Samedi, je suis allé cherché mon 5008 chez nos amis les Wallons (tant qu'il en reste).
2 heures de Thalys pour une réduction de 17% par rapport au prix en France, ça vaut la peine.
A l'arrivée dans le ventre de la baleine (la nouvelle gare de Liège, sublime), mon CC m'attendait pour m'emener prendre réception de ma nouvelle voiture.
Quelques minutes de trajet en 3008, et je suis face à mon futur véhicule. Je donne les plaques réalisées en France pour montage, signe les derniers papiers et reçois les explications relatives à la conduite du 5008.
Grâce à ce forum, j'ai également pu vérifier si les barres de toit étaient bien en place, pas de problème. Pas de bosses ni rayures et toutes les options souhaitées.
J'ai essayé la nouvelle venue sur de cours trajets avant de rentrer à Paris, voici mes premières impressions
Tout d'abord, à l'arrêt, la qualité perçue est tantôt bonne, tantôt plus mitigée : visuellement, on est face à un grand et gros tableau de bord, mais beaucoup de plastiques durs donnent une impression de low-cost. Par exemple l'absence d'ébavurage des orifices de plastique à la base du pare-brise choque.
Le contact du "cuir" du volant me donne à penser que la vache qui a fourni cette peau doit plutôt provenir d'un baril de pétrole que des prés du Limousin. Passons et jouons un peu avec tous les boutons. Je commence par le toit. DJIIIIIII ... Pas mal, pour les passagers arrière. Ca amusera les enfants 3 minutes, mais avec ce toit ouvert, les beaux compteurs cerclés de chrome reflètent le ciel et deviennent illisibles.
Paramétrage du vaisseau spatial effectué, je me lance pour un tour. Sur un revètement lisse, le 5008 est très silencieux. Sur les nids-de-poule wallons (les poules wallonnes sont balèses pour faire autant de nids de cette profondeur) le confort est viril. Les petites routes se laissent apprivoiser et c'est même une certaine agilité qui est ressentie malgré le poids du bestiau. La boîte est cependant accrocheuse et il est très difficile de passer la 6eme.
Arrêt à la station d'essence. La trappe est à gauche, bonne idée, la majorité des voitures l'ayant à droite, cette position est un coupe file devant les pompes. Ne pas oublier la clef, le bouchon semble sorti d"un stock des années 80. Il faut ensuite l'accrocher à la trappe le nez en l'air. Pas pratique quand il pleut. Le passage en mode économie d'énergie électrique fait hurler les enfants car tout s'éteint après 2 minutes. Hé hé, génial pour retirer les nintendos. Je me prends un soda caféiné pour la route. Où sont les porte-cannettes ? J'ai beau chercher, je n'en vois qu'un, pour les passagers arrière, sous les accoudoirs, à la place du cendrier. Je voudrais d'ailleurs bien voir comment font les fumeurs pour utiliser ce cendrier.
J'essaie ensuite le GPS qui, comparé à mon vieux Tomtom me semble complètement obsolète. Pas de radars, la carte toujours orientée au nord, un graphisme viellot... Décevant.
Vient ensuite le moment d'écouter la radio. Venant d'un Sony MP3 8HP, je trouve le son plat et nasillard, quelque soit le règlage, mais une voiture n'est pas un auditorium. C'est quand même dommage car les bruits d'air et de roulement sont bien contenus - excepté sur le béton et les saignées transversales.
Petit passage par la case enfants : le verouillage des portes arrière manuel est présent mais inopérant. Il va faloir éduquer ma petite fille à ne pas ouvrir la porte n'importe où et n'importe quand.
Essai des places du 3eme rang : le siège de droite ne bascule pas. Je me replonge dans le manuel : il faut dans ce cas aller dans le coffre et tirer sur la poignée rouge. Un peu de ramping et on y arrive, mais le sège ne bascule toujours pas. J'avais déjà constaté ce problème lors de mon essai, il doit s'agir d'un problème récurrent. Le démontage du cache-bagage est peu aisé, mais simple en comparaison de son remisage derrière les dossiers des strapontins. Les essayeurs parlaient de places de dépannage ou résevées aux enfants, je dirais plutôt de place de dépannage et réservées aux enfants.
