D'autant plus que la crise en génère pas mal, chez les salariés et petits patrons.
SourceNégociations salariales : dans une conjoncture très difficile, PSA Peugeot Citroën maintient le pouvoir d'achat de ses salariés
La deuxième réunion de négociations salariales s’est tenue le 12 février 2009.
Malgré un contexte très défavorable, marqué par la crise qui frappe l’industrie automobile – un repli prévu de l’activité de l’ordre de -20 % en 2009 – et par une baisse importante des résultats 2008 du Groupe, PSA Peugeot Citroën maintiendra le pouvoir d’achat de ses salariés.
Dans un contexte de ralentissement de l’évolution des prix depuis plusieurs mois (évolution négative), et sur la base d’une évolution des prix estimée par les experts entre 0,5 et 0,8 % pour l’année 2009, les principales mesures pour 2009 prévoient :
- une augmentation générale de 1 % dès le 1er janvier 2009 ;
- un budget supplémentaire de 0,5 % pour les promotions et l’application des accords sur les classifications ;
- une revalorisation des primes diverses au minimum de 1 % au 1er janvier ;
- la Rémunération Minimale Annuelle Garantie (RMAG) est portée de 19.750 euros à 20.250 euros, soit une augmentation de 2,5 %. En conséquence, aucune rémunération ne pourra être inférieure à ce montant pour un salarié à temps plein.
En 2008, l’Augmentation Générale avait été de 2,4 % à 3 % dès le mois de janvier, avec un budget d’augmentations individuelles et promotions de 1 %, pour une évolution des prix de 1 % (décembre 2008 vs décembre 2007) ou de 2,8 % (moyenne annuelle).
La direction a proposé que les parties se retrouvent en septembre pour déterminer éventuellement une augmentation supplémentaire si l’inflation est supérieure à l’augmentation salariale et si la situation économique et financière du Groupe s’est améliorée.
Les organisations syndicales feront connaître leur position à la direction sous huitaine.
Pour Jean-Luc Vergne, « depuis 2000, l’ensemble des mesures salariales a permis, pour tous les salariés, des augmentations de rémunération, des gains de pouvoir d’achat, en particulier pour les salaires les plus bas. La Rémunération Minimale Annuelle Garantie a augmenté de 32,8 % en 8 ans, à comparer à une évolution des prix de 15,5 % sur la période. Cette année, en dépit d’une conjoncture très difficile, les mesures proposées, certes inférieures en niveau par rapport aux années précédentes, préservent le pouvoir d’achat pour tous et permettent d’appliquer les accords de classification des ouvriers signés en 2005 et 2007 ».
SourceDes salariés de PSA futurs chefs d’entreprise de l’automobile ? Dans le cadre du plan stratégique issu des « Etats Généraux de l’Automobile » et signé par tous les acteurs de la filière, le CNPA est allé début mars à la rencontre des salariés de PSA sur le site de Poissy, pour leur présenter le dispositif « Mon Entreprise Auto ».
Cette initiative s’est révélée particulièrement intéressante puisqu’elle a généré des contacts intéressants des deux côtés. En effet, la reprise d’une affaire peut constituer une belle reconversion pour des collaborateurs de PSA tentés par les aides à l’évolution professionnelle mises en place par le constructeur. De l’autre côté, ces salariés de l’automobile ont des connaissances en technique, en management ou en gestion et possèdent dix à quinze ans d’expérience. Ils présentent donc des profils intéressants.
A l’issue de la journée, une vingtaine de contacts sérieux ont été pris. Cette expérience positive devrait être renouvelée sur d’autres sites mais également auprès d’autres constructeurs et équipementiers. A suivre…
La direction de PSA tente d'inciter le plus grand nombre de salariés à partir de l'usine de Chartres-de-Bretagne. 1 035 ont déjà signé leur contrat de départ.
Reportage
La direction de PSA a prévu de supprimer 1 750 postes d'ici à la fin de l'année, à l'usine de Chartres-de-Bretagne. Or, actuellement, 1 035 salariés ont d'ores et déjà accepté de partir : 935 quittent définitivement le constructeur automobile et 100 acceptent d'être mutés dans un autre site du groupe. « Nous sommes dans une bonne dynamique », reconnaît-on à la direction de la Janais, qui se donne encore jusqu'à la fin de l'année pour convaincre 700 salariés supplémentaires de partir.
Pour parvenir à ses fins, force est de constater que cette dernière ne ménage pas ses efforts. Hier, pour la deuxième fois depuis le début de l'année, une journée d'information était organisée à l'intérieur de l'usine. Des salariés qui ont déjà été mutés à Poissy ou Aulnay, sont venus témoigner de leur arrivée en région parisienne.
Plusieurs spécialistes des ressources humaines aident ceux qui le souhaitaient, à réaliser leur CV. A l'étage, une quinzaine d'entreprises présentent leurs offres d'emploi : EDF, les transports Désert, Les grands moulins de Rennes, l'aide à domicile en milieu rural...
