Test du jeu Gran Turismo Sport (1/2) : un GT sauce Driveclub

Gran Turismo Sport
Le dernier opus de la franchise Gran Turismo

Il s’agit de l’événement de la rentrée dans le monde du jeu vidéo automobile. Le nouveau Gran Turismo, baptisé Sport, est disponible dans les rayons depuis le 18 octobre dernier (en exclusivité sur la console PlayStation 4), et nous avons comme beaucoup d’entre vous craqué ! Il faut dire qu’à la rédaction, nous sommes plutôt amateurs de ce genre de loisirs, et Peugeot étant plutôt bien représenté dans le jeu, cela nous a aussi envie de réaliser ce test, un peu différents de nos habituels essais des véhicules de la gamme Peugeot.

Et comme son nom l’indique, ce nouvel opus de la franchise fait la part belle aux véhicules et à l’univers sportifs ! Nous aurons le temps d’y revenir dans la seconde partie de notre test, mais pour résumer, il y a beaucoup de petits changements qui distinguent Gran Turismo Sport de ses prédécesseurs numérotés. Il est donc temps de regarder ça de plus près. Dans cette première partie, nous allons parler de la mécanique du jeu et du mode 1 joueur, qui n’est pas si oublié que ça.

Des menus à l’esthétique très aboutie

Il faut dire que Gran Turismo Sport était particulièrement attendu. Premier opus proposé sur la PlayStation 4, la sortie du jeu a été plusieurs fois repoussée, les équipes de production ne le trouvant pas assez abouti sur les premières versions. Mais cette fois-ci, cela a été vraisemblablement la bonne, et nous avons pu commander le jeu sur notre boutique en ligne (et employeur) préférée. Et première bonne nouvelle, nous n’avons pas reçu l’édition classique, mais la Day One Edition, apportant quelques petits bonus. Un petit geste appréciable, d’autant plus que nous avons obtenu le jeu pour à peine 52€, un bon rapport qualité-prix pour un jeu exclusif exploitant une grosse franchise.

Gran Turismo Sport
Un menu principal particulièrement léché

Bref, il est donc temps d’insérer le Blu-Ray si longtemps attendu dans le lecteur, et se faire la main sur le jeu. A noter qu’il nécessite environ 70Go sur le disque dur de la console pour fonctionner. Et la première chose qui nous frappe, c’est d’abord la beauté des menus qui nécessite que l’on s’y attarde quelques lignes, avant de passer au cœur du sujet, à savoir les voitures et la course. En faisant évoluer les menus à notre goût peu esthétiques de Gran Turismo 6, les équipes de développement ont créé une véritable beauté esthétique, avec une bande son d’ambiance particulièrement soignée (nous pouvons découvrir plus d’une centaine de titres pour tous les goûts, et qui s’adaptent aux ambiances de course). Les différentes rubriques sont clairement identifiées, toutes les animations sont fluides, et cette ambiance sombre apporte une touche de haut de gamme toujours bienvenue. A ce niveau, on se réjouit du report de sortie du jeu et notre première impression fait état d’un opus particulièrement aboutie. On apprécie également le petit côté encyclopédique de l’accueil, avec des petits rappels de grands moments de l’histoire automobile, culturelle ou politique au niveau mondial.

Voitures et circuits : Gran Turismo light ?

Mais l’essentiel de notre Gran Turismo Sport est ailleurs, et comme dans tout bon jeu de voitures qui se respecte, nous recherchons rapidement les bolides que nous pourrons piloter et sur quels circuits. Et c’est bien là la première mauvaise surprise de Gran Turismo, qui nous avait habitué à plus de 1200 véhicules, et une bonne quarantaine de circuits, disponibles dans plusieurs tracés et conditions météorologiques différents. Car, comme nous l’avons indiqué dans le sous-titre, sur ce point, Gran Turismo Sport est light, très light.

Gran Turismo Sport
Peu de circuits, une majorité fictifs, qui se débloquent progressivement

En attendants les DLC et mises à jour augmentant le nombre de véhicules jouables et de circuits (réels, si possible) promis, il ne faut donc compter que sur 162 voitures, et seulement 22 circuits disponibles dans 38 tracés en tout. Et sur les 162 voitures, nous retrouvons beaucoup de « doublons », puisqu’une même voiture peut être disponible dans plusieurs versions, comme la Peugeot RCZ (la RCZ GT-Line de série, et ses déclinaisons fictives Group3, Group3 Road Car, Group4 et GroupB Rally Car). C’est vraiment dommage, car quand on pense à Gran Turismo, on s’attend justement à une grande diversité, acquise au fil des opus.

