Essai : la Peugeot 208 PureTech 100 EAT8, la meilleure version thermique ?

La Peugeot 208 Allure

La seconde génération de la Peugeot 208, que nous avions découvert en 2019, inaugurait la stratégie de Power Of Choice désormais étendue à la quasi-totalité de la gamme. Sur le best-seller de la marque, vous avez le choix entre la version 100% électrique, choisie plus de 15% du temps, et des versions thermiques, en diesel ou en essence. C’est ce dernier choix que nous avons fait pour notre essai, avec la motorisation PureTech 100 équipée de la boite automatique EAT8, maintenant bien connue chez Peugeot.

Motorisation cœur de gamme la plus vendue de la gamme Peugeot 208, elle est associée sur notre modèle d’essai à la finition de milieu de gamme Allure, ce qui nous donne probablement une des combinaisons les plus prisées par les acheteurs. Pour mieux comprendre ce plébiscite qui dépasse nos frontières, nous avons réalisé un roadtrip d’un peu plus de 1000km entre la région parisienne et la Normandie, sur tous les types de route. La Peugeot 208 PureTech 100 mérite-t-elle le titre de la meilleure citadine ? Nos impressions dans cet essai.

En finition Allure, la Peugeot 208 se la joue discrète

Commençons notre tour du propriétaire par la présentation extérieure de notre Peugeot 208 d’essai. S’il n’est plus nécessaire de vous la présenter en détail, passons un peu de temps pour passer en revue les spécificités de cette finition Allure, légèrement différente des nombreuses versions GT que vous pouvez croiser dans la rue tous les jours ou sur les publicités.

Une esthétique plus sobre que sur les finitions GT

Ici, il n’est pas question d’être tape à l’œil, surtout avec notre Gris Platinium qui offre à la voiture autant de discrétion que d’élégance. Ainsi, nous trouvons la large calandre avec ses pointes chromées à effet 3D, surmontée d’un enjoliveur noir grainé. Les crosses lumineuses sont présentes sous les projecteurs à LED, mais elles ne s’y prolongent pas. Ce sera l’élément esthétique le plus différenciant par rapport aux versions haut de gamme, ici le rendu de la seule crosse inférieure est moins joli que sur les finitions GT et la triple griffe. Le tout ne manque toutefois pas d’élégance et de muscle, avec le magnifique capot très sculpté qui apporte un effet de sportivité bienvenu à l’ensemble.

En passant de profil, outre les jantes en alliage de 16 pouces diamantées Soho agréables à l’œil, notre regard s’attarde sur l’absence des fameux enjoliveurs de passages de roue noir brillant, qui équipent les versions électriques et haut de gamme. Appréciés par les uns, honnis par les autres, ils laissent place sur notre modèle d’essai à un effet de style creusé qui n’est pas sans rappeler l’ancienne génération de la Peugeot 208. Cela permet en plus de simplifier cette zone et l’absence de ces enjoliveurs n’est à notre sens pas vraiment dérangeante, d’autant plus que les bas de caisse complètent facilement cette harmonie. Pour le reste, les lignes de la voiture nous semblent très réussies, et la ligne inférieure en trapèze apporte du punch au profil. Pour terminer, soulignons les vitres arrière surteintées et le pied milieu intégrant une finition noir laqué. Le cerclage des vitres reste quant à lui brut. N’espérez pas d’entourage chromé, ce type de finition n’est plus vraiment prisé chez le Lion.

Les jantes sont de 16 pouces, sans élargisseur d’aile

En passant à l’arrière, le noir laqué se fait bien plus présent. Outre le traditionnel bandeau central, qui n’intègre pas le Lion mais seulement le monogramme Peugeot, une partie du (trop ?) large becquet de toit et la partie supérieure de la jupe du bouclier (mais pas le sabot inférieur qui reste noir grainé) adoptent cette finition. L’ensemble est plutôt flatteur pour une finition de milieu de gamme, avec en plus la présence des feux arrière à LED, pour un final plus technologique, et l’antibrouillard central en clin d’œil à la Peugeot 206. Dommage cependant que la canule d’échappement soit simpliste.

