Pendant mes vacances de Noël, j'ai pu essayer en toute liberté une Smart Électrique sous le soleil de Barcelone 
.
L'hôtel prêtait gratuitement les voitures
.
Le matin, un tour de 1h30 et 15km en ville, dans le bouchons
.
L'après midi, 45km A/R pour monter à 500m d'altitude voir le point de vue de Tibidabo .
Prise en main
C'est une Smart comme une autre, mise à part les 2 cadrans spécifiques sur le tableau de bord (% de batterie et consommation instantanée : neutre au milieu, recharge à gauche et consommation à droite).
La déco intérieure/extérieure est verte of course
.
Le coffre a la même valeur que les versions thermiques.
D'ailleurs, ces cadrans sont la seule spécificité de l'électrique, pas d'ordinateur de bord
. Donc rien ne t'indique par exemple l'autonomie restante en dehors du % de batterie.
La position de conduite est bonne, les pédales articulées au plancher sont..... déroutantes.
La position en hauteur est agréable, car en plus tu gardes une position de conduite allongée de voiture... pas une position surélevée de camionnette.
La finition est sans chichi mais bonne. J'aime ce tissu sur la planche de bord, les grands rangements ouverts et la boite à gant fermée et vaste.
Mais bon, c'est valable pour toutes les smart... ne nous attardons pas... contact!!
Comme sur les électriques, tu tournes la clef (entre les sièges au pied de la "boite de vitesse" comme sur Saab) et là, tu as simplement le TDB qui s'allume.
Le "levier de vitesse" est celui d'une automatique classique : P/R/N/D. C'est un simple joystick sans liaison mécanique.
En Ville
Les premiers mètres sont déroutants.... J'avais déjà conduit une électrique (une Fluence ZE sur un circuit fermé au Salon de Lyon)... mais jamais sur route ouverte et en liberté.
Contrairement à la Fluence ou la voiture répond vite et ou tu es scotché au siège par le couple qui déboule immédiatement, la Smart est réglé Peace and Love, c'est très mou.
Je mets quelques minutes à m'y faire
La course d'accélérateur est linéaire et au bout tu as un point dur avec la pleine puissance derrière (30kW selon le cadran).
Le silence est pas impressionnant . Car les bruits de roulements, même en ville, sont plutôt importants et la voiture est mal isolée des bruits extérieurs. Du coup tu te rabats sur la radio qui est d'une qualité honnête.
En ville la voiture consomme rien. La voiture consommant uniquement au kilomètre parcouru et pas au temps passé dedans en gros.
C'est une citadine idéale avec son petit gabarit, son rayon de braquage limité et sa direction légère.
Pour le confort... tu te demandes s'il y a des suspensions ! (Mais c'est aussi la marque de fabrique Smart).
Au démarrage du feu rouge, c'est drôle de voir les autres voitures qui ralentissent à chaque passage de vitesse, alors que la Smart prend de la vitesse régulièrement (pas de boite de vitesse).
Par contre je trouve l'accélérateur mal calibré. Il faut beaucoup appuyer pour avoir une accélération correct (en même temps ça t'incite à l'économie).
Retour à la case départ pour ravitailler le conducteur, il reste 80% de batterie, je dis au voiturier : ce n''est bon pas la peine de la recharger pour cet après midi.
Sur la route
L'après midi, j'attaque la voie rapide pour monter à Tibidado.
Heureusement qu'elle est limitée à 80km/h, car la Smart trouve vite sa limite
. Je suis presque pied au plancher. Mais le châssis est sain et on se sent bien (pas dans une voiture qui va tomber en morceau à l'approche de sa limite).
Et l'avantage du couple (par rapport à une voiture essence de petite puissance), c'est que même quand la 4 voies monte... tu maintiens les 80km/h sans problème.
Mais les % d'autonomie tombent à vue d'oeil et je commence à me poser la question pour le retour gloups. Au GPS, je vois un chemin plus court qui passe par la ville. Et comme la voiture consomme plus au km qu'au temps passé... tant pis, j'aurais des bouchons mais je pourrais rentrer si besoin. Car petite précision : ils te prêtent la voiture sans le câble électrique (ou alors je sais pas ou il est rangé).
Arrivé en haut, il me reste 50% de batterie ouf! (je suis parti avec 80% cet après midi, j'ai mangé 30% en un peu plus de 25km! car je me suis un peu perdu).
J'admire le paysage et j'attaque la descente.
Sur la première grosse descente... j'ai rechargé la voiture !
J'étais à 49% à la jauge (juste en dessous de 50%) et au pied j'étais à 51% (l'aiguille juste au dessus des 50%).
Je n'ai presque pas accéléré à la descente et profité au maximum du frein moteur.
En observant la consommation instantané :
Pied levé, tu recharges un peu.
En légère accélération, tu diminues le frein moteur, pour aller en roue libre, avant que le moteur entre en action.
Inversement, la pédale de frein commence par un freinage électrique plus fort, avant de faire les vrais freins.
Au final retour à la case départ avec presque 40% de batterie.
