Stratégie et ambition pour 2010-2015 - Communiqué du 04/09/2007

ckidd

Lion de Bronze
1 Mars 2007
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Stratégie et ambition pour 2010-2015


2010 :
4 millions de véhicules
Marge opérationnelle entre 5,5 et 6 %
N°1 de la voiture écologique

Au-delà de 2010 :
Le constructeur automobile le plus compétitif en Europe
Marge opérationnelle entre 6 et 7 %
=============================================




Christian Streiff, Président de PSA Peugeot Citroën, a présenté la stratégie et les ambitions du groupe pour 2010-2015. Le groupe se fixe pour objectifs en 2010 de retrouver croissance et rentabilité, de dépasser les 4 millions de véhicules vendus et de consolider sa position de n° 1 de la voiture écologique. Son ambition pour 2015 est d’être le groupe le plus compétitif en Europe. Le groupe vise une marge opérationnelle entre 5,5 et 6 % du chiffre d’affaires en 2010, et au-delà de 2010 une croissance continue de la marge qui s’établira entre 6 et 7 % en 2015.

PSA Peugeot Citroën se donne pour ambition de constituer en 2015 un groupe à la base européenne solide, à la croissance régulière et profitable, largement internationalisé, parmi les leaders dans chacune de ses activités. Faurecia ambitionne ainsi d’être parmi les leaders dans chacun de ses métiers, Gefco doit devenir le leader européen de la logistique automobile et Banque PSA Finance se fixe de rester le benchmark de la profession en rentabilité.


Pour l’automobile, Christian Streiff a précisé les objectifs de CAP 2010 et l’ambition 2015 :

- Une qualité produit et service en forte amélioration : division par 2 du nombre d’incidents qualité, division par 3 des délais de résolution d’incidents, Top 5 européen en qualité de service pour Peugeot et Citroën.

- Une offensive produit européenne marquant le retour en force de Peugeot et l’accélération de Citroën : enrichissement des deux gammes, présence renforcée sur les segments en croissance, amplification du leadership dans les véhicules utilitaires, offre « premium compétitive » pour chaque segment. Au total, 29 lancements sont prévus en Europe sur la période 2007-2010, avec une différenciation des deux marques aboutissant à une augmentation significative de la couverture du marché. Au-delà, l’objectif est de maintenir l’âge moyen de la gamme à 3 ans (contre 4,5 ans en 2006).

- Une offensive commerciale européenne permettant de vendre 300 000 véhicules supplémentaires en 2010 : stratégie spécifique auprès des clients « Entreprises », actions spécifiques dans le réseau pour accompagner l’offensive produit, investissements médias plus rentables, nouvelle dynamique pour faire des réseaux propres de réels centres de profit.

- Un plan de compétitivité pour réduire les coûts : division par 2 des coûts garantie, productivité achats portée de 4 à 6% par an, réduction des frais fixes de 30%, réduction des délais de développement de 30%, réduction des coûts logistiques de 10%, mise en place à 100% dès fin 2007 du programme d’efficacité industrielle « Convergence » et augmentation du taux d’utilisation des capacités industrielles de 20 points.

- Un outil industriel hautement compétitif : déploiement du « Système de Production PSA », développement de nouvelles plateformes flexibles et modulaires, extension de la base industrielle et achats dans les pays émergents, augmentation de la personnalisation des véhicules hors usine.

- Une offensive internationale permettant au groupe de vendre 400 000 véhicules supplémentaires en 2010 hors d’Europe :

Au Mercosur, le groupe envisage de commercialiser 400 000 véhicules à terme, doublant ainsi de taille. Au Brésil, le groupe se fixe pour objectif de faire partie des quatre grands leaders de l’industrie automobile. Pour cela, le groupe va lancer 12 nouveaux modèles, devenir un acteur de l’entrée de gamme, renforcer le réseau de chacune de ses deux marques, dégager rapidement des capacités industrielles supplémentaires, augmenter la part de ses achats locaux et renforcer sa R&D localement.
En Chine, l’ambition du groupe pour 2015 est d’être un acteur reconnu et rentable, commercialisant à terme 1 million de véhicules. Dans cette optique, le groupe envisage avec son partenaire Dongfeng Motor une nouvelle implantation industrielle en 2010, va rajeunir les gammes Peugeot et Citroën et lancer 12 nouveaux modèles. Une étude de faisabilité d’une JV avec le constructeur chinois Hafei est également en cours, qui devrait permettre au groupe de se doter d’une troisième implantation au Sud du pays. En parallèle, la Business Unit Chine va développer des centres de R&D et de style et renforcer la part de ses achats locaux.
En Russie, le groupe se fixe pour objectif 100 000 véhicules en 2010, pour atteindre ensuite rapidement 300 000 véhicules.