En bref, avec une crosse lumineuse qui se prolonge dans le projecteur, à la façon d’une Peugeot 508, et d’une canule d’échappement un peu plus recherchée, notre Peugeot 208 aurait été parfaite ! La teinte extérieure de notre voiture est très pailletée ce qui renforce cette sensation d’élégance. Nul doute qu’avec une teinte plus vive, comme le Jaune Faro ou le Rouge Elixir, le rendu serait bien plus sportif.

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A bord, le futur est fait de design et de i-Cockpit

En montant à bord de notre Peugeot 208 d’essai, cet état d’esprit de plus de simplicité par rapport aux finitions haut de gamme continue de trotter dans notre tête. Mais cette recherche de simplicité va se faire au détriment de la présentation globale, qui va un peu marquer le pas cette fois-ci, contrairement à l’extérieur.

Si l’équipement de notre finition Allure est tout ce qu’il y a de plus honorable, avec le démarrage mains libres, le frein de stationnement électrique, l’aide au stationnement arrière, le système MirrorScreen ou le rabattement automatique des rétroviseurs en plus de tout l’attirail sécuritaire, tout se joue sur les petits détails. Ainsi, le plafonnier n’est plus tactile et troque ses LED pour une ampoule halogène. L’éclairage d’ambiance personnalisable est remplacé par un jonc chromé. L’écran tactile n’est plus que de 7 pouces et sa façade est reprise de l’ancienne Peugeot 308. Tandis que le combiné numérique à effet 3D est tout bonnement remplacé par des classiques compteurs à aiguilles. Pour ce dernier, son absence est notamment liée à des problèmes d’approvisionnement et à la crise des semi-conducteurs actuelle. Toutefois, ces compteurs analogiques restent tout à fait dans le coup, avec un fond anthracite à effet damier et une matrice centrale couleur d’une diagonale de 3,5 pouces. Si vous préférez bénéficier du combiné 3D personnalisable, il faut désormais opter pour la finition Allure Pack, qui ajoute également la caméra de recul et le démarrage mains libres, mais qui demande une rallonge de 1000€.

Le i-Cockpit 3D n’est pas de la partie

Heureusement, le désormais traditionnel Peugeot i-Cockpit est bien présent pour apporter une dose de futurisme et de technologie dans l’habitacle. Le volant compact en cuir à double méplat est toujours aussi agréable en main, et les compteurs tête haute ne posent pas de problème de visibilité ou de lisibilité. Enfin, par rapport à l’ancienne génération de la Peugeot 208, l’écran tactile est légèrement tourné vers le conducteur ce qui est plus pratique à l’usage pour changer de station de radio ou vérifier son itinéraire. En restant sur l’écran tactile, cette dernière génération du NAC s’avère plutôt performante, avec une meilleure réactivité de l’écran et beaucoup moins de latences que par le passé. Toutefois, le tout nouveau Peugeot i-Connect, déjà proposé sur la nouvelle Peugeot 308 avant son déploiement progressif sur le reste de la gamme devrait franchir une nouvelle étape dans la performance de la télématique embarquée de la marque. La qualité du système audio est dans la moyenne du segment, et manque de profondeur. Pour y remédier, Focal propose en seconde monte une gamme de haut-parleurs spécifiquement conçus pour la Peugeot 208, nommée Focal Inside. Avis aux mélomanes !

La finition quant à elle reste toujours bonne pour le segment, avec le haut de la planche moussé et le décor imitation carbone thermogainé. Les Toggle Switches, ici dédiés aux fonctions de base pour la conduite et aux options de climatisation, apportent un cachet à l’ensemble et la console centrale haute intègre un bienvenu accoudoir et des porte gobelets. Dommage seulement que le noir laqué, très présent sur la console, attire vite la poussière. Sur les contreportes, les repose coude sont garnis et moussés, ce qui est appréciable en conduite, un raffinement de plus en plus rare sur le segment.

