Christian STREIFF remplacera JMF
- Démarrée par clubpsa
- Date de début
![[:unclebens:8]](/Forum/styles/default/xenforo/smilies-fp/perso/8/unclebens.gif "unclebens8 [:unclebens:8]")
Christian Streiff : "la qualité est une contrainte qui dépasse toutes les autres"
Pour son premier salon de Genève à la tête de PSA Peugeot Citroën, Christian Streiff a détaillé devant quelques journalistes les principales réformes engagées depuis sa prise de fonction le 6 février dernier. En tête : raccourcissement des délais et amélioration de la qualité.
"Les équipes de PSA sont focalisées à 100% sur quelques priorités incontournables". Un mois après sa prise de fonction, le tiers du délai imparti (100 jours) aux équipes pour faire des propositions est déjà écoulé. Et une première décision est tombée avec l’annonce le 5 mars de l’arrêt des discussions avec Proton.
"Le projet n’était pas suffisamment bon pour qu’on s’y lance", a tranché le président, soulignant que cela se faisait en bon terme avec les équipes malaises. Concrètement, la taille du marché malais et des pays voisins de l’Asean était trop limitée avec, par ailleurs, un potentiel d’intégration locale insuffisant, a-t-il expliqué. "Nous avons choisi de ne pas mobiliser des ressources importantes pour une ambition limitée," a-t-il dit.
Ces mêmes raisons qui font que PSA n’étudie pas le dossier Chrysler. "Nous devons changer la donne en terme de qualité, reprendre le plan produit à 2010, aller plus vite à l’international, réduire les coûts", a listé Christian Streiff ajoutant que dans ce contexte "la dispersion des esprits sur des chantiers comme Chrysler est très néfaste".
Les priorités sont clairement ailleurs avec la Chine, où les ventes du groupe ont augmenté de 40% sur les deux premiers mois de l’année et la saturation prochaine des capacités de production, le Brésil et l’Argentine, ainsi que l’Europe de l’Est et notamment la Russie. Dans ce dernier pays, le groupe devrait annoncer d’ici septembre ses projets d’investissement, a-t-il précisé.
Au moins 26 modèles en 3 ans
La rapidité de décision et la vitesse d’exécution apparaissent comme des caractéristiques déterminantes du nouveau président qui ne veut "aucun effet de boîte aux lettres". C’est le sens de la réorganisation de l’organigramme du groupe qui a "regroupé le produit dans une même main de l’idée à sa réalisation". Ce qui supprime des aller-retours entre les équipes de développement produits et les équipes des marques pour apporter à la fois des gains de temps et des synergies.
La réduction des délais de conception devra être très significative (par rapport à un maximum actuel de 4,5 ans), mais le président du groupe attend les propositions des groupes de travail avant de se prononcer sur ce point.
Le plan produit annoncé par Renault de 26 modèles en 3 ans est devenu une référence et "nous devrons faire au moins cet objectif" a dit Christian Streiff. Pour cela, le groupe devra combler "un ou deux petits trous dans la gamme". Mais la difficulté tient également une reprise du plan produit pour éviter un effet de vieillissement de la gamme dans 3 ans.
Qualité en tête des priorités
"La contrainte qui dépasse toutes les autres, c’est la qualité. Il n’est pas question de faire le moindre pas de coté là-dessus", a rappelé Christian Streiff. Pour ce faire, la prise de contact avec les fournisseurs devra se faire très en amont malgré les risques que cela peut comporter. "Si un projet est prévu sur 4 ans, il faut démarrer avec les équipementiers à -4 et pas à -2,5", a-t-il dit. Les objectifs de qualité et de rapidité ne sont pas incompatibles pour le président de PSA mais au contraire "vont de pair".
Des suppressions de postes s’ajouteront-elles aux 10 000 déjà annoncées en septembre par Jean-Martin Folz ? "Il est beaucoup trop tôt pour le dire", a répondu Christian Streiff sans écarter l’hypothèse. "J’ai demandé à toutes les directions de réduire les coûts et le premier enjeu est celui des achats qui représentent deux tiers de notre prix de revient". De même, une éventuelle fermeture de site n’est "pas le sujet". "Nous devons adapter nos frais fixes dimensionnés pour faire 4 millions de voitures par an aux 3,5 millions que nous produisons. Mais notre véritable objectif est de retrouver la croissance et le demi point de part de marché perdu à cause de la qualité".