Côté voitures, il y a quand même des bonnes nouvelles puisque sport oblige, le jeu nous épargne les Honda Jazz et autres Ford Ka anémiques, qui en devenaient anecdotiques dans les versions précédentes du jeu. Adieu également le nombre innombrable de  Nissan Skyline proposées dans le garage, qui brouillait quelque peu le message de diversité (il y en avait pas loin de 50 différentes dans Gran Turismo 6). Aussi, les graphismes des autos sont vraiment époustouflants, ce qui aide à relativiser leur faible nombre. Les proportions et lignes techniques sont bien respectées, on ne constate pas de crénelage, et les vues intérieures sont de haut niveau (même s’il y a quelques loupés, comme les aérateurs de la Peugeot 208 GTi by Peugeot Sport par exemple). Et en plus, la marque Peugeot est pour une fois bien représentée dans le jeu, avec des propositions sur toutes les catégories et à tous les niveaux de puissance. Seuls regrets, l’absence de la Peugeot 308 GTi by Peugeot Sport ou de la Peugeot RCZ-R, qui auraient permis une offre intermédiaire, entre les 2 véhicules de série, plafonnant à 200 chevaux, et les véhicules de compétition, ou de véhicules plus anciens, comme les Peugeot 905 ou Peugeot 205 T16, pourtant présentes dans les opus précédents.

Gran Turismo Sport
On se croirait presque au volant d’une vraie Peugeot RCZ

Concernant les circuits, nous serons plus sévères, car ce sont les tracés qui font la réelle diversité et l’attrait du jeu sur la durée. Et là, il y a de quoi être déçu. Déjà par le nombre de circuits proposés. Nous faisons tout de même assez rapidement le tour des 19 circuits proposés, surtout quand dans le lot, nous retrouvons déjà 3 ovales (Northern Isle Speedway, Blue Moon Bay Speedway et BB Raceway). Ajoutons à cela des tracés fictifs, et il ne reste que le Nürburgring, Brands Hatch et le circuit de Suzuka en tracés réels. Même si les tracés fictifs sont très jolis (même s’il ne faut pas regarder trop loin dans l’environnement, la végétation et les arbres sont modélisés en 2D et font clairement tâche dans le jeu, et certains bâtiments en circuits urbains sont simplistes, et ce sera notre seconde critique sur les circuits), on ne peut que regretter et subir l’absence de circuits emblématiques de la franchise et des compétitions automobiles, comme le mythique Laguna Seca, le Circuit de la Sarthe (pourtant présent dans le mode photo !), le circuit de Monaco, ou encore l’Indianapolis Motor Speedway (celui-ci, c’est d’autant plus bête que les concepts Peugeot Vision Gran Turismo sont aussi un hommage à la victoire de la marque aux 500 miles… d’Indianapolis !). C’est pour nous le premier vrai point noir du jeu. Ses concurrents, Forza Motorsport 7 et Project Cars 2 en tête, n’ont pas été aussi chiches sur ce plan là.

Enfin, il est vraiment décevant que Polyphony Digital ait abandonné le système météorologique des versions 5 et 6 de Gran Turismo, permettant une ambiance en temps réel dans le jeu, et la possibilité d’avoir de la pluie ou de la neige. Dans Gran Turismo Sport, on peut certes choisir le moment de la journée pour chaque course, mais rien n’est personnalisable, ce qui enlève tout attrait à cette fonction, à l’exception du choix entre le jour et la nuit, changeant véritablement l’ambiance de course.

Gameplay : le mode Solo allégé dans Gran Turismo Sport

Maintenant que nous avons fait plus amples connaissances avec nos partenaires à 4 roues et nos espaces de jeu, venons en à la partie sérieuse, que sont les modes Solo et multijoueurs. Car c’est véritablement là que Gran Turismo Sport marque une véritable rupture avec les anciens jeux de la franchise, en inversant la priorité entre les 2 modes de jeu. Si nous parlerons du mode multijoueur dans la seconde partie de notre test, attardons nous sur le mode Solo et quelques nouveautés partagées par les 2 modes.