L’habitabilité arrière n’est pas son point fort

Au niveau de l’assise à l’avant, les sièges confort sont agréables à l’œil et à l’usage, tandis que la sellerie intégrant tissu, drap, TEP et surpiqûres turquoise n’est pas faite au rabais. S’ils vont manquer quelque peu de maintien latéral en conduite dynamique, ils permettent d’enfiler les kilomètres d’autoroute sans mal de dos. Pour parfaire ces sièges, des commandes de réglages un peu moins dures et la possibilité de régler les lombaires serait un plus, même si c’est rarissime sur le segment. Enfin, petite mesquinerie, le siège passager n’est pas réglable en hauteur sur cette finition, même en option. Cela devrait pourtant être un équipement standard de nos jours. A l’arrière, les plus grands gabarits se sentiront à l’étroit, la faute à un espace aux genoux limité, notamment derrière le conducteur. Cependant, 4 personnes d’environ 1m70 se sentiront à l’aise, la place centrale étant réservée aux enfants. Au chapitre des attentions pour les passagers, 2 prises USB sont disponibles au pied de la console centrale, pratique pour recharger tablettes et autres smartphones pendant les longs trajets.

Enfin, le volume de coffre est dans la bonne moyenne, proposant 265L VDA, à peine 10 litres de moins que celui de la Renault Clio qui possède le coffre le plus grand du segment. Cependant, l’espace est bien rectiligne et le seuil de chargement n’est pas trop haut, ce qui simplifie les courses du quotidien. Dommage cependant que le plancher de coffre ne reste pas droit lors du rabattement des dossiers de banquette arrière, les assises étant fixes.

L’astuce pratique : le rangement fermé
Un rangement très pratique

Petite particularité de la Peugeot 208, elle intègre à partir de la finition Allure un rangement fermé sous les Toggle Switches, optimisant la place et proposant une fois ouvert un pratique socle pour poser un smartphone verticalement ou horizontalement. Avec son couvercle pivotant, ce type de rangement assez unique permet de ranger les petites affaires du quotidien et de les mettre à l’abri des regards une fois la voiture stationnée. Le revers du couvercle est bien pensé et permet de poser de façon stable le téléphone, tout en permettant de le recharger grâce aux 2 prises USB-A et USB-C placées de part et d’autre sur la console centrale (la recharge sans fil est malheureusement indisponible sur la finition Allure, il est toutefois possible de la rajouter en accessoire mais à prix d’or). Pratique si vous souhaitez utiliser les services de navigation ou de musique sans passer par Android Auto ou CarPlay, qui ne propose pas la fonction sans-fil sur la Peugeot 208. Seul défaut à notre goût, l’absence de passe-câble sur le bord du couvercle, ou de prise USB à l’intérieur du rangement, permettant de recharger le téléphone en toute discrétion.

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Au volant : agilité et confort plus que sportivité

Maintenant que nous avons fait plus amples connaissance avec notre Peugeot 208, il est temps de prendre la route. Notre parcours d’environ 1000km entre Paris et la région normande est un mélange d’environ 30% d’autoroute, 40% de routes départementales et 30% de ville.

Le sentiment général qui ressort de notre Peugeot 208 est un compromis confort-dynamisme plus marqué que sur l’ancienne génération, qui privilégiait les sensations de conduite. Tout en restant diablement efficace, bien aidé par une direction efficace mais pas surassistée, le châssis est désormais équipé de suspensions un peu plus souples qui rend la voiture moins sèche sur les aspérités de la route, ou les dos d’âne. Le confort est aussi renforcé par une insonorisation de l’habitacle plus poussée que sur l’ancienne génération de Peugeot 208. Un sentiment global que nous ressentons sur la plupart des derniers modèles de la marque.

La Peugeot 208 est à l’aise sur toutes les routes

Ce confort accru est d’abord particulièrement perceptible sur autoroute, où le moteur sait se faire discret à 130kh/h, pour avaler les kilomètres. Malgré ses 100 chevaux, son couple de 205Nm permet au PureTech 100 EAT8 des bonnes relances, même coffre chargé. Si la motorisation PureTech 130 EAT8 sera bien entendu plus agréable à haute vitesse, surtout si vous faites essentiellement de l’autoroute, cela se fera au prix d’un supplément tarifaire plutôt conséquent (2540€), et le PureTech 100 est déjà suffisant pour un usage polyvalent. A noter que notre modèle d’essai est équipé du levier de vitesse type Cobra, plus valorisant à l’œil que la nouvelle commande i-Toggle. Cependant, nous le verrons dans un prochain essai, elle n’est pas pour autant plus pratique que la nouvelle commande arrivée en début d’année.

