Autre article présent sur le meme site : mon analyse plus bas.
Peugeot face au doute.
Après dix ans d’un parcours sans faute, la situation se complique pour Jean-Martin Folz. A un mois du mondial de l’automobile, le président de PSA Peugeot Citroën joue une partie de son avenir sur le plan d’amélioration de la rentabilité qu’il a promis pour septembre à la communauté financière Trois avertissements sur résultat en un an et une chute de plus de 44 % du bénéfice opérationnel au premier semestre ont terni le parcours de celui que l’on considérait jusqu’ici comme l’un des meilleurs managers de France. Peu soucieuses du passé et volontairement amnésiques sur la hausse de 50 % des ventes du groupe durant la période Folz, les agences de notations ont PSA dans leur ligne de mire. Convaincues, comme les analystes financiers, qu’on ne leur a pas tout dit, ou, à tout le moins, que le management du groupe a péché par optimisme. Car une chose est d’invoquer le coût des matières premières ou la frilosité du marché européen pour expliquer les déboires actuels du groupe. Une autre est de minimiser les faibles performances actuelles de la gamme Peugeot qui sont le vrai motif d’inquiétude des spécialistes. La 207 lancée récemment fait à peine ses objectifs, la 407 n’a pas rempli les siens, la 407 coupé est un échec et la 1007 une déception. Cela commence à faire beaucoup et certains observateurs se demandent si les audaces de style qui signent la gamme depuis quelques années ne lui ont pas aliéné sa clientèle traditionnelle plus habituée aux voitures familiales. Un syndrome équivalent à celui qui a frappé Renault avec l’Avantime et la Vel Satis, trop en avance sur leur temps. La différence, c’est que l’on pardonne plus facilement ses échecs à une marque dont l’audace fait partie du code génétique, ce qui n’est pas le cas de Peugeot. Du coup, certains analystes évoquent une possible révision de la stratégie produits mise en place par Jean-Martin Folz en 1998. Un mois avant le mondial de l’automobile à Paris, les esprits s’échauffent autour de Peugeot.Daniel Fortin
Après dix ans d’un parcours sans faute, la situation se complique pour Jean-Martin Folz. A un mois du mondial de l’automobile, le président de PSA Peugeot Citroën joue une partie de son avenir sur le plan d’amélioration de la rentabilité qu’il a promis pour septembre à la communauté financière Trois avertissements sur résultat en un an et une chute de plus de 44 % du bénéfice opérationnel au premier semestre ont terni le parcours de celui que l’on considérait jusqu’ici comme l’un des meilleurs managers de France. Peu soucieuses du passé et volontairement amnésiques sur la hausse de 50 % des ventes du groupe durant la période Folz, les agences de notations ont PSA dans leur ligne de mire. Convaincues, comme les analystes financiers, qu’on ne leur a pas tout dit, ou, à tout le moins, que le management du groupe a péché par optimisme. Car une chose est d’invoquer le coût des matières premières ou la frilosité du marché européen pour expliquer les déboires actuels du groupe.
Une autre est de minimiser les faibles performances actuelles de la gamme Peugeot qui sont le vrai motif d’inquiétude des spécialistes. La 207 lancée récemment fait à peine ses objectifs, la 407 n’a pas rempli les siens, la 407 coupé est un échec et la 1007 une déception. Cela commence à faire beaucoup et certains observateurs se demandent si les audaces de style qui signent la gamme depuis quelques années ne lui ont pas aliéné sa clientèle traditionnelle plus habituée aux voitures familiales. Un syndrome équivalent à celui qui a frappé Renault avec l’Avantime et la Vel Satis, trop en avance sur leur temps. La différence, c’est que l’on pardonne plus facilement ses échecs à une marque dont l’audace fait partie du code génétique, ce qui n’est pas le cas de Peugeot. Du coup, certains analystes évoquent une possible révision de la stratégie produits mise en place par Jean-Martin Folz en 1998. Un mois avant le mondial de l’automobile à Paris, les esprits s’échauffent autour de Peugeot.Daniel Fortin
J'ai vu l'autre jour dans un canard le comparo des ventes entre le coupé 406 et le coupé 407 sur leur 10 premiers mois de carriere. D'un mois sur l'autre, les ventes se croisent et au global, il me semble que la 407 était tres legerement devant. Alors parler d'echec est peut etre un peu fort. Maintenant, comparons le contexte.
ENtre la sortie de la 406 et la sortie de la 407 (en coupé) PSA a multiplié par 2 ses ventes (en gros). Donc, effectivement , à ISO vente générale de la gamme, le coupé 407 est un echec.
Maintenant , si on compare les gammes proposées à leur sortie :
406 : 2 moteurs essence, un V6 et un modeste 2 litres 136 cv assurant probablement le gros des ventes grace à un ticket d'entrée "raisonnable".
407 : 2 V6 ,HDI plus essence obligeant à un ticket d'entrée relativement elevé moins favorable pour la vente, de plus dans un contexte prix du carburant plus repression de la vitesse sans commune mesure avec le debut de carriere du coupé précédent.
Enfin, 2 éléments qui jouent en faveur de l'une et de l'autre : le Coupé 406 était un créneau neuf chez Peugeot suscitant un engouement de la clientele (plus la signature Pininfarina que Folz a peut etre négligé sur la génération suivante), ce qui lui donne un avantage par rapport au 407 qui est un remplaçant. A l'inverse, le coupé 407 beneficie d'un reservoir connu (portefeuille des possesseurs de coupé 406).
Pour ce qui est de 1007, l'erreur est peut etre générale chez tous les constructeurs qui ont tous sortis des "micro/mini monospaces" suite au succes incroyable des monospaces compact et qui au final se sont plantés les uns et les autres. On ne peut pas forcement décliné un modele à tous les etages. Donc, les Modus, Fusion, Idéa, 1007, Meriva ont tous été au mieux des seli echec. Pas de raison que Peugeot echappe au phenomene meme si 1007 propose une originalité (chere au final) avec ses portes Sesame. De plus, l'offre moteur a été ratée notamment en HDI avec un trop modeste moteur comme seule offre.
Pour ce qui est de la 207, il est peut etre encore tot pour parler de bide. Elle n'a que 4 mois de commercialisation dont les 2 mois d'été peu favorable aux ventes. Attendons le mondial et ses retombées pour se faire une idée plus realiste.