Gran Turismo Sport
La boutique permet d’échanger ses Miles contre des voitures introuvables dans le Centre des Marques, et d’éléments de personnalisation pour l’éditeur de livrées

Quelques fonctionnalités sont néanmoins transversales aux 2 modes de jeu, comme les objectifs de distance parcourue journalière, ou le nouveau système de monnaie. Car dans Gran Turismo Sport, il y a désormais 2 monnaies bien distinctes, qui ont 2 objectifs également différents. Si les traditionnels crédits de jeu sont toujours présents, et permettent principalement d’acquérir de nouvelles voitures pour diversifier les courses, les Miles font leur apparition. Obtenus proportionnellement à la distance parcourue dans chaque course (solo ou multijoueur) et mission de pilotage, ils sont échangeables principalement dans la boutique Echange de Miles, une belle nouveauté de ce Gran Turismo Sport. Dans cette boutique, vous pourrez acquérir des voitures introuvables ailleurs, comme des Safety Cars, mais aussi divers éléments de personnalisation, comme des jantes, des stickers, des teintes pour la carrosserie, ou des tenues de pilote utilisables ensuite dans l’éditeur de livrée, autre grosse nouveauté dont nous parlerons plus tard. Et point positif, les Miles peuvent s’acquérir assez vite, permettant notamment d’acheter les 2 voitures proposées avant que les propositions soient renouvelées.

Pour que nous jouions régulièrement, les éditeurs du jeu ont également mis en place le Marathon de pilotage, qui comptabilise les kilomètres parcourus chaque jour. Et si vous parcourez au moins l’équivalent d’un marathon tous les jours (soit 42,195km), le jeu vous offre une voiture. De quoi donner une motivation supplémentaire pour jouer souvent, même si cela peut enlever de l’attrait au système d’achat via les crédits.

Dernière nouvelle fonctionnalité fondamentale dans le jeu, et qui prend le pli de l’aspect communautaire, le système d’expérience et de niveaux. En participant aux courses et diverses missions, vous accumulez des points d’expériences, qui vous font progresser dans l’échelle de niveaux, vous permettant de débloquer progressivement tous les circuits, et autres petits bonus pour les livrées. Ensuite, votre niveau est affiché dans votre profil, pour vous comparer avec vos amis et autres joueurs PSN qui jouent également à Gran Turismo Sport. Il existe également une bibliothèque publique pour exposer vos plus beaux clichés et tours de circuits, ainsi qu’un fil d’actualité, pour surfer sur la tendance des réseaux sociaux.

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Campagne : un apprentissage de la conduite complet et ludique

Le mode Solo de Gran Turismo Sport était autrefois LE centre névralgique de la franchise Gran Turismo. Dans cet opus, il est principalement représenté par les modes Arcade et Campagne, regroupant respectivement des courses contre l’IA, et diverses missions de pilotage et apprentissage de la conduite.

Gran Turismo Sport
Le menu Expérience du Circuit vous permet de maîtriser les différents tracés

Et si je vous parle apprentissage, vous allez penser aux traditionnels permis, qui ont longtemps fait la renommée des Gran Turismo depuis le premier opus, sorti en 1997. Et bien en fait, c’est tout le menu Campagne qui le remplace, pour faire simple. Dans cette section, vous retrouverez d’abord toute l’école de conduite, qui regroupe les anciens permis en tant que tel, avec 3 niveaux de difficulté. Des épreuves globalement plus faciles à réaliser qu’auparavant, puisqu’obtenir la médaille d’or sur les premières épreuves est possible dès le premier essai. Et bien sûr, vous gagnez une voiture toutes les 8 épreuves avec au moins la médaille de bronze (dans l’absolu, inutile de chercher la médaille d’or, vous obtenez la même quoi qu’il arrive). Nous dirions que c’est dans ce menu que l’on retrouve le plus l’esprit Gran Turismo, avec la traditionnelle épreuve des cônes, légèrement repensée, et les cours de trajectoire ou de départ-arrêté. La voiture est toujours imposée, et obtenir la médaille d’or à toutes les épreuves vous prendra déjà quelques heures. Même si ces épreuves ne sont plus obligatoires pour jouer, elles sont néanmoins intéressantes à faire, pour vous améliorer dans votre conduite et réaliser des meilleurs temps, pour gagner plus d’argent plus rapidement.