Ce sont sur les petites routes que la Peugeot 208 PureTech 100 se révèle être la plus agréable. Le châssis montre tout son potentiel digne de la tradition Peugeot. En conduite un peu plus dynamique, les mouvements de caisse restent très contenus et le freinage est d’un bon niveau. Cela ne transforme pas pour autant la Peugeot 208 en sportive. La boite EAT8 s’avère comme de coutume agréable à l’utilisation, bien qu’un peu lente en mode Normal si on accélère le pas. Le mode Sport et les palettes au volant (fixes) sont alors nécessaires pour se faire plaisir.

Enfin, en ville, nous avons apprécié le volant compact et la souplesse de la direction lors des manœuvres. Le rayon de braquage de 5,20m est dans la bonne moyenne du segment ce qui simplifie les manœuvres, en plus d’être aidée par divers systèmes. Surtout, la boite EAT8 s’avère être une précieuse alliée dans le trafic quotidien, notamment sur le périphérique parisien. De quoi oublier le supplément de 1700€ demandé.

Une caméra de recul qui s’améliore

Au chapitre des aides au stationnement, notre véhicule d’essai est équipé de série de l’aide graphique et sonore au stationnement arrière, et de la caméra de recul Visiopark 1 optionnelle, proposée à 260€. Pour rappel, la caméra Visiopark 1 propose 3 vues de l’environnement arrière de la Peugeot 208 : une vue classique en grand angle, pratique pour engager une manoeuvre, une seconde restituant une vue du dessus, idéale pour terminer le stationnement, et une troisième proposant une vue à 180°, intéressante pour certaines sorties de stationnement. La Peugeot 208 étant principalement destinée à évoluer en ville, il s’agit d’une option intéressante d’autant plus que depuis les premières versions, la qualité d’affichage s’est nettement améliorée. Nous sommes encore loin d’une qualité Full HD, mais désormais, la vidéo est beaucoup plus réactive et nette, de jour mais aussi la nuit. Un plus appréciable lorsque la visibilité est réduite.

Au global, sur notre semaine d’essai, nous aurons consommé en moyenne 6,5l/100km sur plus de 1000km, mélangeant ces trois univers de conduite. Un plutôt bon score, compte-tenu de la consommation mixte WLTP donnée à 5,9l/100km. Le tout en mode de conduite Normal, sans particulièrement chercher une performance. En diminuant la part d’autoroute, il sera possible de baisser la moyenne d’au moins un demi litre et se rapprocher des valeurs théoriques. Dommage cependant que Peugeot ne propose toujours pas de solution mHEV sur l’ensemble de la gamme. En complément de la Peugeot e-208, cette solution agissant comme un Stop&Start amélioré permettrait de baisser encore la consommation, notamment en ville où c’est là que notre moteur consomme le plus.

La Peugeot 208 bien armée face à la concurrence ?

Passons au dernier chapitre, celui du budget. Si la gamme de la Peugeot 208 démarre à 16400€ avec la finition Like, notre version Allure PureTech 100 EAT8 demande 24950€. Avec les options de notre modèle d’essai, notre Lionne ne demande pas moins de 26310€, une somme rondelette pour une citadine polyvalente !

Côté concurrence, notre Peugeot 208 Allure PureTech 100 EAT8 va se confronter sur le marché aux modèles suivants :

