jour que dans les pays riches.
Si des études écotoxicologiques ou de santé publique montrent que les impacts de ces émissions de métaux sont importants, on se trouvera face à un nouveau choix : "pot catalytique" amélioré + filtre, ou nouveau carburant (type hydrogène, qui est déjà une priorité en Islande, qui veut le généraliser d%u2019ici 50 ans) et développement des transports en commun.
Sources principales : 1) Laboratoire de Glaciologie et de Géophysique de L'Environnement / Grenoble - Université Joseph Fourier (Science, technologie, médecine) et CNRS 2) Département des sciences de l'Environnement de l%u2019université Ca Foscari de Venise et du CNRS
Remarques: Il est à noter que les scientifiques indépendants et les autorités locales ont des difficultés à travailler sur l'impact des carburants. Leurs formules varient selon les provenances, la saison, les fabricants, la durée de stockage, mais aussi elles sont, de même que les quantités consommées localement, considérées comme des informations confidentielles.
Des questions se posent aussi concernant les installations catalytiques qui équipent certaines installations industrielles, incinérateurs, etc. surtout si elles sont placées en aval d%u2019un filtre, ou non suivies de très bon filtres capables de récupérer les métaux catalytiques arrachés de la surface interne de l%u2019équipement.
apré ça, la sollution est de stationner les voitures, et utiliser des chevaux(vrai chevaux),des ânnes, un chameau, un velo, une trotinette(sans moteur svp), des rolleurs,...