Bienvenue à l'école de conduite de Gran Turismo Sport

Le menu de l'école

Un descriptif de l'épreuve de conduite

Des départ-arrêtés

L'or est facilement obtenable

64 Missions de pilotage vous sont également proposées, et vous proposent divers défis à réaliser, pour vous aider à vous surpasser. Entre autres, là encore des défis avec des cônes à renverser, des dépassements sans accident, des files de voitures à remonter pour terminer en pole position dans un temps imparti etc. Ici, le principal attrait est de vous faire acquérir de l’expérience et des crédits de façon un peu plus ludique, et diversifier votre façon de piloter. Pour varier un peu les plaisirs, certains défis vous proposent d’utiliser des véhicules de votre garage, et comme pour l’école de conduite, vous obtiendrez une voiture tous les 8 défis réussis. Là encore, seul le bronze suffit pour avancer et avoir les récompenses. En gagnant l’or, vous obtiendrez seulement plus de crédits, ce qui peut être appréciable. A noter que ce menu n’est pas sans rappeler les missions de pilotages proposées depuis Gran Turismo 4.

Un visuel qui annonce la couleur

Objectif : finir premier

Plusieurs vues sont disponibles

Beaucoup d'informations à l'écran

Le premier nous a quand même distancé

L'argent du premier coup !

Une belle récompense pour une seconde place

Enfin, petite nouveauté sur le plan de l’apprentissage de la conduite, le menu Expérience du circuit, qui est une bonne surprise. Accentuant la quête de la performance et le côté sportif, il vous propose de vous faire la main sur l’ensemble des circuits du jeu, en vous faisant acquérir les meilleures techniques pour prendre certains virages clés, et améliorer votre temps au tour, indispensable pour gagner des courses en mode multijoueur. Alors bien sûr, plus le circuit est long, plus il y aura de missions, et c’est bien tout l’intérêt de ce menu. Si apprendre à maîtriser un ovale est peu intéressant, car très rapide et peu propice aux techniques compte-tenu du tracé, une bonne maîtrise du Nurburgring est par contre un gros plus en course. Ce mode de jeu est d’autant plus intéressant que l’on peut gagner assez rapidement beaucoup de crédits, nécessaires pour acheter les véhicules les plus puissants, mais aussi les plus chers. Et gros plus, si les futurs DLC apportent de nouveaux circuits, cela fera de cette partie du jeu une vraie section évolutive, où l’on devra revenir régulièrement.

Des virages et des circuits à connaître sur le bout des doigts

Beaucoup d'épreuves pour maîtriser le circuit le plus long du jeu

En résumé, Gran Turismo Sport n’oublie pas les fondamentaux de la franchise et c’est une bonne chose. Même si nous regrettons leur côté facultatif pour progresser dans le jeu (la réussite de tous les défis pour débloquer les circuits en mode Arcade plutôt que par le gain de niveau aurait pu être plus sympathique), ils sont tout de même un point de passage obligé si vous voulez devenir un vrai pilote et arrêter de mordre l’herbe à chaque virage !

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Arcade : un mode simpliste et pas toujours pertinent

Si vous souhaitez faire des courses le plus vite possible, le mode Arcade est là pour vous. C’est d’ailleurs le plus gros morceau du mode Solo de Gran Turismo Sport, puisque c’est dans ce menu que vous pourrez faire des tours de tous les circuits proposés par le jeu, seul ou à 2 joueurs en local. Par contre, il faudra que vous oubliez vos petites habitudes de Gran Turismo, car autant le dire tout de suite, le mode Arcade n’apporte pas véritablement quelque chose au jeu, bien qu’il soit indispensable dans un jeu de voitures digne de ce nom.

Peugeot 208
Des courses classiques dans Gran Turismo Sport

Le jeu ne proposant plus de mode Carrière avec des championnats contre l’IA, ce sont donc majoritairement des courses simples en one-shot que vous pourrez faire dans le menu idoine. Vous savez, le mode de jeu qui était relégué dans un coin dans les opus précédents. Ici, vous choisissez votre circuit, le temps qu’il fera pendant la course, votre voiture et sa transmission (manuelle ou automatique), le niveau de difficulté, influant sur le nombre de tours, le différentiel de puissance entre vous et l’IA, et les récompenses, et c’est parti. Vous faites la course, vous gagnez, vous passez à la suivante et basta. Venir à bout de ce mode sera long car il faut faire 3 fois chaque circuit, mais rien d’insurmontable, loin de là. Il y a 19 concurrents sur la piste avec vous, et 1 seul dans les courses de rallye. Les tracés de rallye qui sont oubliables d’ailleurs, les développeurs n’ayant pas créé de mode spécifique qui aurait pu avoir un certain attrait, avec un côté championnat du monde WRC. En plus, le comportement des voitures n’est vraiment pas terrible dans ce mode, le patinage étant trop prononcé. Alors que c’est plutôt convaincant sur les circuits goudronnés classiques. Reste le comportement de chaque voiture à mieux personnaliser, leur bruit étant trop similaire entre toutes les voitures.