Puis le soir venu, on allume les lumières... là, on voit bien les compteurs, très jolis. Dommage que les reflets du tableau de bord le jour se transforment en reflets des petites lumières la nuit.
Le retour à Paris permet de me rendre compte du confort sur long trajet. Les sièges manquent un peu de longueur d'assise, et finissent par se faire sentir au millieu des cuisses. Le rembourrage est ferme, le tissu basique. Les tapis de coffre sont très fragiles, à protéger rapidement. La consommation est encore un peu élevée (8,2 l/100 à 110 maxi, c'est beaucoup, mais le moteur doit se roder, j'imagine).
Arrivé à Paris, le TMC commence à m'envoyer un peu partout, il vaut mieux savoir où l'on va, d'autant plus que le recalcul prend un temps considérable, suffisant pour dépasser la bretelle où il aurait fallu sortir. Les annonces se superposent à la radio : c'est musique OU navigation. Le radar avant bipe dans les embouteillages et le gadget de vision tête haute persiste à dire que je roule trop près. Jeuu sais.
Arrivé, je coupe le contact, et c'est le concert des moteurs électriques : le GPS, la vision tête haute, les rétros...
Je suis obligé de fermer et ouvrir les portes plusieurs fois avec la télécommande pour pouvoir ouvrir la porte arrière. Encore un mystère.
Je quitte ce nouvel engin un peu déçu, je m'attendais à mieux...
Les +
Silence sur route billard
Agilité pour la taille de l'engin (mais tire à droite)
Vision tête haute de la vitesse
Les -
Boite accrocheuse, imprécise. 6eme tres difficile à verrouiller
Plastiques low cost, bruits de mobilier sur route dégradée, tapis fragiles, finition légère
Radio bas de gamme, GPS de 1ere génération
Reflets importants sur les compteurs et dans le pare-brise
Détails de conception : bouchon de réservoir de 504, tenderet inrangeable, plancher de coffre accordéon, boite a gant (le singulier est de rigueur, il n'y a pas la place pour 2 gants), espaces de rangement.
2 heures de Thalys pour une réduction de 17% par rapport au prix en France, ça vaut la peine.
A l'arrivée dans le ventre de la baleine (la nouvelle gare de Liège, sublime), mon CC m'attendait pour m'emener prendre réception de ma nouvelle voiture.
Quelques minutes de trajet en 3008, et je suis face à mon futur véhicule. Je donne les plaques réalisées en France pour montage, signe les derniers papiers et reçois les explications relatives à la conduite du 5008.
Grâce à ce forum, j'ai également pu vérifier si les barres de toit étaient bien en place, pas de problème. Pas de bosses ni rayures et toutes les options souhaitées.
J'ai essayé la nouvelle venue sur de cours trajets avant de rentrer à Paris, voici mes premières impressions
Tout d'abord, à l'arrêt, la qualité perçue est tantôt bonne, tantôt plus mitigée : visuellement, on est face à un grand et gros tableau de bord, mais beaucoup de plastiques durs donnent une impression de low-cost. Par exemple l'absence d'ébavurage des orifices de plastique à la base du pare-brise choque.
Le contact du "cuir" du volant me donne à penser que la vache qui a fourni cette peau doit plutôt provenir d'un baril de pétrole que des prés du Limousin. Passons et jouons un peu avec tous les boutons. Je commence par le toit. DJIIIIIII ... Pas mal, pour les passagers arrière. Ca amusera les enfants 3 minutes, mais avec ce toit ouvert, les beaux compteurs cerclés de chrome reflètent le ciel et deviennent illisibles.
Paramétrage du vaisseau spatial effectué, je me lance pour un tour. Sur un revètement lisse, le 5008 est très silencieux. Sur les nids-de-poule wallons (les poules wallonnes sont balèses pour faire autant de nids de cette profondeur) le confort est viril. Les petites routes se laissent apprivoiser et c'est même une certaine agilité qui est ressentie malgré le poids du bestiau. La boîte est cependant accrocheuse et il est très difficile de passer la 6eme.
