[Actualité] Europe : Zone de croissance principale




Ca ne veut pas dire grand chose. Il est probable que l'action Stellantis était sous-cotée.

La capitalisation boursiere de Stellantis est au meme niveau que Mercedes Group ou BMW Group. (dans une fourchette de 62-67 milliards d'EUR)
A peine superieure à celle de...Ferrari.

Tous sont tres loin des 793 milliards USD de Tesla.
 

Oui mais Tesla c'était 1239 milliards début 2022 et 435 ce jour , l'ensemble des "autres" constructeurs en pèsent 650.
Tesla reste encore loin devant.
 


Peugeot ne sort sort pas trop mal pour 2023 avec 1 124 268 immatriculations soit + 6 % par rapport à 2022

Les ventes hors EU s'élèvent à 28,2 % des ventes mondiales, soit une augmentation de 0,8 points par rapport à 2022

Peugeot reste leader en Europe sur le segment B électrique avec e-208 et e-2008 mais aussi sur le segment des VUL avec E-Partner, E-Expert et E-Boxer

Pour info les ventes mondiales de 208 s'élèvent à 300.640 unités en 2023 ( 299.131 en 2022) preuve que même avant le restylage 208 maintient ses performances commerciales. Idem pour 2008 dont les vente progresse en 2023 en passant de 185 425 à 204 773.


18 % des Peugeot immatriculées dans l’EU sont électrifiées ( BEV , PHEV, VE)

Peugeot déclare montée en gamme avec les lancements de la nouvelle PEUGEOT 408. Le volume de vente dans le monde en 2023 est de 55 962 pour 408 soit le même volume que 5008 ou soit la moitié des ventes de 308. Compte tenu de son positionnement tarifaire c'est plutôt pas mal.

L'arrivée de la nouvelle PEUGEOT E-3008 va accelerer la montée en gamme également et devrait redonner du souffle au vente de 3008 qui baisse en 2023 en passant de 145 627 à 133.772.
 
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Surtout de la nouvelle PEUGEOT E-3008 donc on ne connait pas non plus l'état du démarrage commercial.
Le lancement commercial n'a pas encore eu lieu, il n'y a pour l'instant que des saisies de commandes, avec même pas encore toutes les CC ayant pu présenter le véhicule, pas de pub tv, etc
Ca n'aurait pas de sens de parler déjà du démarrage commercial (sauf s'il y avait déjà 100000 commandes :lol:)
 

Le lancement commercial n'a pas encore eu lieu, il n'y a pour l'instant que des saisies de commandes, avec même pas encore toutes les CC ayant pu présenter le véhicule, pas de pub tv, etc
Ca n'aurait pas de sens de parler déjà du démarrage commercial (sauf s'il y avait déjà 100000 commandes :lol:)
Sur FP elle démarre très doucement. :spamafote:
 



Il fut un temps où il n'y avait aucun véhicule chinois et pas de marque Tesla.
Faut juste comparer ce qui est comparable, et là, justement, ça ne l'est pas
 
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Je doute que VW, au hasard, ait divisé par deux ses ventes sur la même période. Pas le courage de vérifier mais j'imagine que leurs volumes mondiaux ont plutôt augmenté si déjà.
Les Chinois restent encore marginaux en Europe et Tesla n'empiète pas sur le coeur de marché de Peugeot (segments B & C). Ce sont plus les Japonais et Coréens qui ont pris des parts.
La stratégie de rentabilité est allée trop loin; à peu près toutes les marques de Stellantis prises individuellement sont devenues très faibles.
 
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Apparemment, la France serait un leader des ventes de l’électrification des véhicules sur la marché européen :)
Ça va en rassurer quelques uns sur le forum
 

La dégringolade continue pour Peugeot o_O

Parmi les faits notables du marché en avril 2024 on retiendra que Renault prend la tête en terme de part de marché (17,16% de parts de marché) devant Peugeot (13,63%), Dacia (8,69%), Toyota (8,37%) et Volkswagen (6,97%).
 

