E-billets bien enregistrés dans le téléphone, batterie bien chargée du téléphone (la batterie de la 508 SW elle-même aussi rechargée par mon vendeur), un modèle d’attestation de déplacement dérogatoire (pour s’autoriser soi-même à se déplacer… drôle d’époque qu’on vit, les livres d’histoire vont bien se foutre de notre gueule plus tard
) me voici donc bien outillés pour aller chercher ma nouvelle voiture rouge.
Le voyage en transport ferroviaire se fera sans aucun accro et événement particulier, et me voici arrivé à la gare d’Anizy-Pinon.
Quelques minutes plus tard, une 208 GT-Line Bleu Vertigo PT130 EAT8 s’approche de moi, la vitre descend : c’est bien mon mandataire qui vient me récupérer.
Quelques kilomètres plus loin, nous voici devant la porte du garage où m’attend ma nouvelle lionne hybride rouge. La porte se soulève ; le hasard –ou pas- fait qu’un rayon de soleil perce les nuages à ce moment précis, pour embellir cette magnifique face avant de la 508 aux crocs en sommeil
Découverte extérieure de la voiture, la préparation est au top (beaucoup de temps passé par le gérant d’ADI pour me satisfaire aussi sur ce point). Design vraiment réussi, la version break/SW fluidifie encore plus ses lignes
J’ouvre la porte conducteur ; petit effet me rappelant une ex-308 CC : ces vitres qui descendent automatiquement un petit peu pour permettre d’ouvrir la porte (pas d’encadrement des vitres). Comme le faisait remarquer
@Jpop81 il faut descendre !
Fini le temps du SUV où on grimpe pour surplomber la route ! D’ailleurs on a joué à ça : je suis allé m’asseoir dans un 3008 restylé GT PACK en attente de livraison, puis tout de suite après, dans la 508 SW.
Bien que ces 2 voitures aient un certain nombre d’éléments communs au poste de conduite (iCockpit, volant, joystick EAT8, écran 10’’ du NAC, etc…) il y a quand même une ambiance différente. Avec cette finition GT (GT Pack maintenant), l’ensemble tableau de bord agrémenté du bois est beau et classe.
Réglage du siège qui est tout électrique, me voici installé dans mon salon. Le siège passager avant profite aussi des réglages électriques ; on s’amuse avec les différents programmes de massage.
Explications des différents modes possibles (Eco, confort, hybride, électrique) par le gérant, nous voici partis faire un petit tour pour mettre en pratique tout ça.
La voiture ne démarre pas en mode élec seule, mais en mode hybride. Même en forçant manuellement ce mode, elle ne veut pas ; tant pis. Le stockage et les rappels à faire doivent y être pour quelque chose.
En mode hybride, c’est le silence total même si le thermique est allumé et reste à moins de 900 tours.
L’ambiance est feutrée, pas de rossignol ou de grigri ; on se sent bien à bord, la voiture répond à mes sollicitations sur la pédale d’accélérateur. Grâce au module spécifique des Hybrides, le NAC nous donne le flux en direct entre les 2 motorisations ; et à froid et à vitesse modérée, c’est l’électrique qui fait mouvoir la voiture (si la batterie de traction est chargée bien sûr).
Il y a du couple, de la puissance potentielle, mais on a envie de rouler cool et de profiter de ces instants
On teste le mode confort qui nous rappelle que STELLANTIS intégre aussi Citroën
; le mode hybrid est certainement le compromis alliant le mieux confort et dynamisme. Je n’ai testé le mode sport que très brièvement, à renouveler une autre fois en cas de besoin.
Bon, ce n’est pas tout ça, mais j’ai 500 bornes à tirer et je ne serai pas rentré à la sacro-sainte heure de 18h. On évacue rapidement les modalités administratives, café et hop, je suis lâché dans la nature avec cette 508 SW nourrie au nucléaire et au pétrole.
Quelques minutes sont encore nécessaires pour régler parfaitement ma position de conduite, tripoter le NAC en cochant toutes les fonctions possibles, ajuster l’ambiance sonore (je trouve que le FOCAL dans cette 508 sied encore mieux que dans le 5008 (moins de volume sans doute ?)), rentrer l’adresse dans le NAC (vocalement, ça passe du 1er coup), le réglage clim/consigne de température, etc…
Bon, ben, ça passe vraiment trop vite ces kilomètres avalés dans le silence ; je rentre rapidement sur l’autoroute et là le thermique est sollicité quasi en permanence (sauf freinage aux péages et autres décélérations). Je ferai globalement du 7.4l en conso de SP95 sur mon périple en roulant à une consigne légèrement au-dessus du 130. La batterie de traction se sera vidée complètement à moins de 10kms de chez moi.
Ça n’est donc pas sur des longs parcours que l’hybride prend son sens en terme d’économie de carburant ; mais cette moyenne constatée reste raisonnable pour une essence qui se mouvoit malgré ses 1800kg sur la balance. Ce sera le lendemain où je ferai quelques petits trajets en campagne et en ville, avec des consos < 2litres que l’on comprend l’intérêt.
Un bon point pour le NAC qui a su m’éviter l’enfer des bouchons de l’Île de France, un certain vendredi soir, 1 heure avant l’heure fatale où toute vie sociale est proscrite. Quelques minutes de bouchons à passer, mais je m’en suis à peine rendu compte avec le régulateur adaptatif couplé au Stop & Go, et ce léger détour par le sud avec un énorme gain en temps est passé crème.
Les services connectés étaient déjà tout en place ; même les ZAR sont signalés. Je me refamiliarise très vite avec le broll, sortant du Wave2 de mon ex-5008, c’est assez facile de s’adapter au Wave4 et de découvrir les raccourcis avec les infos sur l’écran élargi.
Je découvre aussi le mode B qui rend possible la conduite à un seul pied ; c’est surprenant au départ mais on s’y adapte très vite. Un mode à privilégier en ville, qui permet de recharger (un petit peu) la batterie et donc de préserver son autonomie électrique.
Comme je l’avais lu dans certains articles de presse d’essais de la voiture, je ressens parfois quelques acoups de changement de rapport. Pour le passager, je ne pense pas que ce soit perceptible, mais pour le conducteur, y a un petit effet bizarre. Cela dit, la voiture n’a pas dû avoir toutes les évolutions et améliorations apportées sur cette techno. Je suis allé donc voir mon agent Peugeot ; et effectivement il y a plusieurs campagnes de rappels à faire. Rdv début de semaine prochaine. On a ouvert le capot (je ne l’avais pas encore fait). Tiens, il y a deux vérins qui tiennent le capot. C'est plein comme un œuf là-dedans.
Il y aura les autres brolls à tester : toit ouvrant, vision nocturne, programmes de massage, sièges chauffants, etc…
Revenir à la berline, et à contre-courant du tout SUV, me remplit pleinement de satisfaction. C’est presque autant de plaisir que de monter dans ma 308 GTi. Elle fait plus de bruit cette dernière, elle est plus lionne et sauvage .
Onctuosité, silence et performance. Ou fermeté, sportivité et cavalerie rugissante. J’ai le luxe de ce choix.