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La pollution atmosphérique engendrée notamment par l'automobile est responsable de 4.876 décès par an en France, selon un rapport de l'AFSSE (Agence française de sécurité sanitaire environnementale) dont rend compte jeudi l'hebdomadaire Le Point.
Ce rapport intituté "Impact et sanitaire de la pollution atmosphérique urbaine" aurait du être rendu public le 3 mai. Mais, selon un fonctionnaire du ministère de la Santé cité par Le Point, le cabinet du premier ministre ainsi que le nouveau ministre de l'écologie "s'y sont opposés" , en raison du caractère "embarrassant" du document pour le lobby automobile. Après huit mois de travail, les experts de l'AFSSE ont calculé que de 6 à 11% des décès par cancer du poumon chez les plus de 30 ans seraient dus au rejet de particules polluantes dans l'atmosphère, soit entre 347 et 1 713 morts par an. Si l'on ajoute les maladies cardio-respiratoires "dont 7% seraient directement imputables à la pollution urbaine" , on arrive à 4.876 morts par an, écrit le Point, qui souligne que "la moitié des particules ultrafines qui viennent se loger dans nos bronches sont recrachées par les voitures et les poids lourds" . Les auteurs du rapport de 236 pages, qui a été mis en ligne mercredi sur le site de l'AFSSE, estimant à 900 000 euros "le coût de chaque décès lié à la pollution atmosphérique" , soulignent que "les conséquences néfastes engendrées par le trafic automobile sont supérieures aux montants payés via les péages et la fiscalité sur les carburants" .
La pollution atmosphérique engendrée notamment par l'automobile est responsable de 4.876 décès par an en France, selon un rapport de l'AFSSE (Agence française de sécurité sanitaire environnementale) dont rend compte jeudi l'hebdomadaire Le Point.
Ce rapport intituté "Impact et sanitaire de la pollution atmosphérique urbaine" aurait du être rendu public le 3 mai. Mais, selon un fonctionnaire du ministère de la Santé cité par Le Point, le cabinet du premier ministre ainsi que le nouveau ministre de l'écologie "s'y sont opposés" , en raison du caractère "embarrassant" du document pour le lobby automobile. Après huit mois de travail, les experts de l'AFSSE ont calculé que de 6 à 11% des décès par cancer du poumon chez les plus de 30 ans seraient dus au rejet de particules polluantes dans l'atmosphère, soit entre 347 et 1 713 morts par an. Si l'on ajoute les maladies cardio-respiratoires "dont 7% seraient directement imputables à la pollution urbaine" , on arrive à 4.876 morts par an, écrit le Point, qui souligne que "la moitié des particules ultrafines qui viennent se loger dans nos bronches sont recrachées par les voitures et les poids lourds" . Les auteurs du rapport de 236 pages, qui a été mis en ligne mercredi sur le site de l'AFSSE, estimant à 900 000 euros "le coût de chaque décès lié à la pollution atmosphérique" , soulignent que "les conséquences néfastes engendrées par le trafic automobile sont supérieures aux montants payés via les péages et la fiscalité sur les carburants" .