Réaction hier après les 1er essais libres
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Les Peugeot 9X8 ont réalisé leurs premiers tours de roues dans le cadre du Championnat du Monde d’Endurance de la FIA, ce vendredi à Monza.
A l’issue des premiers essais libres, la Peugeot n°93 de Jean-Eric Vergne, Paul di Resta et Mikkel Jensen a terminé au 3erang du classement général, alors que la voiture sœur n°94 n’a bouclé que 12 tours après être longuement restée dans son garage.
Le Directeur de Stellantis Motorsport, Jean-Marc Finot, a débriefé cette journée dans le clan de la firme au Lion… « Nous avons connu quelques petits soucis sur la n°94. Nous ne savons pas encore tout à fait ce qu’il s’est passé, mais les gars sont en train de travailler dessus. On aurait bien aimé qu’elle roule. C’est la fin du déverminage. Les gars vont traiter ça. La n°93 était dans le rythme, mais on ne sait pas si tout le monde montre son jeu. »
Nous avons vu la n°93 poussée par les mécaniciens dans les stands et Jean-Eric rentrer dans une voiture des officiels. Que s’est-il passé ?
« C’était une procédure réglementaire de simulation d’extraction du pilote, à la demande de la FIA. Ils ont fait cela après Ascari. La voiture est passée sous le damier et a fait un tour supplémentaire pour aller au point de rendez-vous donné par les organisateurs. »
Dans quel état d’esprit êtes-vous ici ?
« Après deux ans et demi de gestation, nous sommes forcément enthousiastes et excités. Nous sommes confiants, car nous avons fait 15 000 kilomètres en essais, notamment un test d’endurance de 36 heures. J’ai aussi confiance dans le team, qu’on a construit dès le début et développé comme il fallait, avec les ingénieurs, les mécaniciens. On a pris les pilotes très tôt pour qu’ils fassent partie intégrante dès le début. En revanche, le team est nouveau. Nous avons encore beaucoup à apprendre dans son fonctionnement, ne serait-ce que la procédure de départ. Nous avons envie de bien faire, avec humilité. Cette année est une bonne occasion d’emmagasiner de l’expérience car nous n’avons pas d’enjeu au championnat. »
Quel est donc l’objectif ce week-end ?
« Accumuler un maximum d’expérience. Si les résultats viennent, tant mieux, sinon, on ne sera pas frustrés outre mesure. »
Les voitures engagées ici avaient-elles pris part à des essais avant la course ?
« Nous avions une voiture d’essais et de développement et les deux voitures ici sont neuves, qu’on a déverminé à Magny-Cours, il y a environ huit jours. C’est pour cela que nous ne sommes pas surpris d’avoir des fins de déverminage à faire, car les voitures sortent à peine de l’atelier. Avec 3 500 kilomètres couverts à Aragon, globalement, nous avons déroulé notre programme de validation pour une course de six heures. Les voitures qu’on a sont dans la même définition que celle qui a effectué le test d’endurance à Aragon. »
Que pensez-vous de la Balance de Performance ?
« Elle a une logique. Nous sommes calés sur la voiture la plus performante, donc la Toyota. C’est de la simulation pure. La Toyota a une puissance, une vitesse de déploiement et une masse. C’est ensuite un exercice mathématique. Nous sommes dans la partie haute de la puissance, avec pas loin de 520 kW. Les voitures font donc clairement plus de 700 chevaux. »
C’est aussi la première fois que la Peugeot 9X8 roule dans le trafic…
« Les gars ont regardé comment la voiture se comportait en suivant une voiture à doubler, mais rien de très notable. Sur un circuit comme Monza, la lecture est plus difficile car il y a surtout des portions rapides. On ne s’attend pas à découvrir de grosses choses liées au trafic ce week-end. »