De nouvelles tensions entre Stellantis et son réseau de concessionnaires​


Chez Stellantis, l’accalmie a été de courte durée, ne durant que quelques mois. Le mécontentement refait surface. La raison de cette grogne est la rentabilité moyenne des marques de Stellantis au premier trimestre 2024, qui serait désastreuse. Cette rentabilité est négative, et les prochains buy-backs gonflés à l’occasion du leasing électrique vont alourdir encore l’addition.
EXCLU. Selon nos sources, la grogne est de nouveau perceptible dans plusieurs réseaux du groupe Stellantis et remonte jusqu'à Auto Infos. Toutes les marques seraient dans le rouge au premier trimestre 2024, avec des rentabilités négatives, alors que la plupart d'entre elles étaient positives à la même période l'année dernière. Ces mauvais résultats se reflètent également à l'échelle du groupe Stellantis, dont le chiffre d'affaires a chuté de 12 % pendant cette période.

Une situation « préoccupante et inédite »​

La situation s'est de nouveau détériorée depuis le début de l'année. Les concessionnaires sont très mécontents de Stellantis France et de sa politique commerciale. Certains qualifient la situation d'« inédite », tandis que d'autres la trouvent « très préoccupante ». Depuis environ six mois, on pensait que les réseaux des marques de Stellantis avaient retrouvé leur calme et leur dynamisme. Grâce à ses importants volumes d'immatriculations depuis le début de l'année, Stellantis donnait l'impression de progresser malgré le ralentissement des ventes et de l'électrique. Cependant, sur le terrain, les concessionnaires ne partagent pas du tout cette vision positive, et l'inquiétude commence à monter.

Une rentabilité moyenne par marque négative​

Le bilan du premier trimestre 2024 montre que la rentabilité par marque n'est pas bonne. Selon les chiffres obtenus par Auto Infos (que nous avons choisi de ne pas publier en raison de la concurrence avec les autres constructeurs), plusieurs marques présentent déjà des signes de grande faiblesse qui suscitent des inquiétudes pour l'avenir et le reste de l'année. En effet, cette rentabilité, comprise dans une fourchette de - 0,11 % à - 1,88 %, est négative, alors qu'elle était déjà positive l'année dernière à la même période. Cette rentabilité négative des réseaux concerne Peugeot, Citroën, Opel, les marques FCA et également DS.

Plusieurs distributeurs ont déjà exprimé leurs préoccupations à Christophe Musy, directeur de Stellantis France. Une grogne s'installe et est renforcée par deux contraintes chez Stellantis qui pèsent encore plus sur les résultats financiers : un excès d'immatriculations de véhicules de démonstration tactiques et des investissements obligatoires dans les showrooms.

Les valeurs résiduelles : premier motif d’inquiétude​

Au cours des trois premiers mois de l'année, Stellantis a effectivement immatriculé un grand nombre de véhicules de démonstration (VD) tactiques. Bien que les nouveaux produits l'exigent, le constructeur est allé plus loin pour maintenir ses parts de marché face à Renault, en allant même jusqu'à immatriculer à l'avance des véhicules liés au leasing mais pas encore livrés.
En plus de cela, la politique de valorisation des véhicules électriques d'occasion a été gonflée dans le cadre du leasing électrique. Les concessionnaires, déjà confrontés à des difficultés pour écouler leur stock de véhicules d'occasion électriques, s'inquiètent des prochains rachats de ces véhicules vendus au cours du premier trimestre.