Profitons-en pour parler de l’IA, qui contrôle vos concurrents lors des courses solo. Longtemps jugé le plus gros point faible de la franchise Gran Turismo, il s’améliore globalement dans ses interactions avec vous pendant les courses. Même s’il n’est pas particulièrement agressif, et que les concurrents n’ont pas vraiment tendance à se doubler entre eux, en réglant le niveau de difficulté, ils peuvent devenir plus agressifs qu’auparavant et chercher à vous doubler quand ils sont derrière vous. Aussi, ils adaptent un peu leur trajectoire dans les virages, et ne vous foncent plus dedans comme avant lorsqu’il faut piler pour affronter une épingle. Mais dès que l’on n’attaque plus, on voit clairement que les voitures n’ont pas vraiment envie de dévier de leur trajectoire prédéfinie. Au final, il y a peu de mouvement dans le classement, et gagner est relativement facile.


Le menu des circuits

A vous de choisir

Méca ou auto, vous avez le choix

Instrumentation complète et rétroviseur

Joli, mais clairement pas la plus pratique des vues du jeu

Vue du toit

Ce n'est pas la vue idéale

Quelques options modifiables en cours

Gagné !

Bon à savoir : un bonus est attribué en cas de course parfaite

Un résumé à la fin de chaque course

Le classement ne bouge pas beaucoup

La fin du peloton

Vous pouvez visionner la rediffusion à la fin de la course

Histoire d’ajouter un peu de piment et de personnalisation, vous pourrez créer des Courses personnalisées, vous permettant d’influer sur les principaux paramètres de la course (nombre de tours et de concurrents, le mode de départ, la prise en compte de l’usure des pneumatiques et la consommation de carburant, la catégorie des véhicules, les pénalités etc.). Nous vous conseillons d’ailleurs ce mode plutôt que le mode Arcade classique, puisque vous pourrez concevoir des courses longues, nécessitant des arrêts aux stands, le respect des drapeaux de course etc.

Des courses entièrement personnalisables

Dans le menu Contre la montre, le nom de la section parle d’elle-même. Ici rien à signaler, vous êtes tout seul et jouez contre votre fantôme dès le second tour. Le but étant d’améliorer votre temps au tour, et peut servir de bon entraînement avant de tenter le mode multijoueurs. Vous gagnez tout de même dans ce mode un peu d’argent et accumulez de l’expérience. Ce qui n’est pas rien au final. Le mode Contre la montre est également l’opportunité de réaliser de belles rediffusions, mettant en avant vos talents de pilote. Rediffusions qui sont toujours aussi belles, et qui font la force de la franchise Gran Turismo. Ils sont réussi à en faire de véritables petits films dynamiques, que l’on peut ensuite partager avec les autres joueurs dans le jeu, ou sur les réseaux sociaux.

Vous pouvez enregistrer et partager vos rediffusions

Passons rapidement sur le mode Défis Dérapages, sans grand intérêt. Si le drift fait partie intégrante aujourd’hui du sport auto, largement démocratisé par la franchise Need For Speed, ici on sent que ce n’était pas la priorité des développeurs, et qu’il fallait meubler un peu le mode Solo. Dans ce mode, il faut donc réaliser des drifts, et obtenir plus de 2000 points sur les virages sélectionnés pour gagner de l’argent et valider l’épreuve. Mais là encore, on ne peut rien personnaliser, ce sont toujours les mêmes segments de circuit qui sont utilisés pour réaliser les drifts, et il n’y a aucune compétition. Pourtant, avec un système de défi, cela aurait pu être une partie du jeu plutôt sympa, dommage. Et inutile de faire ça pour gagner de l’argent rapidement, ça ne rapporte quasiment rien.

L'épreuve commence au niveau des balises jaunes

Il faut déraper dans les virages pour engranger des points

Plus il y a de drapeaux rouges, plus on a de points

On peut faire mieux

Vraiment pour le principe...

