Les français se sentent-ils plus mobiles ?
Les français se sentent-ils plus mobiles que par le passé ? C’est à cette question qu’a voulu répondre la Fondation PSA Peugeot-Citroën lors de la table ronde organisée avec l’institut Elabe au Palais de la Découverte à Paris. Reprenant les résultats d’un sondage sur les enjeux de la mobilité réalisé auprès d’un échantillon de 2000 personnes il y a quelques semaines, la Fondation PSA Peugeot-Citroën a notamment révélé la place centrale qu’occupe la voiture dans la chaîne de la mobilité ainsi que les fortes segmentations territoriales qui dessinent des mobilités multiples.
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Carlos Tavares, Président du Directoire du groupe et Président de la Fondation PSA Peugeot-Citroën : « Aujourd’hui, il n’y a pas une mais des mobilités. C’est le devoir d’un groupe automobile de préparer l’avenir et d’inventer une mobilité qui soit à la fois accessible aux populations les plus fragiles et soucieuse de limiter ses impacts sur l’environnement. »
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Une évolution des mentalités marquée
Si la voiture reste le moyen de transport largement le plus utilisé par 89% des personnes interrogées, elle devient pour 58% de l’échantillon un moyen de transport, qui s’insère dans une politique de multi-modalité qui entre petit à petit dans les mœurs. Et l’enquête met en lumière que si 76% des personnes interrogées déclarent utiliser la voiture plutôt qu’un autre mode de transport pour aller au travail, ils sont néanmoins 32% à avoir déjà eu recours à du co-voiturage. Ce qui laisse entrevoir énormément de progrès dans les entreprises avec la mise en place de réseaux internes de covoiturage, par exemple. Un des enjeux du covoiturage étant de limiter la pollution émise par l’automobile en réduisant le nombre de voitures sur les routes pour certains trajets, et de ce fait, fluidifier le trafic routier. Argument qui est également mis en avant par 51% des sondés sur l’intérêt que pourra avoir la voiture autonome.
Les anciennes valeurs de la voiture toujours présentes
La population est de plus en plus souvent jugée autophobe, encouragée par les mesures des différents gouvernements, le rapport à la voiture reste en partie intact, et l’associent à la mobilité pour garder du lien social. De plus, même si les usagers s’adaptent en utilisant plus massivement les transports en commun, ils restent 92% à considérer la voiture comme un vecteur de liberté, effaçant les nombreuses petites contraintes des transports en commun qui peuvent manquer de flexibilité, voire d’accessibilité, en particulier dans les régions rurales, où la voiture est souvent le seul moyen de transport possible, avec le vélo et le scooter.
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