Il part pour être boulanger
Des représentant des autres sites du groupe PSA sont là aussi. A l'usine de Poissy, par exemple, qui produit la 207, la 1 007 et bientôt la nouvelle DS3, le constructeur recherche 145 opérateurs « au plus vite ». Les aides à l'installation et au déménagement sont conséquentes : jusqu'à 40 000 €. Et pour que la mutation soit plus incitative encore, la direction a annoncé une augmentation de salaire de 100 € par mois.
Actuellement, 622 salariés de la Janais sont prêtés aux autres usines PSA. Mais combien accepteront de changer de région ?
La majorité des candidats au départ préfèrent, en fait, changer de métier. C'est le cas de Patrick (1) qui aurait eu 20 années d'ancienneté à la Janais, en fin d'année. A 40 ans, ce père de deux enfants se réoriente totalement. Il sera boulanger et s'apprête à entamer une formation intensive de six mois.
Jusqu'à 45 000 € d'aide
« Franchement, je ne vois pas la situation s'améliorer dans l'automobile. Je préfère rester maître de mon destin et de celui de ma famille », explique ce salarié qui quittera officiellement l'usine à la fin août.
Là aussi, la direction se veut incitative. En cas de changement d'employeur ou de création d'entreprise, les aides peuvent varier entre 15 000 € et plus de 45 000 €. Un opérateur avec 25 ans d'ancienneté et avec un salaire brut de 1 500 €, touchera, par exemple, 26 200 €...
Mais tous ces efforts seront-ils suffisants pour trouver encore 700 candidats au départ ? La direction veut d'autant plus y croire que de nouvelles périodes de sureffectif sont annoncées.
A compter du 24 août, l'usine de la Janais ne fabriquera plus sur trois lignes de production mais sur deux (nouvelles) lignes. La ligne 2 où était montée la 407 s'arrêtera en effet définitivement le 9 juillet. Ce sont donc plus de 500 salariés qu'il va falloir réaffecter sur les autres chaînes de montage. Difficile en l'état actuel des carnets de commande...
Seule certitude aujourd'hui : le temps où l'usine de la Janais employait plus de 10 000 personnes est révolu. A la fin de l'année, il ne devrait plus y rester que 6 000 salariés...
(1) : prénom d'emprunt.
(Source : Ouest-France, Pierrick Baudais)
Prolongement du plan de départs volontaires chez PSA
Le constructeur automobile Peugeot-Citroën vient d’annoncer le prolongement de son plan de départs volontaires. Débuté en décembre 2008, celui-ci sera maintenu jusqu’en mars 2010, selon la direction.
PSA-Peugeot Citroën a prolongé son plan de départs volontaires lancé en décembre dernier. A l’origine, ce plan prévoyait 3 550 départs répartis de la façon suivante : 2 700 pour le groupe et 850 sur la seule usine de Rennes. Face au contexte actuel, le constructeur automobile à déclaré qu’il manquait «environ 600 départs sur le groupe et 300 à Rennes», et a ainsi décidé de le maintenir jusqu’au 31 mars 2010. Ce prolongement vise notamment les ouvriers professionnels et les employés puisqu’il sera fermé aux cadres et aux techniciens.
Denis Martin, directeur des ressources humaines du groupe, s’est dit satisfait du déroulement de l’opération jusqu’à maintenant en le jugeant «tout à fait positif : on a fait grosso modo les départs que nous attendions, et le plan s’est passé très calmement, sereinement». «Nous allons continuer cette politique jusqu’en mars prochain, ce qui va permettre que toute personne candidate parte avec un projet solide, fiable», a-t-il ajouté.
Pour le moment, excepté le site de Rennes, 2.088 départs ont été validés sur les 2.700 prévus. A Rennes, où l’usine doit faire face aux très mauvaises ventes des véhicules moyens et haut de gamme, 500 départs sont déjà programmés sur les 850 prévus initialement. Pour la plupart, ces départs volontaires se font pour des projets professionnels, des créations d’entreprises, des congés de reclassement et de conversion et pour une minorité la retraite. Le DRH du groupe a également tenu à préciser qu’«il n’y a pas de préretraites. Nous avons besoin des seniors et maintenons leur employabilité».
en contre partie les R&D sera renforcée en Chine et au Brésil :/
en contre partie les R&D sera renforcée en Chine et au Brésil :/
A ce propos , voilà un article
Les salariés de PSA craignent une délocalisation de la R&D en Chine
http://www.usinenouvelle.com/article/les-salaries-de-psa-craignent-une-delocalisation-de-la-r-d-en-chine.N162953
Par contre débuter la délocalisation de la matière grise (R & D) est un signal. La logique de la production sur place pouvait expliquer la délocalisation de la production au niveau mondial, là c'est autre chose. La chasse aux coûts effrénée continue.
t.
j'ai l'impresion qu'on se fout des francais (1 mois pour etre livré d'une 107 en stock ) et c'est valable aussi pour la grande distribution