- Au total, la stratégie produit permettra aux deux marques, sur l’ensemble de leurs marchés, de renforcer leur présence sur les segments en croissance notamment dans le « hors berline », de proposer des véhicules « premium compétitifs » dans chaque segment et d’apporter une réponse compétitive en entrée de gamme selon les nécessités locales. Le groupe lancera ainsi, sur l’ensemble de ses marchés, 53 nouveaux modèles en 4 ans entre 2007 et 2010.

- Enfin, le groupe souhaite consolider sa position de n°1 de la voiture écologique. Son objectif est de gagner en moyenne au moins 10g/km de CO2 en Europe. Pour ce faire, il prévoit d’amplifier sa R&D sur les moteurs et de déployer un programme massif de technologies hybrides avec la commercialisation de véhicules hybrides HDi en 2010 et 1 million de Stop & Start dès 2011. Le groupe généralisera également l’utilisation de biodiesel 30 % et proposera une offre bioéthanol en fonction de la demande de chaque pays.

Après 4 années de baisse de la rentabilité, la progression des volumes et la réduction des coûts initiées par CAP 2010 permettront de redresser et pérenniser la marge opérationnelle du groupe. Celle-ci devrait s’établir entre 5,5 et 6 % du chiffre d’affaires en 2010 puis continuer à croître pour se situer entre 6 et 7 % sur la période 2010-2015.


Ce plan stratégique fera de PSA Peugeot Citroën le constructeur automobile le plus compétitif d’Europe, à la croissance régulière et profitable, avec un développement international solide, ouvert aux opportunités de renforcement et de création de valeur pour l’actionnaire.
 

Comme attendu, ce plan n'est pas très spectaculaire au niveau des mesures prises, mais j'espère qu'il permettra à PSA d'atteindre ses objectifs.

Je retiens un nombre élevé de lancements de nouveaux modèles (hors berlines)entre 2007 et 2010 : attention, il ne faut pas non plus devenir un spécialiste des "niches" et délaisser les marchés traditionnels.
Amélioration de la qualité et des services : c'est pas du luxe, mon amie a été très mal reçue pas plus tard qu'hier car elle amenait la 207 pour faire les niveaux... :sarcastic:
Les marchés d'expansion : Europe (bien sûr), mais surtout Brésil, Chine et Russie. Un peu dommage de na pas chercher à grigonter des parts de marché sur les gros marchés nord-américains et japonais... :sarcastic:

En ce qui me concerne, j'attends beaucoup des nouveaux modèles promis à la qualité irrépprochable ! :sol:
 

En tout cas pas un mot sur le management, les salariés... etc par contre à la fin on incite bien les actionnaires à mettre encore plus de sous dans le panier de PSA !

PSA attention aussi à ne pas devenir le premier groupe automobile européen du taux de suicide des employés !
 

Je me demande comment ils peuvent se voir comme le constructeur européen le plus compétitif en 2015 en ne visant qu'une marge de 6-7% à cette date alors que Renault vise 6% dès 2009 et plus après.
Ce communiqué c'est du vide du vide et encore du vide...
 



"consolider sa position de n° 1 de la voiture écologique"

Je savais pas que PSA était N°1 dans ce secteur...
 


Lu sur internet (Le Monde) : sur les 26 nouveaux modèles réservés à l'Europe, 18 seraient des renouvellements.

Autre point, en accord avec la famille Peugeot, Christian Streiff n'est pas hostile à de nouvelles coopérations voire fusions/acquisitions si elles sont opportunes...
 

Pas cool du tout ça :/

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3234,36-950913@51-946388,0.html
 

PSA sera le numéro 1 de la voiture écologique : hdi HYBRIDE EN 2010
un millions de stop and start en 2O11 ,le biodiesel B3O ,et léthanol chaque marché où celà sera possible.
 

Il semble aussi que le groupe soit leader sur les voitures émettant moins de 120g de CO2...
 

