La journée d’hier a été un peu particulière sur le Rallye du Maroc 2017. Alors que les équipages devaient rallier Ergchebi depuis Erfoud, la spéciale a été interrompue par les organisateurs en raison d’inondations au premier checkpoint. L’eau a alors rendu impraticable l’un des gués à franchir à cause des dernières intempéries. Il a alors fallu rejoindre le bivouac en convoi, et par la route. C’est dommage, parce que le Team Peugeot Total menait la course.

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Sébastien Loeb : « Il était vraiment compliqué d’ouvrir la route aujourd’hui, car le road-book était difficile à suivre. Et ce n’était pas simple avec les inondations. Les pistes n’étaient pas marquées, à cause de la pluie. On ne pouvait pas voir la trajectoire à suivre. Dans ces circonstances, nous nous en sommes bien sortis. Arrêter la spéciale était une décision logique, car on ne pouvait aller nulle part. Nous nous sommes arrêtés et tout le monde nous a rejoints. Evidemment, nous aurions préféré rouler, et aller au bout de cette spéciale. Nous restons quand même en tête du rallye et nous sommes très motivés à l’idée de continuer sur cette lancée.« 

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Grosse pénalité pour Carlos Sainz

Carlos Sainz et Lucas Cruz peuvent être énervés. Alors qu’ils avaient réalisé le meilleur temps au CP1 (54 secondes devant les premiers poursuivants), avant que la course ne soit arrêté, ils ont écopé d’une lourde pénalité de 50 heures au classement général. La raison : une communication confuse avec la Direction de course. Une sanction tombée tard dans la soirée et que le pilote ne comprend pas.

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Carlos Sainz : « La journée avait bien débuté, jusqu’à ce que la course ne soit interrompue. Cette spéciale s’était mieux déroulée pour nous que celle d’hier, et nous avions de bonnes sensations dans la 3008 DKR. Nous avions le meilleur temps au CP1 et je ne suis pas d’accord avec la décision finale prise ce soir. Désormais, je me prépare pour l’étape marathon de demain. Je n’ai pas dit mon dernier mot.« 

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Quant à Sébastien Loeb, les intempéries ne l’ont pas aidé à ouvrir la route. Il a, avec Daniel Elena, dû déjouer des pièges de navigation le long de leur piste. Ils pointaient alors troisièmes au CP1, à l’interruption de la spéciale. Ils conservent néanmoins la tête au général avec 5 minutes d’avance sur les concurrents.

L’étape 3, demain

Compte-tenu de cette seconde étape compliquée, l’étape 3 du Rallye du Maroc 2017 a fait l’objet de modifications. Les concurrents entameront cette journée tôt le matin, avec 410km de liaison, puis 143km chronométrés l’après-midi. Un parcours qui les ramènera en bordure de l’Océan Atlantique.

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