et les terres agricole devenir des champs de betterave
⇒La France est le
1er producteur européen d’alcool éthylique avec 32% de la production soit deux fois plus que l’Allemagne qui est deuxième. Cet alcool est destiné pour 1/3 aux usages traditionnels (boissons, parfums, pharmacie, industrie) et pour 2/3 au marché des carburants (bioéthanol).
La France
exporte 30% de sa production d’éthanol pour les carburants, notamment en Allemagne.
⇒Le bioéthanol français est produit quasiment exclusivement avec de la
biomasse provenant de France : betterave et résidus de transformation du sucre, blé fourrager et résidus de transformation de l’amidon, ainsi que maïs et résidus viniques.
La transformation de la biomasse en alcool est réalisée dans des
plateformes industrielles, des bioraffineries, dont des sucreries et des amidonneries, dont les débouchés sont, en synergie,
l’alimentation humaine, l’alimentation animale, les
matériaux et produits chimiques biosourcés et l’
énergie. Ces bases industrielles permettent des
développements futurs.
La filière française du bioéthanol représente
8 900 emplois, et bien plus avec les secteurs associés.
⇒Une même
betterave à sucre fournit
à la fois du sucre pour l’
alimentation humaine, de la pulpe pour l’
alimentation animale et de l’alcool pour les boissons, les
produits biosourcés et les
carburants, et parfois du CO2 biosourcé.
Un même grain de
blé fournit
à la fois de l’amidon pour l’alimentation humaine et d’autres usages, des protéines (drêches) pour l’alimentation animale et de l’alcool pour les boissons, les produits biosourcés et les carburants, et parfois du dioxyde de carbone (CO2) biosourcé.
Un même grain de
maïs fournit
à la fois des protéines (drêches) pour l’alimentation animale, de l’alcool pour les carburants et du CO2 biosourcé pour les boissons gazeuses.
La production du bioéthanol et de ses coproduits alimentaires provient de
1% de la surface agricole utile française.
⇒Le bioéthanol français
économise plus de 50% de CO2 par rapport à l’essence fossile, en analyse de cycle de vie. Au total, la production française de bioéthanol
économise chaque année 1 million de tonnes de CO2 par rapport à l’essence fossile ce qui revient à
500 000 voitures sans CO2.