N'oublions pas non plus que PSA est l'inventeur du filtre à particules (FAP), et ce, depuis 2000... :chinois:
 

Les "détails" du plan Cap2010 et ambitions2015 n'ont pas soulevé l'enthousiasmes des journalistes financiers sur le net. La marge de 5.5 ou 6% est réalisable ; par contre l'objectif de ventes est plus discutables étant donné que tous les constructeurs veulent relancer leurs productivités par l'augmentation de leurs ventes ... et que le marché automobile n'est pas extensible à l'infini.

Autre point ne soulevant pas l'enthousiasme : la méthode (réduction des frais fixes) que beaucoup jugent "classiques" (il faut m'expliquer ce que les journalistes attendaient).
 

C'est beau de crier à la révolution comme l'a fait Ghosn chez Renault...mais arrivera t-il à réaliser ses objectifs ?? Ca... :whistle:
 

La révolution chez Renault ce sont la Twingo 2 et Laguna 3 ... je préfère la révolution tranquille façon C5 II :love:
 

tiens hier sur France Info, il parlait aussi de 8000 suppressions de poste. Bref, tout un discours dirigé vers les actionnaires.
 

PSA sera le numéro 1 de la voiture écologique : hdi HYBRIDE EN 2010
un millions de stop and start en 2O11 ,le biodiesel B3O ,et léthanol chaque marché où celà sera possible.

Alors là, je me marre :lol:
 


Christian Streiff impose à PSA une cure de rentabilité

LE MONDE | 04.09.07 |


Augmentation des ventes et de la rentabilité, festival de nouveaux modèles… Sept mois après son arrivée à la tête de PSA Peugeot-Citroën, Christian Streiff, entend enrayer la panne de croissance subie depuis trois ans par le constructeur automobile.

Mardi 4 septembre, son patron a présenté son plan stratégique pour la période 2010-2015. "Un énorme travail d'équipe qui doit conduire le groupe à retrouver la croissance et la rentabilité, a déclaré M. Streiff. Le groupe réussira parce que ses salariés sont prêts à changer." A l'horizon 2010, M. Streiff a fixé trois objectifs. Le premier est de vendre 4 millions de voitures – soit 700 000 de plus qu'en 2006 – afin de retrouver en Europe au moins la part de marché de 15,5 % que le groupe avait atteint en 2003. En 2006, elle avait touché un point bas à 13,8 %. Au premier semestre 2007, elle est remontée à 14,2 %, grâce au succès de la Peugeot 207 et de la Citroën C4 Picasso.

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Voici les principaux points du plan stratégique de PSA Peugeot-Citroën.

Ventes : atteindre 4 millions de véhicules en 2010.
Rentabilité : parvenir à une marge opérationnelle consolidée située entre 5,5 % et 6 % en 2010.
Gamme : lancer 29 nouveaux modèles en Europe (contre 22 entre 2003 et 2006), 12 en Chine et 12 dans le Mercosur entre 2007 et 2010.
Coûts de garantie : les diviser par deux.
Achats : augmenter leur productivité de 4 % à 6 % par an.
Frais généraux : les réduire de 30 %.
Logistique : réduire de 10 % les frais.
Usines : augmenter de 20 points le taux d'utilisation des capacités.
Environnement : gagner au moins 10 grammes de CO2 au kilomètre.
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Autre objectif fixé : atteindre une marge opérationnelle comprise entre 5,5 % et 6 %, contre 2% en 2006, ce qu'aucun constructeur automobile généraliste n'a pour l'instant réussi. Enfin, il veut être le numéro un de la voiture écologique.

Après 2010, M. Streiff ambitionne de faire de son groupe le plus compétitif en Europe, "pas forcément avec le plus grand nombre de voitures vendues", avec une marge opérationnelle comprise entre 6 % et 7 %.

Depuis son arrivée, M. Streiff n'a eu de cesse de secouer une maison un peu endormie qui vit, selon lui, au-dessus de ses moyens. Le plan Cap 2010, présenté en mai, prévoit notamment de réduire les frais généraux et les frais fixes de 30 % et les coûts de logistique de 10 %. Sur le plan commercial, M. Streiff ne fait que reprendre les ambitions que son prédécesseur, Jean-Martin Folz parti en janvier, avait fixées pour PSA en… 2006.

