Donnons un avis, UB n'a pas tort, il faut aussi parler des autres consequences.
Pour moi le vrai probléme ce sera le chauffage!
L'immense majorité de l'habitat existant est chauffé par combustible fossile . Il est nettement plus difficile d'acheter un logement aux normes électrique que de changer de voiture ! L'alternative ce sera de se les geler mais en habitat collectif ce sera pas terrible l'économie puisque environ 60 % des frais sont repartis au tantiémes et seulement 40 % est variable !
De plus on est prevenu ce sera une taxe turbo !
Aujourd'hui le résidentiel représente 15% des émissions de CO2.
Une autre question est de se demander à quoi sert, et à qui sert, cette exemplarité de l'Union européenne et de la France en particulier, par rapport aux émissions de CO2 d'autres régions du monde.
En fait :
- il s'agit d'obliger à financer d'une manière ou d'une autre une "croissance verte" en créant des marchés ;
- il s'agit de trouver de nouvelles recettes fiscales, et pour faire passer la pilule, on nous fait le coup de l'instauration de la vignette dans les années 50, à l'époque c'était pour les petits vieux. Et ce dans un pays où la TIPP est énorme et les autoroutes d'un prix inadmissible.
Il y a aussi que, si globalement la consommation de pétrole diminue, il faudra bien augmenter les taxes pour assurer au moins les mêmes rentrées fiscales.
En fait, ceux qui trinqueront seront ceux qui pour une raison ou une autre ne pourront bénéficier des compensations (chèques verts) annoncées par le gouvernement (ou par l'Elysée, mais c'est pareil) : habitants en zones rurales ou de grandes couronnes urbaines, propriétaires de résidences dites secondaires mais pas de leur résidence principale, personnes trop pauvres pour acheter des véhicules neufs...
Sans parler des questions de sécurité, car l'électronique est loin d'être fiable lorsqu'on économise sur les coûts de mise au point ou sur les coûts d'achat de composants et d'équipements pour faire plaisir à l'actionnaire.
Il faudrait au moins un peu de bon sens dans tout cela, et de sens du juste milieu, mais nos élites et nos medias en ont-ils?
Bon courage!
PS : J'avais lu dans "La Tribune de l'Economie" que, en Hongrie, le prix de véhicules d'occasion comme les Trabant était inabordable, du fait des énormes taxes antipollution qui les frappaient. Comme çà les manants allaient à pied...
Pour moi le vrai probléme ce sera le chauffage!
L'immense majorité de l'habitat existant est chauffé par combustible fossile . Il est nettement plus difficile d'acheter un logement aux normes électrique que de changer de voiture ! L'alternative ce sera de se les geler mais en habitat collectif ce sera pas terrible l'économie puisque environ 60 % des frais sont repartis au tantiémes et seulement 40 % est variable !
De plus on est prevenu ce sera une taxe turbo !
Aujourd'hui le résidentiel représente 15% des émissions de CO2.
Une autre question est de se demander à quoi sert, et à qui sert, cette exemplarité de l'Union européenne et de la France en particulier, par rapport aux émissions de CO2 d'autres régions du monde.
En fait :
- il s'agit d'obliger à financer d'une manière ou d'une autre une "croissance verte" en créant des marchés ;
- il s'agit de trouver de nouvelles recettes fiscales, et pour faire passer la pilule, on nous fait le coup de l'instauration de la vignette dans les années 50, à l'époque c'était pour les petits vieux. Et ce dans un pays où la TIPP est énorme et les autoroutes d'un prix inadmissible.
Il y a aussi que, si globalement la consommation de pétrole diminue, il faudra bien augmenter les taxes pour assurer au moins les mêmes rentrées fiscales.
En fait, ceux qui trinqueront seront ceux qui pour une raison ou une autre ne pourront bénéficier des compensations (chèques verts) annoncées par le gouvernement (ou par l'Elysée, mais c'est pareil) : habitants en zones rurales ou de grandes couronnes urbaines, propriétaires de résidences dites secondaires mais pas de leur résidence principale, personnes trop pauvres pour acheter des véhicules neufs...
Sans parler des questions de sécurité, car l'électronique est loin d'être fiable lorsqu'on économise sur les coûts de mise au point ou sur les coûts d'achat de composants et d'équipements pour faire plaisir à l'actionnaire.
Il faudrait au moins un peu de bon sens dans tout cela, et de sens du juste milieu, mais nos élites et nos medias en ont-ils?
Bon courage!
PS : J'avais lu dans "La Tribune de l'Economie" que, en Hongrie, le prix de véhicules d'occasion comme les Trabant était inabordable, du fait des énormes taxes antipollution qui les frappaient. Comme çà les manants allaient à pied...