Enfin, il reste la possibilité de jouer à 2 en local avec écran partagé, ainsi qu’en mode VR avec le casque PlayStation VR, si vous en êtes un heureux propriétaire. N’en possédant pas, nous ne parlerons pas davantage de ce mode de jeu 😉

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Environnement et éditeur de livrées : de quoi étendre les possibilités du jeu

Dernier gros morceau du mode Solo de Gran Turismo Sport, le mode Photo et l’Editeur de livrées, 2 belles pépites qui subliment le jeu, surtout pour les passionnés d’automobiles.

En premier lieu, parlons de l’Editeur de livrée. Fonctionnalité attendue de longue date par les fans de Gran Turismo, il remplace avantageusement l’ancien menu GT Auto, très simpliste avec quelques fonctionnalités inutiles comme le lavage de votre voiture. Ici, nous sommes clairement dans l’esprit sport auto du jeu, puisque cet éditeur vous propose de personnaliser à l’envi votre voiture, votre tenue ou votre casque de pilote. Peinture, jantes, stickers, exhibition des badges, tout y passe ou presque pour rendre votre voiture préférée véritablement unique. L’outil est véritablement performant, et c’est dans l’éditeur de livrée que la boutique d’Echange de Miles prend tout son sens, puisque c’est ici que vous pourrez utiliser les éléments si fièrement achetés. Et si les stickers proposés ne vous plaisent pas, vous pouvez également créer les vôtres au format SVG, et les importer dans le jeu via internet. Pour essayer ce mode, nous avons d’ailleurs créé une Peugeot 208 GTi by Peugeot Sport Bleu de France (ou presque), en changeant la teinte de carrosserie, celle des jantes et du becquet de toit. De quoi donner des idées à Peugeot 😉

L'accueil de l'éditeur de livrées

Voilà le résultat après quelques minutes : une Peugeot 208 GTi Bleu de France !

Laquelle préférez-vous ?

Et vu la quantité de livrées déjà disponibles dans le menu Découvrir, qui vous permet de partager vos créations et de les échanger avec les autres joueurs, c’est déjà une partie du jeu très populaire ! Et vu la créativité de certains, on se rend compte que cet outil est véritablement très abouti. Nous allons proposer régulièrement des livrées sur notre espace Gran Turismo Sport, donc avis aux amateurs !

Déjà un large choix à disposition

Pour trouver ce que l'on veut

Une proposition originale

Nous pouvons en dire autant du mode Photo, couplé au menu Scapes. Dans le menu Scapes, vous avez à votre disposition différents points de vue de diverses régions du monde, où vous placez vos voitures comme vous le désirez pour faire de magnifiques clichés. Les options de réglage sont vraiment nombreux, que ce soit sur la voiture ou sur la prise de vue en elle même. Vous avez d’ailleurs pu en découvrir certains sur notre page Facebook ces derniers jours ou dans le menu Découvrir du jeu. Les fonds étant véritablement réels, ils donnent aux photos qui en découlent un air vrai, et les graphismes aidant, on peut réaliser de véritables chefs d’oeuvre plus vrais que nature ! Vous pouvez également ouvrir le mode photo lors des rediffusions de course, pour faire des captures en mode dynamique, et partager le tout sur les réseaux sociaux réels, ou celui du jeu.

Présentation du mode Scapes

Où allons-nous aller ?

Le menu Voiture

Le menu Caméra

Le menu Effets

En bref, le mode Solo de Gran Turismo Sport souffle le chaud et le froid. Si les épreuves d’apprentissage de la conduite sont très sympas et dans le pur esprit Gran Turismo, le mode de course classique lui laisse véritablement sur notre faim, et on constate clairement que cela n’a pas été la priorité des développeurs, qui misent tout sur le mode Multijoueurs en ligne, que nous allons découvrir dans la seconde partie de notre test de Gran Turismo Sport. Aussi, il faut vraiment que des DLC arrivent vite pour corriger le manque de voitures et de circuits proposés par le jeu à l’heure actuelle, clairement insuffisant pour être véritablement convaincant. Les tracés fictifs sont trop nombreux et brouillent le message de compétition auto véhiculé par le jeu et toute sa communication.

Mais tout de même, mention spéciale déjà pour la beauté des voitures déjà proposées, sublimées par les rediffusions et le mode Photo. Rien que ça rend le mode Solo indispensable, en plus de l’éditeur de livrée, permettant une véritable personnalisation des véhicules. De quoi aussi choisir sa voiture dans une couleur de série oubliée par le jeu dans le mode Garage, dans lequel nous nous attarderons un peu plus tard.


Suite du test → le mode multijoueurs

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