@W13 : à mon tour de ne pas être d'accord.
Tu oublies :
1/ le surcout de 5.000 à 10.000 E entre un HEV et un PHEV selon les modèles ; rentabiliser une telle différence de prix semble un sacré challenge dans la majorité des cas ;
2/ les contraintes de recharges régulières pour que le PHEV soit utilisé dans les meilleures conditions ;
3/ un surpoids du PHEV par rapport au HEV, avec les conséquences en résultant en terme d'agrément de conduite et de consommations sur voies rapides ;
4/ que le PHEV est une création essentiellement européenne, lancée principalement par les constructeurs allemands que PSA s'est empressé d'imiter alors qu'à mon sens il aurait été plus judicieux de regarder aussi la position des japonais à ce sujet. Le marché du PHEV reste modeste en Europe, à l'inverse du marché des HEV qui s'accroit régulièrement. Depuis le début de l'année 2022, Toyota est désormais la 2ème marque en Europe, et devance assez largement Peugeot... Même croissance chez les coréens en 2022 alors que dans le même temps les autres marques du groupe reculent assez significativement. Comme par hasard, les gagnants proposent une offre diversifiées en HEV, PHEV et BEV ;
5/ que les PHEV des constructeurs européens (et ceux de Stellantis ne font pas exception) sont en fait "bricolés" à partir de moteurs thermiques souvent de conception assez ancienne alors que les japonais ont conçu dès le départ leur motorisation hybride avec une amélioration régulière de leur technologie et sa fiabilité : pas de course au down sizing, forte cylindrée et cycle Atkinson, batterie à la juste capacité, boite e-cvt moteurs électriques AV et AR, etc...Aujourd'hui, le rapport agrément/consommation atteint par un RAV4 HEV I-AWD est vraiment impressionnant.
Je ne dis pas que le PHEV est un mauvais choix, mais simplement qu'un groupe comme Stellantis doit proposer tout l'éventail de ces technologies d'électrification : elles répondent à des usages différents et à une clientèle qui n'a pas des moyens illimités.