Un deuxième petit tout et s’en va. A la suite du revirement du gouvernement américain concernant l’Accord de Vienne sur le nucléaire iranien, et la mise en place d’un embargo par Donald Trump, les grands groupes européens sont dans une situation délicate, et le Groupe PSA ne déroge pas à la règle. Ainsi, la maison-mère de Peugeot, historiquement présente dans ce pays du Moyen-Orient et qui avait déjà été contrainte de quitter ce marché en 2012, avant d’y revenir en 2016, se prépare à stopper ses activités d’ici au 6 août 2018. La seule solution possible pour éviter les sanctions américaines.

Une demande de dérogation en cours pour le Groupe PSA en Iran

Bien que d’après la direction, les activités du Groupe PSA en Iran représentent moins de 1% de son chiffre d’affaires, et que ce revirement subi ne remet pas en cause les objectifs du plan #PushToPass, il s’agit tout de même d’une belle épine dans le pied du groupe. Relais de croissance important, l’Iran comblait petit à petit les difficultés en Chine, et était devenu en 2017 le premier marché étranger pour le groupe en volume. Aussi, Peugeot démarrait l’assemblage à grande échelle de modèles plus modernes que les Peugeot Pars et 206, avec notamment le Peugeot 2008.

Cependant, le Groupe PSA n’étant pas prêt pour se séparer tout de suite d’un relais de croissance important, il est en contact avec les autorités américaines afin d’obtenir une dérogation et espérer continuer son activité dans le pays. Affaire à suivre pendant l’été donc.

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