Source: Science et vie
Article tiré du n°1135 (avril 2012) intitulé: Diesel, vers la fin d'une sale exeption fançaise ?
Extraits:
En dix ans, le moteur diesel s'est imposé en France comme nulle part ailleurs. Or, ce choix tourne aujourd'hui au fiasco écologique et économique...
...en 2011, 72,4% des véhicules vendus dans l'exagone étaient équipés d'un moteur diesel...
...Performant, sobre, oui mais le moteur diesel est devenu un monstre de complexité pour contrecarrer sa nature polluante.
Un moteur saturé de rustines
La prochaine norme de pollution, qui entrera en vigueur dès 2014, pourrait être celle de trop. Elle exige en effet d'abaisser ses émissions d'oxyde d'azote de 180mg/km à 80mg/km. Répondre à la norme actuelle avait déjà demander aux motoristes d'installer un lourd dispositif de recyclage des gaz d'échappement dans la chambre de combustion (baptisé vanne EGR), dispositif qui c'est depuis rendu célèbre pour ses pannes à répétition.
Mais "cette seule stratégie ne suffira pas à remplir les nouveaux objectifs, il faudra lui ajouter de nouveaux systèmes à l'échappement", reconnaît Pierre Maucadière, expert en dépollution chez PSA Peugeot Citroën. Deux solutions s'annoncent aujourd'hui.
La première, baptisée "réduction catalytique sélective", est contraignante et très encombrante: imaginez qu'il faudra installer un réservoir d'une bonne vingtaine de litres d'urées synthétique, sans parler des injecteurs, calculateurs, capteurs,etc.
La seconde est également contraignante et onéreuse: un filtre à oxydes d'azote recouvert de métaux précieux et gourmand en carburant. Selon diverses estimations, le prix à payer pour ces ajouts dépasserait les 2000 euros par véhicule. Et cela, malgré les grands volumes de production dont bénéficie le diesel.
"l'équation économique notamment des petits moteurs diesel devient de plus en plus difficile à résoudre, analyse Pierre Macaudière. Dans cette catégorie, nous nous orientons aussi désormais vers le moteur à essence."
Signe des temps: PSA Peugeot Citroën, jusqu'ici ultra fidèle au diesel, vient de débuter la production d'un petit modèle essence cette année. Certes, avertit l'ingénieur Gaëtan Monnier: "Le moteur à essence, dans sa quête de moindre consommation, n'est pas à l'abri de tomber à son tour dans la complexité". Mais le diesel,lui, est déjà arrivé à saturation.
... le coût des améliorations à apporter aux diesels pour répondre aux normes environnementales devient prohibitif.
Je vous invite à lire l'article en entier, où le FAP est bien sûr mentionné.
... et vous, vous en pensez quoi ?
Article tiré du n°1135 (avril 2012) intitulé: Diesel, vers la fin d'une sale exeption fançaise ?
Extraits:
En dix ans, le moteur diesel s'est imposé en France comme nulle part ailleurs. Or, ce choix tourne aujourd'hui au fiasco écologique et économique...
...en 2011, 72,4% des véhicules vendus dans l'exagone étaient équipés d'un moteur diesel...
...Performant, sobre, oui mais le moteur diesel est devenu un monstre de complexité pour contrecarrer sa nature polluante.
Un moteur saturé de rustines
La prochaine norme de pollution, qui entrera en vigueur dès 2014, pourrait être celle de trop. Elle exige en effet d'abaisser ses émissions d'oxyde d'azote de 180mg/km à 80mg/km. Répondre à la norme actuelle avait déjà demander aux motoristes d'installer un lourd dispositif de recyclage des gaz d'échappement dans la chambre de combustion (baptisé vanne EGR), dispositif qui c'est depuis rendu célèbre pour ses pannes à répétition.
Mais "cette seule stratégie ne suffira pas à remplir les nouveaux objectifs, il faudra lui ajouter de nouveaux systèmes à l'échappement", reconnaît Pierre Maucadière, expert en dépollution chez PSA Peugeot Citroën. Deux solutions s'annoncent aujourd'hui.
La première, baptisée "réduction catalytique sélective", est contraignante et très encombrante: imaginez qu'il faudra installer un réservoir d'une bonne vingtaine de litres d'urées synthétique, sans parler des injecteurs, calculateurs, capteurs,etc.
La seconde est également contraignante et onéreuse: un filtre à oxydes d'azote recouvert de métaux précieux et gourmand en carburant. Selon diverses estimations, le prix à payer pour ces ajouts dépasserait les 2000 euros par véhicule. Et cela, malgré les grands volumes de production dont bénéficie le diesel.
"l'équation économique notamment des petits moteurs diesel devient de plus en plus difficile à résoudre, analyse Pierre Macaudière. Dans cette catégorie, nous nous orientons aussi désormais vers le moteur à essence."
Signe des temps: PSA Peugeot Citroën, jusqu'ici ultra fidèle au diesel, vient de débuter la production d'un petit modèle essence cette année. Certes, avertit l'ingénieur Gaëtan Monnier: "Le moteur à essence, dans sa quête de moindre consommation, n'est pas à l'abri de tomber à son tour dans la complexité". Mais le diesel,lui, est déjà arrivé à saturation.
... le coût des améliorations à apporter aux diesels pour répondre aux normes environnementales devient prohibitif.
Je vous invite à lire l'article en entier, où le FAP est bien sûr mentionné.
... et vous, vous en pensez quoi ?