Pour son premier salon de Genève à la tête de PSA Peugeot Citroën, Christian Streiff a détaillé devant quelques journalistes les principales réformes engagées depuis sa prise de fonction le 6 février dernier. En tête : raccourcissement des délais et amélioration de la qualité.
"Les équipes de PSA sont focalisées à 100% sur quelques priorités incontournables". Un mois après sa prise de fonction, le tiers du délai imparti (100 jours) aux équipes pour faire des propositions est déjà écoulé. Et une première décision est tombée avec l’annonce le 5 mars de l’arrêt des discussions avec Proton.
"Le projet n’était pas suffisamment bon pour qu’on s’y lance", a tranché le président, soulignant que cela se faisait en bon terme avec les équipes malaises. Concrètement, la taille du marché malais et des pays voisins de l’Asean était trop limitée avec, par ailleurs, un potentiel d’intégration locale insuffisant, a-t-il expliqué. "Nous avons choisi de ne pas mobiliser des ressources importantes pour une ambition limitée," a-t-il dit.
Ces mêmes raisons qui font que PSA n’étudie pas le dossier Chrysler. "Nous devons changer la donne en terme de qualité, reprendre le plan produit à 2010, aller plus vite à l’international, réduire les coûts", a listé Christian Streiff ajoutant que dans ce contexte "la dispersion des esprits sur des chantiers comme Chrysler est très néfaste".
Les priorités sont clairement ailleurs avec la Chine, où les ventes du groupe ont augmenté de 40% sur les deux premiers mois de l’année et la saturation prochaine des capacités de production, le Brésil et l’Argentine, ainsi que l’Europe de l’Est et notamment la Russie. Dans ce dernier pays, le groupe devrait annoncer d’ici septembre ses projets d’investissement, a-t-il précisé.
Au moins 26 modèles en 3 ans
La rapidité de décision et la vitesse d’exécution apparaissent comme des caractéristiques déterminantes du nouveau président qui ne veut "aucun effet de boîte aux lettres". C’est le sens de la réorganisation de l’organigramme du groupe qui a "regroupé le produit dans une même main de l’idée à sa réalisation". Ce qui supprime des aller-retours entre les équipes de développement produits et les équipes des marques pour apporter à la fois des gains de temps et des synergies.
La réduction des délais de conception devra être très significative (par rapport à un maximum actuel de 4,5 ans), mais le président du groupe attend les propositions des groupes de travail avant de se prononcer sur ce point.
Le plan produit annoncé par Renault de 26 modèles en 3 ans est devenu une référence et "nous devrons faire au moins cet objectif" a dit Christian Streiff. Pour cela, le groupe devra combler "un ou deux petits trous dans la gamme". Mais la difficulté tient également une reprise du plan produit pour éviter un effet de vieillissement de la gamme dans 3 ans.
Qualité en tête des priorités
"La contrainte qui dépasse toutes les autres, c’est la qualité. Il n’est pas question de faire le moindre pas de coté là-dessus", a rappelé Christian Streiff. Pour ce faire, la prise de contact avec les fournisseurs devra se faire très en amont malgré les risques que cela peut comporter. "Si un projet est prévu sur 4 ans, il faut démarrer avec les équipementiers à -4 et pas à -2,5", a-t-il dit. Les objectifs de qualité et de rapidité ne sont pas incompatibles pour le président de PSA mais au contraire "vont de pair".
Des suppressions de postes s’ajouteront-elles aux 10 000 déjà annoncées en septembre par Jean-Martin Folz ? "Il est beaucoup trop tôt pour le dire", a répondu Christian Streiff sans écarter l’hypothèse. "J’ai demandé à toutes les directions de réduire les coûts et le premier enjeu est celui des achats qui représentent deux tiers de notre prix de revient". De même, une éventuelle fermeture de site n’est "pas le sujet". "Nous devons adapter nos frais fixes dimensionnés pour faire 4 millions de voitures par an aux 3,5 millions que nous produisons. Mais notre véritable objectif est de retrouver la croissance et le demi point de part de marché perdu à cause de la qualité".
En ce qui me concerne, je suis sensible aux priorités accordées à la qualité et au renouvellement de la gamme, mais ce qui me gêne, c'est que Christian Streiff fait référence à d'autres marques (Proton, Chrysler, Renault), mais oublie totalement les aspects identité et valeur de la marque Peugeot.
Se comparer aux autres, c'est une chose, mais je pense que la plupart des fidèles de la marque au Lion sont attachés à ce qui a fait la renommée de la marque Peugeot, à savoir privilégier les différentes collaboration aux fusions acquisitions, proposer un style à la fois dynamique et classique...