EFFORTS DANS LA VOITURE ÉCOLOGIQUE

Le groupe compte augmenter ses ventes en Europe de 10 % en commercialisant 300 000 véhicules supplémentaires. En Chine, en Russie et dans le Mercosur, l'objectif est de doubler ses ventes annuelles, soit 400 000véhicules de plus qu'aujourd'hui. "Au Brésil, nous voulons rejoindre les quatre grands [Volkswagen, Ford, General Motors et Fiat]. En Argentine, nous voulons devenir le leader incontesté." Aujourd'hui PSA est le cinquième constructeur de la région, loin derrière les quatre premiers avec seulement 110 000voitures vendues en 2006.

Pour y parvenir, le président de PSA veut accélérer le renouvellement de la gamme de Peugeot et de Citroën. Pour cela, il souhaite réduire de 30 % les délais de développement. "Nous sommes en moyenne à cinq ans à partir de la feuille blanche, nous voulons parvenir à un délai de quatre ans", annonce M. Streiff.

Au total, PSA veut lancer 53 nouveaux modèles dont 29 en Europe (18 renouvellements de véhicules existants et 5 nouveaux concepts). "En Europe, nous visons une forte croissance dans deux directions : le renouvellement de la gamme et le développement dans le hors Berline [4×4, monospace, coupé, cabriolet…]". Dans chaque segment, le groupe veut mettre sur le marché ce qu'il appelle des modèles "premium compétitifs" (des véhicules haut de gamme, comme par exemple le coupé 406).

Parallèlement, le constructeur veut développer 24 modèles spécifiques pour les marchés chinois et sud-américain. En Chine, le constructeur veut multiplier par cinq ses ventes pour atteindre "à terme" 1 million de voitures. "Nous cherchons des implantations, nous sommes très présents dans le centre du pays, mais nous voulons nous développer dans l'Est." Le groupe continue d'étudier une co-entreprise avec Hafei afin de construire une troisième usine dans le sud du pays.

Peu disert sur l'avancée du dossier en Russie, M. Streiff a néanmoins relevé les objectifs de vente : 100 000 en 2010 – puis 300 000 – contre 70 000 du temps de M. Folz. "Je ne peux pas vous en dire beaucoup plus. Pour l'instant le choix d'un site n'a toujours pas été arrêté", a-t-il indiqué.

Y aura-t-il une réponse à la Logan, la voiture à bas coûts, du groupe Renault dont les ventes devraient atteindre les 500 000 unités en 2008 ? "Non, a clairement indiqué M. Streiff. Notre réponse à la Logan, c'est une réponse selon les marchés. En Chine, nous sommes déjà sur ce marché avec nos Fukang à moins de 7 500 euros." Selon M. Streiff, la part des voitures à bas coûts diminue en Chine d'année en année. "C'est aussi vrai en Russie où elle est en déclin rapide. Nous considérons qu'il n'est pas utile d'aller sur ce marché", justifie-t-il. Quant à l'Europe, il estime que le marché de la voiture à bas coût est représenté par le marché d'occasions.

En revanche, le groupe veut poursuivre ses efforts dans la voiture écologique. Déjà numéro un mondial du véhicule diesel avec Ford, le groupe compte déployer les technologies hybrides (moteur à essence et électricité) et gagner au moins en moyenne 10g/km de CO2 en Europe. En 2006, PSA a vendu 1 million de véhicules dont le taux de CO2 était inférieur à 140g/km.

Enfin, en accord avec la famille Peugeot, M. Streiff n'a pas caché qu'il était ouvert à des fusions, acquisitions, voire, renforcement de coopérations… "S'il y a une bonne opportunité à saisir, nous la saisirons", a-t-il affirmé.

Nathalie Brafman

SOURCE LEMONDE.FR
 

A la Une

PSA veut devenir le plus compétitif en Europe d'ici 2015

par Guillaume Evin
Peugeot Citroën a dévoilé les objectifs chiffrés de son plan CAP 2010 et au-delà : une marge opérationnelle flatteuse de l'ordre de 6 à 7% en 2015 et le seuil des 4 millions de voitures vendues d'ici trois ans. Soit 20% de mieux qu'aujourd'hui.

Être le premier de la classe en Europe, tout simplement. Et ce d'ici à 2015 au plus tard. C'est peu de dire que Christian Streiff, le patron de PSA, nourrit les plus hautes ambitions pour le groupe qu'il préside. Or, au vu des résultats 2006, le pari est loin d'être gagné d'avance. A Paris, l'action Peugeot dérapait de 3,6% mardi à la clôture.