Arrêt à la station d'essence. La trappe est à gauche, bonne idée, la majorité des voitures l'ayant à droite, cette position est un coupe file devant les pompes. Ne pas oublier la clef, le bouchon semble sorti d"un stock des années 80. Il faut ensuite l'accrocher à la trappe le nez en l'air. Pas pratique quand il pleut. Le passage en mode économie d'énergie électrique fait hurler les enfants car tout s'éteint après 2 minutes. Hé hé, génial pour retirer les nintendos. Je me prends un soda caféiné pour la route. Où sont les porte-cannettes ? J'ai beau chercher, je n'en vois qu'un, pour les passagers arrière, sous les accoudoirs, à la place du cendrier. Je voudrais d'ailleurs bien voir comment font les fumeurs pour utiliser ce cendrier.
J'essaie ensuite le GPS qui, comparé à mon vieux Tomtom me semble complètement obsolète. Pas de radars, la carte toujours orientée au nord, un graphisme viellot... Décevant.
Vient ensuite le moment d'écouter la radio. Venant d'un Sony MP3 8HP, je trouve le son plat et nasillard, quelque soit le règlage, mais une voiture n'est pas un auditorium. C'est quand même dommage car les bruits d'air et de roulement sont bien contenus - excepté sur le béton et les saignées transversales.
Petit passage par la case enfants : le verouillage des portes arrière manuel est présent mais inopérant. Il va faloir éduquer ma petite fille à ne pas ouvrir la porte n'importe où et n'importe quand.
Essai des places du 3eme rang : le siège de droite ne bascule pas. Je me replonge dans le manuel : il faut dans ce cas aller dans le coffre et tirer sur la poignée rouge. Un peu de ramping et on y arrive, mais le sège ne bascule toujours pas. J'avais déjà constaté ce problème lors de mon essai, il doit s'agir d'un problème récurrent. Le démontage du cache-bagage est peu aisé, mais simple en comparaison de son remisage derrière les dossiers des strapontins. Les essayeurs parlaient de places de dépannage ou résevées aux enfants, je dirais plutôt de place de dépannage et réservées aux enfants.
Puis le soir venu, on allume les lumières... là, on voit bien les compteurs, très jolis. Dommage que les reflets du tableau de bord le jour se transforment en reflets des petites lumières la nuit.
Le retour à Paris permet de me rendre compte du confort sur long trajet. Les sièges manquent un peu de longueur d'assise, et finissent par se faire sentir au millieu des cuisses. Le rembourrage est ferme, le tissu basique. Les tapis de coffre sont très fragiles, à protéger rapidement. La consommation est encore un peu élevée (8,2 l/100 à 110 maxi, c'est beaucoup, mais le moteur doit se roder, j'imagine).
Arrivé à Paris, le TMC commence à m'envoyer un peu partout, il vaut mieux savoir où l'on va, d'autant plus que le recalcul prend un temps considérable, suffisant pour dépasser la bretelle où il aurait fallu sortir. Les annonces se superposent à la radio : c'est musique OU navigation. Le radar avant bipe dans les embouteillages et le gadget de vision tête haute persiste à dire que je roule trop près. Jeuu sais.
Arrivé, je coupe le contact, et c'est le concert des moteurs électriques : le GPS, la vision tête haute, les rétros...
Je suis obligé de fermer et ouvrir les portes plusieurs fois avec la télécommande pour pouvoir ouvrir la porte arrière. Encore un mystère.
Je quitte ce nouvel engin un peu déçu, je m'attendais à mieux...
Les +
Silence sur route billard
Agilité pour la taille de l'engin (mais tire à droite)
Vision tête haute de la vitesse
Les -
Boite accrocheuse, imprécise. 6eme tres difficile à verrouiller
Plastiques low cost, bruits de mobilier sur route dégradée, tapis fragiles, finition légère
Radio bas de gamme, GPS de 1ere génération
Reflets importants sur les compteurs et dans le pare-brise
Détails de conception : bouchon de réservoir de 504, tenderet inrangeable, plancher de coffre accordéon, boite a gant (le singulier est de rigueur, il n'y a pas la place pour 2 gants), espaces de rangement.