Espérons que la nouvelle direction de Peugeot se souvienne de la signification de l'emblème du Lion :
- la résistance des dents du Lion
- la soulesse de l'échine du Lion
- la rapidité.
Peugeot, c'est une situation actuelle, un futur à déterminer, mais aussi une très belle histoire...
Se comparer aux autres, c'est une chose, mais je pense que la plupart des fidèles de la marque au Lion sont attachés à ce qui a fait la renommée de la marque Peugeot, à savoir privilégier les différentes collaboration aux fusions acquisitions, proposer un style à la fois dynamique et classique...
Espérons que la nouvelle direction de Peugeot se souvienne de la signification de l'emblème du Lion :
- la résistance des dents du Lion
- la soulesse de l'échine du Lion
- la rapidité.
Peugeot, c'est une situation actuelle, un futur à déterminer, mais aussi une très belle histoire...
Depuis quelque temps, PSA renouvelle ses moteurs diesel puis maintenant essence avec les nouveau EP mais question boite de vitesse : rienQuand est-ce qu'il remplace des horreurs comme la BE4/5 ?
On voit bien que tu ne connait pas celles de Renault
On peut quand même penser que les boîtes 6 se généralisant chez les concurrents de PSA, une boîte autre que celle montée sur les gros moteurs devrait arriver un de ces jours... Le tout est de savoir quand mais je vois mal PSA ne pas s'y mettre non plus.
PSA Peugeot Citroën réduira des deux tiers, à 3 000, le nombre de ses fournisseurs non automobiles d'ici à 2010. Cette décision, qui fait suite au plan Cap 2010 mis en place par M. Christian Streiff, président, pour stimuler la croissance et la rentabilité du groupe, affectera les fournisseurs d'imprimantes et d'équipements de bureaux, qui représentent 5,5 milliards sur les 30 milliards que PSA consacre à ses achats. La mesure aura peu d'effet sur les 500 équipementiers automobiles auxquels le groupe fait appel, car leur nombre a déjà été précédemment réduit, mais PSA utilisera moins de fournisseurs dans les phases préliminaires de développement des produits, afin de gagner du temps.
PSA compte également réduire ses coûts de garantie en chargeant les équipementiers de réparer les défauts des voitures vendues. « L'équipementier nous fournira des techniciens capables d'intervenir dans les concessions dans un délai de quelques jours, voire de quelques heures », indique M. Jean-Philippe Collin, directeur des achats du constructeur.
PSA compte également réduire ses coûts de garantie en chargeant les équipementiers de réparer les défauts des voitures vendues. « L'équipementier nous fournira des techniciens capables d'intervenir dans les concessions dans un délai de quelques jours, voire de quelques heures », indique M. Jean-Philippe Collin, directeur des achats du constructeur.
Je veux voir ça moi.
Un technicien de ma boite venir faire des réparations en concessions.
Ils ont pas une expertise de réparation comme un concessionnaire même s'ils sont censé bien connaitre le produit. Je pense que ce sera compliqué au début.
Un technicien de ma boite venir faire des réparations en concessions.
Ils ont pas une expertise de réparation comme un concessionnaire même s'ils sont censé bien connaitre le produit. Je pense que ce sera compliqué au début.
Streiff qui parle à tout bout de champ de qualité sera vite mis à l'épreuve : est-ce qu'ils vont soigner l'aspect extérieur notamment les horribles calandres en plastique ? S'il ne change rien là dessus c'est du pipo ...
Ce qui est drôle c'est que pas mal d'entreprise ont tendance a recentraliser la production, ils en ont marre du juste à temps et des cascades de sous-traitants.
En tout cas c'est le raisonement de ma boite, qui est sur le créneau de l'excellence dans son domaine.
Euh c'est pas nous simple forumeur qui allons donner à PSA la solutionC'est justement l'objet de cette rélexion
.A moins que vous travaillez pour PSA et faites partis des comités de recherche.
Mais vous avez surement plus d'infos que nous
. Les fournisseurs ça va de la machine à café à l'énorme presse à emboutir la tôle.
Il est évoque dans les Dernières Nouvelles d'Alsace que PSA annoncera un plan de restructuration. 10000 emplois seront certainement supprimés en Europe, chez PSA même mais également chez les sous-traitants, dont 7000 en France.
L'annonce ne se ferait apparemment qu'après le 2ème tour des présidentielles pour ne pas influer le vote...
L'annonce ne se ferait apparemment qu'après le 2ème tour des présidentielles pour ne pas influer le vote...
