12.4% de parts de marché en France pour Peugeot en Juillet, après un mois de juin déjà mauvais.
Depuis le début de l'année la part de marché de la marque est tombée à 14,7% loin derrière celle de Renault à 16.2%.
Tout cela dans un contexte où les prises de commande se sont grippées au S1, avec des conséquences prévisibles pour les prochaines mois...
C'est incroyable d'aboutir à de tels résultats avec la qualité de la gamme actuelle.
Décidément, en faisant du mauvais esprit, on pourrait dire que le duo Carlos Tavares/Linda Jackson fait des merveilles chez Peugeot, après l'éclatant naufrage de la marque Citroën. Encore un petit effort et Toyota passera devant la marque aux chevrons...
Maigre consolation, Toyota produit plus de voitures en France que Citroën...
Bon on est rassuré, les marges sont au plus haut et on aime les valseuses chez Peugeot puisque C Tavares est allé faire ses emplettes une nouvelle fois chez Renault pour trouver une nouvelle DG France pour Peugeot.
Par contre, la stratégie semble toujours immuable : défendre les marges plutôt que les volumes.
Résultat probant : le 3008 est désormais devancé régulièrement par le Tesla Model Y sur le marché français, c'était inconcevable il y a encore peu, c'est désormais une réalité.
Ce même 3008 qui dominait le marché français du PHEV a également reculé au point de perdre sa place de leader...
Et l'Austral se rapproche inexorablement des volumes du 3008 en France : il est ainsi largement devant sur le marché des seuls particuliers mais en retrait sur le marché pro...
Au niveau européen, on est dans la même logique : l'année 2022 avait été mauvaise commercialement pour Stellantis.
2023 s'annonce dans la même lignée : le marché s'améliore nettement, tous les autres groupes progressent significativement sauf Stellantis qui fait du surplace.
Peugeot perd du terrain par rapport à ses concurrents et les autres marques du groupe naviguent entre la 12 et 15ème place, loin derrière tous les autres...
Malgré tout, deux points positifs :
1/ la fin de la crise des semi-conducteurs semble se confirmer, ce qui devrait permettre aux usines européennes d'augmenter la production et rattraper les commandes en retard ;
2/ en interne, le staff commence à avouer que la baisse des volumes devient une préoccupation majeure pour le groupe en Europe. Il faut espérer qu'une analyse sans concession de la situation soit menée et que des moyens soient mis en œuvre pour retrouver de la croissance, sinon le décrochage risque d'être persistant et brutal.
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