Et le coût du réaménagement des showrooms​

Dans le même temps, le constructeur ajoute une contrainte supplémentaire et demande aux différents réseaux de mettre à jour leurs enseignes et leurs showrooms aux couleurs du nouveau standard baptisé « Stellantis Brand House ». L'ensemble de ces modifications doivent être réalisées avant la fin de l'année 2024.
Cela représente un coût non négligeable. On estime en moyenne que la mise à jour des standards d'exposition coûtera entre 50 000 et 100 000 euros par point de vente, en fonction des marques.
Alors que la grogne monte, plusieurs concessionnaires se demandent si Stellantis ne pousse pas ce renouvellement des enseignes avant l'arrivée du contrat d'agent. Dans ce cas, le constructeur serait obligé de prendre en charge une grande partie de ces nouvelles enseignes.

Un mauvais premier trimestre pour le groupe Stellantis​

Dans l’Hexagone, la Bourse a sanctionné les contre-performances commerciales de Stellantis. La contraction de 12 % du chiffre d’affaires du groupe franco-italo-américain sur le premier trimestre, s’est traduite par une baisse de 11 % du cours de l’action du fabricant. Les chiffres reflètent une chute des ventes de 10 %. Le décrochage est particulièrement marqué en Amérique du Nord où le repli atteint 20 %. Une sortie de route qui touche notamment Jeep. L’Europe est également touchée, mais dans une moindre mesure, avec un recul de 6 % et 615 000 unités commercialisées.
En France, le groupe dirigé par Carlos Tavares, compose avec des gammes en attente de renouvellement. Si les ventes tactiques ont sauvé les apparences en avril, Citroën a quand même bu la tasse avec une chute de 14 % de ses immatriculations. L’arrivée de la nouvelle ë-C3 est clairement attendue comme le Messie !
Fiat et DS Automobiles broient aussi du noir, tandis que Peugeot voit le lancement de son nouveau SUV 3008 être contrarié par des problèmes de jeunesse. Le lion est ainsi blessé dans son orgueil face à Renault. La marque au losange lui ayant ravi la première place sur le marché VP à l’issue du premier trimestre de l’année.

Les stocks de véhicule d’occasion électriques s’accumulent​

La gestion des stocks VO redevient un sujet central pour les distributeurs. Au sortir de près de trois années d’embellie, le marché de l’occasion enregistre un retour à la normale… dans la douleur. Et cela concerne toutes les marques : Renault et Stellantis ayant un impact plus important en raison des volumes en jeu. Selon Autobiz, les professionnels font face à une abondance de stocks. Ils détenaient 561 047 véhicules de moins de 7 ans à fin février, soit 73 395 unités de plus par rapport à la même période un an plutôt. L’équivalent de trois mois d’activité. Un chiffre record depuis trois ans.

Les taux de rotation s’envolent sur le VO électrique​

Les vendeurs se retrouvent confrontés à la reprise et à la restitution des véhicules, tout en devant faire face à une demande au ralenti. Résultat : le taux de rotation de référence de 60 jours commence à déraper. Il flirterait désormais avec les 80 jours, selon les spécialistes interrogés.

La tendance est encore plus marquée sur le véhicule d’occasion électrique. Il atteindrait entre 90 et 150 jours ! Des modèles BEV qui représentent 1,6 % du marché de la seconde main, mais 4 % des VO de moins de 5 ans. Un chiffre qui pourrait doubler cette année pour les VO de moins de deux ans, d’après les prévisions du garantisseur Opteven qui parle de l’an 1 du véhicule d'occasion électrique.

La situation conduit à mettre en place des durées de LOA plus longues de manière à baisser artificiellement les loyers. D’autant que les VOE doivent composer avec la concurrence des modèles électriques neufs dont les loyers sont parfois inférieurs, et l’obsolescence des batteries.

Source : https://www.auto-infos.fr/article/d...ntis-et-son-reseau-de-concessionnaires.282094
 
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Dans la "vraie vie" de l’industrie et du commerce, les "grives" (CC, Agents et surtout clients au pouvoir d’achat en berne) ne chantent jamais comme les "merles" (dirigeants, actionnaires… et leurs "partitions" sur tableaux Excel…). :whistle:
 
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