Ce n’est pas glorieux et CT y est passé la semaine dernière (annoncé en avance dans les médias) pour tirer les oreilles et bizarrement silence radio dans ces même médias du compte rendu de cette visite...
Carlos Tavares est bien passé à Mulhouse accompagné du directeur de la marque Peugeot....
Source :
http://www.autoactu.com/tavares-a-mulhouse-pour-resserrer-les-boulons-.shtml
Extrait:
Tavares à Mulhouse pour resserrer les boulons…
Ce mardi à Rennes-La Janais, le président du directoire du groupe PSA, Carlos Tavares, est attendu à Mulhouse demain mercredi. Jean-Philippe Imparato, le directeur général de la marque Peugeot, devrait l’accompagner lors de cette visite qui intervient alors que le site haut-rhinois est confronté à des retards de production de la nouvelle 508 en raison de retouches nécessaires en bout de ligne.
Vendredi dernier, la production de l’usine terminale de Mulhouse a même été interrompue afin de permettre de résorber le nombre de véhicules en bout de ligne.
"Ces retouches coûtent cher", avait reconnu le patron de PSA en ouverture du Mondial.
Carlos Tavares avait cependant refusé d’expliquer ces difficultés par la baisse des effectifs, tombés à 6 200, dont 1 200 intérimaires, lors de l’arrêt de la deuxième ligne de production au printemps.
"C’est l’exigence qui conduit à la performance et protège une entreprise. Je suis exigeant car je sais que les collaborateurs ont le talent, sachant qu’il est possible chez PSA de ne pas atteindre ses objectifs, à condition que ceux-ci soient ambitieux… Et si nous sommes ambitieux, c’est parce que nos clients le sont", avait conclu Carlos Tavares. Lequel, à Mulhouse, doit rencontrer les organisations syndicales mais aussi les cadres.
Cette visite intervient trois mois après l’entrée en fonction de J
ean-Baptiste Formery comme directeur du site. Le successeur de
Corinne Spilios a hérité d’une feuille de route identique à l’ancienne responsable qualité de Rennes-La Janais : produire sur une même ligne la DS7 Crossback, la Peugeot 508 berline et break et la Peugeot 2008 aux meilleurs niveaux de coûts et de qualité.
"Les enjeux sont gros entre la DS7, la 508 et les volumes de la 2008 qui restent élevés. Sans oublier le lancement, l’an prochain, du premier véhicule hybride rechargeable (PHEV) du groupe et le lancement de pièces mécaniques produites à Mulhouse, mais aussi destinées à Sochaux et Rennes", confiait récemment le nouveau patron du site, reconnaissant que sa mission est
"d’accélérer sur tous les sujets de la feuille de route".
Outre les problèmes de retouches –les bons directs sont de 50% environs sur 508-, la cadence de production est encore de 58 véhicules par heure, pas encore à l’objectif de 60 voitures par heure.
"Nous prenons les dispositions pour optimiser notre système de production", a précisé Jean-Baptiste Formery fin septembre, répétant qu’il n’y aura
"aucun compromis" et que
"tous les véhicules sortent avec les meilleurs niveaux de qualité". Certes invisibles pour le client, les opérations de retouche dégradent les ratios de production, et donc la valeur ajoutée prix de revient fabrication (VAPRF), élément financier majeur pour tout constructeur.
Âgé de 56 ans, senior vice-président achats carrosserie à la direction monde des achats et qualité des fournisseurs de PSA avant de rejoindre Mulhouse, Jean-Baptiste Formery va devoir orchestrer un plan de charge qui, à partir de novembre, prévoit une hausse des volumes de production de la DS7 et 508 au détriment de la 2008, laquelle représentera alors deux tiers de la production, le dernier tiers étant dédié à la 508 ou au DS7 Crossback.
Heures supplémentaires le samedi et le dimanche soir vont donc se poursuivre à Mulhouse, afin de faire face à la demande commerciale élevée. Le projet de création d’une quatrième équipe, le week-end, est
"une hypothèse que l’on regarde parmi d’autres", selon Jean-Baptiste Formery. Envisagée l’an dernier avant d’être abandonnée au vu de la difficulté à recruter des intérimaires, cette piste ne semble plus d’actualité. L’exemple sochalien n’incite pas à l’optimisme, l’usine du Doubs, voisine de 50 km, ne parvenant pas à recruter.
Laurent Bodin