Bilan les plus
Facilité de conduite
Citadine idéale
Bilan les moins
Réponse de l'accélérateur
Manque insonorisation
Manque d'un ODB
.L'hôtel prêtait gratuitement les voitures
.
Le matin, un tour de 1h30 et 15km en ville, dans le bouchons
.L'après midi, 45km A/R pour monter à 500m d'altitude voir le point de vue de Tibidabo
.Prise en main
C'est une Smart comme une autre, mise à part les 2 cadrans spécifiques sur le tableau de bord (% de batterie et consommation instantanée : neutre au milieu, recharge à gauche et consommation à droite).
La déco intérieure/extérieure est verte of course
.Le coffre a la même valeur que les versions thermiques.
D'ailleurs, ces cadrans sont la seule spécificité de l'électrique, pas d'ordinateur de bord
. Donc rien ne t'indique par exemple l'autonomie restante en dehors du % de batterie.
La position de conduite est bonne, les pédales articulées au plancher sont..... déroutantes.
La position en hauteur est agréable, car en plus tu gardes une position de conduite allongée de voiture... pas une position surélevée de camionnette.
La finition est sans chichi mais bonne. J'aime ce tissu sur la planche de bord, les grands rangements ouverts et la boite à gant fermée et vaste.
Mais bon, c'est valable pour toutes les smart... ne nous attardons pas... contact!!
Comme sur les électriques, tu tournes la clef (entre les sièges au pied de la "boite de vitesse" comme sur Saab) et là, tu as simplement le TDB qui s'allume.
Le "levier de vitesse" est celui d'une automatique classique : P/R/N/D. C'est un simple joystick sans liaison mécanique.
En Ville
Les premiers mètres sont déroutants.... J'avais déjà conduit une électrique (une Fluence ZE sur un circuit fermé au Salon de Lyon)... mais jamais sur route ouverte et en liberté.
Contrairement à la Fluence ou la voiture répond vite et ou tu es scotché au siège par le couple qui déboule immédiatement, la Smart est réglé Peace and Love, c'est très mou.
Je mets quelques minutes à m'y faire
La course d'accélérateur est linéaire et au bout tu as un point dur avec la pleine puissance derrière (30kW selon le cadran).
Le silence est pas impressionnant
. Car les bruits de roulements, même en ville, sont plutôt importants et la voiture est mal isolée des bruits extérieurs. Du coup tu te rabats sur la radio qui est d'une qualité honnête.En ville la voiture consomme rien. La voiture consommant uniquement au kilomètre parcouru et pas au temps passé dedans en gros.
C'est une citadine idéale avec son petit gabarit, son rayon de braquage limité et sa direction légère.
Pour le confort... tu te demandes s'il y a des suspensions ! (Mais c'est aussi la marque de fabrique Smart).
Au démarrage du feu rouge, c'est drôle de voir les autres voitures qui ralentissent à chaque passage de vitesse, alors que la Smart prend de la vitesse régulièrement (pas de boite de vitesse).
Par contre je trouve l'accélérateur mal calibré. Il faut beaucoup appuyer pour avoir une accélération correct (en même temps ça t'incite à l'économie).
Retour à la case départ pour ravitailler le conducteur, il reste 80% de batterie, je dis au voiturier : ce n''est bon pas la peine de la recharger pour cet après midi.
Sur la route
L'après midi, j'attaque la voie rapide pour monter à Tibidado.
Heureusement qu'elle est limitée à 80km/h, car la Smart trouve vite sa limite
. Je suis presque pied au plancher. Mais le châssis est sain et on se sent bien (pas dans une voiture qui va tomber en morceau à l'approche de sa limite).Et l'avantage du couple (par rapport à une voiture essence de petite puissance), c'est que même quand la 4 voies monte... tu maintiens les 80km/h sans problème.
Mais les % d'autonomie tombent à vue d'oeil et je commence à me poser la question pour le retour gloups. Au GPS, je vois un chemin plus court qui passe par la ville. Et comme la voiture consomme plus au km qu'au temps passé... tant pis, j'aurais des bouchons mais je pourrais rentrer si besoin. Car petite précision : ils te prêtent la voiture sans le câble électrique (ou alors je sais pas ou il est rangé).
Arrivé en haut, il me reste 50% de batterie ouf! (je suis parti avec 80% cet après midi, j'ai mangé 30% en un peu plus de 25km! car je me suis un peu perdu).
J'admire le paysage et j'attaque la descente.
Sur la première grosse descente... j'ai rechargé la voiture !
J'étais à 49% à la jauge (juste en dessous de 50%) et au pied j'étais à 51% (l'aiguille juste au dessus des 50%).
Je n'ai presque pas accéléré à la descente et profité au maximum du frein moteur.
En observant la consommation instantané :
Pied levé, tu recharges un peu.
En légère accélération, tu diminues le frein moteur, pour aller en roue libre, avant que le moteur entre en action.
Inversement, la pédale de frein commence par un freinage électrique plus fort, avant de faire les vrais freins.
Au final retour à la case départ avec presque 40% de batterie.
Bilan les plus
Facilité de conduite
Citadine idéale
Bilan les moins
Réponse de l'accélérateur
Manque insonorisation
Manque d'un ODB
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