Pour cette quatrième étape du Silk Way Rally 2017, le Team a passé la frontière russe et est arrivé au Kazakhstan. Si la mer et les populations s’éloignent, les pistes sont idéales pour du rallye-raid, ce qui a donné une étape pleine de rebondissements. Pour autant, les véhicules, et notamment le nouveau Peugeot 3008 DKR Maxi de Sébastien Loeb, montrent une fois de plus leur grande fiabilité. C’est d’ailleurs le pilote alsacien qui remporte cette étape.

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Bruno Famin, Directeur de Peugeot Sport : « L’étape du jour fut l’une de ces journées mémorables, comme il en existe beaucoup sur le Silk Way Rally. Nous nous attendions à ce genre de défis, car il faut être prêt à tout lorsque l’on s’engage en rallye-raid. Il faut toujours garder du respect et de l’humilité pour cette épreuve. Le moindre problème, la plus petite forme de sur-optimisme et l’on peut se retrouver face à ce que l’on a vécu aujourd’hui. Stéphane est celui qui a perdu le plus de temps en faisant des tonneaux au 43e kilomètre. Il a pu réparer la voiture dans la spéciale, mais nous devons attendre son retour au bivouac pour nous assurer qu’il n’y a pas d’autres dommages. Cyril a été piégé sur un freinage et il est tombé dans un trou. Heureusement, un autre concurrent a pu le secourir avec son camion. La Peugeot DKR a pu continuer sans conséquence. Pour Seb, c’est une nouvelle journée parfaite. L’écart se creuse en tête de la course. Forcément, la situation évolue. Il n’aura plus besoin de prendre les mêmes risques pour rester devant. Mais il est encore trop tôt pour parler de stratégie.

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Incidents en chaîne sur le Silk Way Rally

Si Sébastien Loeb n’a eu aucune difficulté à venir à bout des 373km chronométrés, montrant une fois de plus l’expertise des ingénieurs de Peugeot Sport dans la conception de véhicules robustes, l’étape a été plus compliquée pour les autres pilotes. Au général, Sébastien Loeb compte 1h07 d’avance sur ses concurrents.

Sous une pluie torrentielle, les routes de terre se sont rapidement transformées en champs de boue, donc excessivement glissants. Ainsi, Stéphane Peterhansel a été le premier à quitter la route, dès le 43ème kilomètre de piste. Un tonneau dans une zone catégorisée « Danger 2 » lui a fait perdre 2h13, le temps que le pilote et son copilote puissent faire les premières réparations pour terminer l’étape.

Quant à Cyril Despres, il a tenu jusqu’au 166ème kilomètre. Coupable de l’accident, un trou dans lequel le Peugeot 3008 DKR s’est coincé. Il a été secouru par un camion engagé en course et a pu rapidement reprendre la course. Au global, il est second.

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