L'ACEA vient de publier la répartition des différentes motorisations des véhicules particuliers (VP) au sein du marché de l'UE en 2022.
Sur un marché des VP de 9,25 millions :
* les motorisations essence thermiques représentent 3.371.153 unités, en baisse de 12,8%, et une part de marché de 36,10% ;
* les motorisations essence hybrides (qui intègrent les Full hybrides FHEV et les Mild hybrides MHEV) se sont écoulées à 2.089.653 unités, en hausse de 8.6% et représentent 22.6% du marché ;
* les motorisations diesel représentent 1.520.000 unités, en baisse de 19.7%, et détiennent une part de marché de 16.4% ;
* les motorisations 100% électriques sont à 1.123.778 unités, en hausse de 28%, et représentent une part de marché de 12.1% ;
* les motorisations hybrides rechargeables (PHEV) représentent 874.182 unités, en hausse de 1.2% pour une part de marché de 9.4%.
On mesure ici les tendances lourdes en matière d'électrification : les véhicules électrifiés ( BEV/PHEV/FHEV/MHEV) représentent en 2022 44 % du marché européen.
On peut également noter que :
* le PHEV ne perce pas et c'est un problème pour Stellantis qui a beaucoup parié sur ce type de motorisation : il est bien dommage que le groupe ne soit pas parvenu à proposer plus rapidement une version plus accessible en prix (Hybrid 180ch) sur davantage de modèles pour tenter de toucher un public plus important ;
* les motorisations hybrides non rechargeables (FHEV et MHEV) sont en croissance constante depuis plusieurs années et sont les mieux placées pour remplacer progressivement les versions thermiques. Elles ont l'avantage d'être bien plus accessibles en prix que les PHEV : en ce domaine, il est également dommage que Stellantis ne propose toujours aucune version FHEV et arrive aussi tardivement sur le marché avec le seul 1.2 MHEV.
Etonnant que le succès de Toyota, champion de l'hybride, n'ait pas provoqué de questionnements chez Stellantis...
* les VE sont en train de trouver progressivement leur place : après avoir proposé sa gamme basse en électrique, Stellantis va bientôt étoffer son offre avec des modèles plus gros : chez Peugeot il s'agira des e308, e408 et surtout les prochains e3008 et e5008 ;
* les motorisations thermiques essence et diesel représentent 52.5% du marché ; ce n'est pas rien, et l'abandon en rase campagne de ces motorisations n'est pas forcément une solution. Il est regrettable que Peugeot et Stellantis délaissent ce type de motorisations, notamment le diesel (retrait du diesel chez Peugeot annoncé pour fin 2024 et maintien d'ici là du seul 1.5 HDI 130ch sur certains modèles), alors que bon nombre de constructeurs européens et asiatiques continuent de proposer de nombreuses versions.
Sur un marché des VP de 9,25 millions :
* les motorisations essence thermiques représentent 3.371.153 unités, en baisse de 12,8%, et une part de marché de 36,10% ;
* les motorisations essence hybrides (qui intègrent les Full hybrides FHEV et les Mild hybrides MHEV) se sont écoulées à 2.089.653 unités, en hausse de 8.6% et représentent 22.6% du marché ;
* les motorisations diesel représentent 1.520.000 unités, en baisse de 19.7%, et détiennent une part de marché de 16.4% ;
* les motorisations 100% électriques sont à 1.123.778 unités, en hausse de 28%, et représentent une part de marché de 12.1% ;
* les motorisations hybrides rechargeables (PHEV) représentent 874.182 unités, en hausse de 1.2% pour une part de marché de 9.4%.
On mesure ici les tendances lourdes en matière d'électrification : les véhicules électrifiés ( BEV/PHEV/FHEV/MHEV) représentent en 2022 44 % du marché européen.
On peut également noter que :
* le PHEV ne perce pas et c'est un problème pour Stellantis qui a beaucoup parié sur ce type de motorisation : il est bien dommage que le groupe ne soit pas parvenu à proposer plus rapidement une version plus accessible en prix (Hybrid 180ch) sur davantage de modèles pour tenter de toucher un public plus important ;

* les motorisations hybrides non rechargeables (FHEV et MHEV) sont en croissance constante depuis plusieurs années et sont les mieux placées pour remplacer progressivement les versions thermiques. Elles ont l'avantage d'être bien plus accessibles en prix que les PHEV : en ce domaine, il est également dommage que Stellantis ne propose toujours aucune version FHEV et arrive aussi tardivement sur le marché avec le seul 1.2 MHEV.
Etonnant que le succès de Toyota, champion de l'hybride, n'ait pas provoqué de questionnements chez Stellantis...

* les VE sont en train de trouver progressivement leur place : après avoir proposé sa gamme basse en électrique, Stellantis va bientôt étoffer son offre avec des modèles plus gros : chez Peugeot il s'agira des e308, e408 et surtout les prochains e3008 et e5008 ;
* les motorisations thermiques essence et diesel représentent 52.5% du marché ; ce n'est pas rien, et l'abandon en rase campagne de ces motorisations n'est pas forcément une solution. Il est regrettable que Peugeot et Stellantis délaissent ce type de motorisations, notamment le diesel (retrait du diesel chez Peugeot annoncé pour fin 2024 et maintien d'ici là du seul 1.5 HDI 130ch sur certains modèles), alors que bon nombre de constructeurs européens et asiatiques continuent de proposer de nombreuses versions.