Depuis trois ans, la marge opérationnelle du constructeur n'a cessé de décliner. De 4,4% en 2004, elle est ainsi tombée à 3,5% en 2005 et même à 2% en 2006. Inquiétant (« Une hérésie de l'histoire. On a frôlé la crise » dixit le PDG). Pour 2010, en revanche, Christian Streiff vise 5,5 à 6% et entre 6 et 7% à l'horizon 2015. Ce qui lui permettrait de flirter alors avec un des meilleurs constructeurs généralistes actuels, Nissan (7%), loin toutefois de Toyota et de ses 9%. Pour mémoire, le rival Renault table, lui, sur 6% dès 2009. A terme, la division automobile doit contribuer à hauteur de 85% du résultat d'exploitation de PSA.

Avant de s'imposer comme le constructeur le « plus compétitif » du Vieux Continent, Peugeot Citroën s'est donné trois ans pour recouvrer « croissance et rentabilité » via son plan CAP 2010 dont il a présente aujourd'hui les modalités concrètes. Comment ? En jouant des quatre leviers identifiés peu après sa prise de fonctions : la qualité, les produits, les coûts et l'international. Pour commencer, la direction de PSA espère à terme diviser par 2 le nombre d'incidents qualité et par 3, les délais de résolution de ces mêmes incidents. De même, elle mise énormément sur son « back office » commun à ses deux marques sœurs, Peugeot et Citroën. Les coûts feront l'objet d'une traque impitoyable : augmentation de la productivité achats de 4 à 6% par an, réduction des frais généraux et fixes de 30% et limitation des délais de développement de 30%. D'où le plan de restructuration impulsé. Le groupe devrait avoir supprimé entre 7 et 8000 emplois en Europe à la fin 2007, dont 70% de cols blancs, « tous sur la base du volontariat » a cependant tenu à préciser le président du directoire.

L'offensive produit, elle, a pour but d'étoffer la gamme. Chasser la morosité par la diversité. Susciter la demande dans des marchés saturés, ce qui est le cas en Europe. « Il faut surtout que la gamme soit plus large et moins profonde, comme Toyota ou Nissan par exemple. En clair, il vaut mieux avoir beaucoup de modèles de base mais ensuite limiter les déclinaisons afin de juguler les surcoûts », confiait naguère à LExpansion.com un spécialiste du secteur chez Héméria, un cabinet de conseil en stratégie et management. Christian Streiff a donc annoncé mardi le lancement de 29 nouveaux véhicules, dont 18 renouvellements et 5 nouveaux concepts. Surtout, le groupe a pris soin de préciser que 14 d'entre eux seraient dans le segment du « hors Berlines ». « PSA prend la mesure de l'évolution de la demande et essaiera de surfer sur des produits en forte croissance, comme les SUV, les 4x4, les coupés-cabriolets ou les compactes, note un analyste de la place parisienne. En attendant, le premier modèle exposé du renouveau sera la Peugeot 308, une berline somme toute classique fidèle à l'esprit de la marque. Pour finir, PSA tentera de jouer de la complémentarité de ses deux marques afin de « couvrir » un marché plus vaste. Ce qui suppose de les différencier au maximum. Celle au lion étant là pour « rassurer » ; celle aux chevrons devant « surprendre ». Reste maintenant à traduire toutes ces attentes « dans le langage automobile moderne » selon l'expression du patron.

A l'international, le groupe sochalien escompte mettre le turbo dans ses zones de prédilection, tout en prospectant deux marchés inédits pour lui : l'Inde et le Mexique. Dans le détail, le groupe fera donc porter son effort dans ses bastions, c'est-à-dire au Brésil, en Argentine, en Russie et en Chine. Dans ces zones, le groupe lancera également plusieurs nouveaux modèles (12 au Mercosur et 12 en Chine) et ciblera notamment l'entrée de gamme. « Une manière pour lui de sortir une voiture low cost type Logan sans toutefois surinvestir dessus, souligne notre analyste. Car contrairement à Renault, PSA n'a pas un urgent besoin de volumes ». Ce faisant, le n°1 français espère au final atteindre le seuil des 4 millions de voitures écoulées en 2010 : à raison de 300.000 unités supplémentaires en Europe (+10%) et de 400.000 nouvelles à l'international (+100%). Soit quasiment 20% de plus qu'aujourd'hui.

SOURCE
lextress.fr
 

Streiff a donc annoncé ce WE que la suppression de plusieurs milliers d'emplois est à prévoir dans les 3 ans à venir en Europe occidentale.

