Mesures
Peugeot-Sochaux stoppe le travail du week-end
Le groupe français vient d’annoncer que son usine arrêtera le 24 août prochain son système de travail week-end (VSD) en raison d'un contexte économique médiocre.
Les quelque 1.500 salariés de l’usine PSA de Sochaux qui avaient accepté en juin dernier le système du "VSD" (vendredi-samedi-dimanche) et qui travaillaient l'après-midi du vendredi et du samedi ainsi que la nuit du dimanche, soit autour de 26 heures hebdomadaires, vont devoir reprendre les horaires traditionnels.
En 2002, le système VSD avait été présenté par la direction de Sochaux comme une "solution transitoire" pour répondre au succès de la Peugeot "307" en fabriquant 1.400 modèles supplémentaires chaque semaine et en attendant une réorganisation de la production. « Le VSD était prévu pour demeurer en place environ 18 mois, nous l'arrêtons un peu plus tôt en raison d'un contexte économique médiocre sur le marché moyen et haut de gamme qui atteint les ventes des Peugeot 406 et 607 », a indiqué Jean-Charles Lefèvre, responsable communication du constructeur.
Une production en diminution
Parallèlement le journal L’Alsace a annoncé que l’usine sochalienne tournera en non stop cet été non pas avec trois mais deux équipes, et ce pendant toute la période d'étalement des congés, qui va du 12 juillet à fin août. Pendant ces neuf semaines, il n'y aura pas d'équipe de nuit afin « d'adapter la production du site aux marchés », a souligné Alain Hamm, directeur de Peugeot-Citroën Sochaux. La production du site diminuera donc « un peu » à compter du 24 août prochain avec la disparition du VSD, puis au cours du premier semestre 2004 avec la disparition programmée de la 406 produite à raison de 450 véhicules jour. Mais, cette baisse sera compensée partiellement par l'assemblage de la 307 Coupé Cabriolet en série à partir de juillet. Ce véhicule de prestige sera produit à plus de 200 unités jour d'ici à la fin de l'année, tandis que la 307 tous modèles confondus doit, selon Alain Hamm, « n'être pas globalement ralenti. » Alain Hamm a cependant reconnu que la baisse des marchés entraîne un ralentissement de la production au plan local et des mesures d'ajustement.