  • Le challenger principal est bien entendu la Renault Clio. La version la plus proche est la finition Evolution avec la motorisation 1.0 TCe 90 X-Tronic. Proposée à 22850€, il faut lui rajouter quelques équipements comme la climatisation automatique ou l’accoudoir central avant afin d’obtenir un équipement comparable à notre Lionne. Les options portant le prix total à 24350€, soit 2000€ de moins que la Peugeot 208. Si la Clio aura alors quelques équipements supplémentaires, comme la carte mains libres ou l’aide au stationnement avant, elle devra se contenter d’un frein à main manuel ou d’une sellerie totalement en tissu. Aussi, elle dispose de 10 chevaux de moins, consomme un bon litre de plus aux 100km et la boite à variation continue reste moins agréable que l’EAT8.
  • De l’autre côté du Rhin, Volkswagen propose sa citadine Polo, que nous avons sélectionné dans la finition de base Life, avec le bloc 1.0 TSI 95 DSG7. Proposée à partir de 24720€, il faudra ajouter quelques options, comme la caméra de recul, les jantes en alliage de 16 pouces ou la climatisation automatique, portant le tarif à 26405€. Cependant, si la présentation intérieure est plus technologique avec le combiné digital et la boite DSG7 agréable au quotidien, la navigation n’est pas de série et le système de freinage est très basique, avec des tambours à l’arrière. Enfin, il faudra se contenter de l’austère présentation à l’allemande.
  • Si vous aimez jouer la carte de la personnalisation, la Citroën C3 propose une petite centaine de combinaisons. Dans sa finition haut de gamme Shine Pack 1.2 PureTech 110 EAT6, la citadine des chevrons propose un équipement très complet, 3 ambiances intérieures, 4 possibilités de teinte de toit, entre autres stickers et inserts colorés. Il y a même la possibilité de choisir une Dashcam en option. Le tout pour 25200€. Revers de la médaille, si elle est la plus confortable de notre sélection, son comportement routier est nettement moins dynamique, les aides à la conduite sont réduites au strict minimum et la finition est un peu plus basique.
  • Enfin, nous avons sélectionné la Hyundai i20 dans la finition Creative T-GDi 100 Automatique. Profitant d’un bon rapport qualité-prix, à 24750€, elle permet au constructeur coréen de proposer enfin des modèles avec de la personnalité. Aussi, sur le plan technologique, c’est la seule de notre sélection à proposer une solution micro-hybride en plus d’un équipement complet. Dommage que cela ne se ressente pas au chapitre consommation, plus élevée que notre Peugeot 208, un amortissement très ferme vous faisant sentir chaque pavé parisien, et une qualité de finition moyenne.

En bref, la Peugeot 208 évolue sur le segment de marché le plus concurrentiel en France, et semble proposer une synthèse homogène de toutes ses concurrentes. Dommage cependant que le prix soit dans le haut du panier, alors que certains petits équipements sont manquants (réglage en hauteur du siège passager, éclairage intérieur à LED et plafonnier à l’arrière notamment) sur cette finition Allure. A noter que la remise minimale qui pourra vous être accordée est de l’ordre de 6%. Cela montre cependant un dur constat, celui de l’augmentation générale des prix qui n’épargne aucun constructeur aujourd’hui.

Conclusion : la combinaison thermique valeur sûre de la Peugeot 208

En conclusion, nous sommes probablement face à la version la plus homogène de la Peugeot 208. A l’aise sur tous les types de route, pas trop gourmand en carburant, le PureTech 100 EAT8 permet de transformer notre Peugeot 208 en vraie voiture polyvalente, par rapport au PureTech 75 dédié à la ville et au PureTech 130 aux longs trajets réguliers. Une solution d’hybridation légère permettra dès l’année prochaine d’apporter un supplément de technologie à la mécanique, et de la rendre encore plus sobre. La finition Allure propose un équipement déjà complet, que l’on pourra agrémenter de quelques options comme la caméra de recul ou de la navigation embarquée. Dommage cependant que la liste des options se soit considérablement réduite, la faute aux difficultés de production. Nous aurions toutefois aimé que certaines options esthétiques autrefois disponibles, comme les surmontes pneumatiques ou le toit Black Diamond, restent au catalogue.

Et finalement, la concurrente la plus redoutable de notre Peugeot 208 PureTech 100 est probablement… la Peugeot e-208 Allure. La version électrique de la citadine coûte certes 4730€ de plus bonus déduit à l’achat, mais coûte à 2€ près le même prix en location avec option d’achat, solution de financement de plus en plus prisée. Et à l’usage, l’avantage semble à l’électrique. Un sentiment qui sera à confirmer lors d’un prochain essai !

Nous avons aimé

  • La combinaison moteur/boite idéale
  • Le look toujours aussi sympathique
  • Le comportement routier rassurant

Nous regrettons

  • Quelques petites mesquineries d’équipement compte tenu du prix
  • Un choix de personnalisation restreint sur le milieu de gamme
  • L’absence de solution micro-hybride

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