Voilà ça pour moi c'est une vraie nouvelle qui va rassurer les actionnaires.

:pfff:
 




L'actionnaire veut toucher des dividendes maximums.
La façon d'y arriver lui importe peut.
:cry:

Ils ont déja échappé à la baisse des dividendes en touchant les mêmes parts grace à Streiff
 

D'après C STEIFF tout dépendra du succès commercial , du volume, du chiffre d'affaire donc une partie figée mais des possibilités d'adaptation.
Une chose est certaine psa vise les 4 millions de véhicules dont 3OOOOO de plus en Europe aidé en celà par un élagissement des concepts, au regard des chiffres 207 , on peut s'attendre à un apport de clients supplémentaires. Un objectif , pour l'avoir déjà écrit, pas impossible. MAIS la réussite repose pour psa comme pour les autres sur un environnement porteur.
 

2 petits extraits très intéressants d'une interview de Christian Streiff :

« Il faut que PSA devienne un peu allemand. Ils sont performants en mécanique et en qualité », affirme le P-DG de PSA, Christian Streiff dans une interview accordée à la Tribune. « Il faut que nos standards soient très proches de ceux définis par les constructeurs spécialistes allemands, pour un prix qui n'est pas tout à fait à ce niveau-là ».

Pour relancer les deux marques, Christian Streiff mise sur le « style » et la différence entre Citroën et Peugeot. « Jusqu'ici nous nous sommes adressés aux mêmes clients. Or ils doivent être complètement différents. C'est un virage à 180 degrés. Nous allons reconstruire ces identités [...] Il faut personnaliser les deux marques. Dès le départ », affirme-t-il. Et de détailler : « Les couleurs de l' « avant-garde » Citroën ne doivent pas être celles de la « réassurance solide » de Peugeot. Le confort Citroën doit être plus moelleux que celui de Peugeot. Les réglages de suspension, des moteurs doivent être typés ».


Voilà un discours qui me plaît.

Source : Usinenouvelle.com
 

2 petits extraits très intéressants d'une interview de Christian Streiff :

« Il faut que PSA devienne un peu allemand. Ils sont performants en mécanique et en qualité », affirme le P-DG de PSA, Christian Streiff dans une interview accordée à la Tribune. « Il faut que nos standards soient très proches de ceux définis par les constructeurs spécialistes allemands, pour un prix qui n'est pas tout à fait à ce niveau-là ».

Pour relancer les deux marques, Christian Streiff mise sur le « style » et la différence entre Citroën et Peugeot. « Jusqu'ici nous nous sommes adressés aux mêmes clients. Or ils doivent être complètement différents. C'est un virage à 180 degrés. Nous allons reconstruire ces identités [...] Il faut personnaliser les deux marques. Dès le départ », affirme-t-il. Et de détailler : « Les couleurs de l' « avant-garde » Citroën ne doivent pas être celles de la « réassurance solide » de Peugeot. Le confort Citroën doit être plus moelleux que celui de Peugeot. Les réglages de suspension, des moteurs doivent être typés ».


Voilà un discours qui me plaît.

Source : Usinenouvelle.com
:D Se sera là aussi peut-être toute la différence avec une clientèle aux motiavations opposées . :coucou:
 

2 petits extraits très intéressants d'une interview de Christian Streiff :

« Il faut que PSA devienne un peu allemand. Ils sont performants en mécanique et en qualité », affirme le P-DG de PSA, Christian Streiff dans une interview accordée à la Tribune. « Il faut que nos standards soient très proches de ceux définis par les constructeurs spécialistes allemands, pour un prix qui n'est pas tout à fait à ce niveau-là ».

Pour relancer les deux marques, Christian Streiff mise sur le « style » et la différence entre Citroën et Peugeot. « Jusqu'ici nous nous sommes adressés aux mêmes clients. Or ils doivent être complètement différents. C'est un virage à 180 degrés. Nous allons reconstruire ces identités [...] Il faut personnaliser les deux marques. Dès le départ », affirme-t-il. Et de détailler : « Les couleurs de l' « avant-garde » Citroën ne doivent pas être celles de la « réassurance solide » de Peugeot. Le confort Citroën doit être plus moelleux que celui de Peugeot. Les réglages de suspension, des moteurs doivent être typés ».


Voilà un discours qui me plaît.

Source : Usinenouvelle.com

Plus de différenciation = ah bah les clones !!!