Les surprises de la 408 après 2000 kms en 3 semaines

Ayant possédé une électrique je persiste à dire que leur utilisation est très anxiogène dès que l'on doit avoir recours aux bornes de recharge .
Leur nombre encore limité , leur disponibilité , leur fiabilité , leur acceptation des cartes de payement , les prix qui explosent , leur environnement etc..
Il reste beaucoup de chemin à parcourir pour voyager sereinement en électrique.:spamafote:
D’où la pertinence pour l’instant de nos PHEV suivant les profils :chinois:
 
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Comme beaucoup de chose, c'est une histoire de compromis - de pour et de contre.
Dans mon cas, l'idéal serait de prendre une petite EV pour les petits trajets en ville et de garder mon vieux V6 mazoute pour la route.
Mais il y aurait un véhicule supplémentaire, ce qui est une aberration économique.
 
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Ayant possédé une électrique je persiste à dire que leur utilisation est très anxiogène dès que l'on doit avoir recours aux bornes de recharge .
Leur nombre encore limité , leur disponibilité , leur fiabilité , leur acceptation des cartes de payement , les prix qui explosent , leur environnement etc..
Il reste beaucoup de chemin à parcourir pour voyager sereinement en électrique.:spamafote:
Le véhicule électrique est une formidable "machine à remonter le temps" : en autonomie, on est au niveau des véhicules thermiques des années 1970. :D
Concernant l'éco-système dans son ensemble, on est revenu au temps du Far West :oui:
C'est beau le progrès vu d'en haut :lol:
 
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Les clients de Tesla ne se posent pas ces questions. Et c’est bizarre car ce sont les plus nombreux hors Dacia Spring dont la vocation est la recharge à domicile.
 


Tavares a annoncé du 100% électrique en 2030 (avec 5 ans d'avance sur l'obligation européenne) donc Peugeot fait tout autant le pari de l'électrique.
 
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Parce que Renault fait le pari du tout électrique….

La fin des voitures hybrides rechargeables est-elle proche ?

Dans Ecologie / Electrique / Voitures hybrides rechargeables

Cédric Pinatel Le 19/04/2023 à 12:00

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L’attrait des clients pour les voitures hybrides rechargeables semble baisser depuis quelques temps. L’arrêt des subventions dans certains pays, le coût important de cette technologie et l’essor de la voiture électrique condamnent ces autos à moyen terme. Rien de plus logique, en somme.
Les voitures hybrides rechargeables vont-elles bientôt s’éteindre totalement ? Sur le marché français, les clients sont de moins en moins nombreux à se tourner vers cette technologie. En 2022, la part de voitures neuves équipées d’un moteur hybride rechargeable n’était plus que de 8,3%, en régression par rapport à 2021 (et loin derrière le 100% électrique en forte hausse). En Allemagne, où les véhicules thermiques à brancher bénéficiaient encore de fortes aides à l’achat l’année dernière, leurs ventes ont chuté de 45% au premier trimestre 2023 après la suppression de ces aides spécifiques.

Chez nous, Renault vient de retirer les Captur et Mégane Plug-In du catalogue, répondant ainsi à la baisse de la demande contrastant avec le succès de ses hybrides simples. Il n’y a bien qu’en Chine où les hybrides rechargeables continuent de bien se vendre (+74% entre janvier et mars 2023 d’après les journalistes des Echos), mais elles profitent là-bas d’aides à l’achat (et du succès des modèles des marques locales). Audi vient d’y arrêter la commercialisation de ses hybrides rechargeables dans le pays, estimant que la clientèle locale préfère déjà acheter massivement des voitures électriques.


Cette tendance paraît assez logique lorsqu’on regarde l’évolution récente du marché automobile. Alors que les voitures électriques ne cessent de gagner des parts de marché partout dans le monde, les hybrides rechargeables aux coûts d’achat souvent très proches de ces modèles à zéro émissions ne bénéficient souvent plus des mêmes aides à l’achat. Face au retour en force des modèles hybrides simples moins chers et souvent capables d’atteindre des seuils très bas d’émissions de CO2, la technologie devient totalement inadaptée aux modèles citadins et compacts (pour lesquels un prix d’achat raisonnable reste un critère important). Cette justification de la technologie hybride rechargeable n’est plus aussi évidente non plus pour les modèles familiaux, sachant qu’un SUV comme le Renault Austral hybride parvient à conserver un grammage faible tout en offrant de bonnes performances pour un prix d’achat moins cher qu’un modèle à brancher. Voilà pourquoi ces hybrides rechargeables devraient continuer naturellement à perdre du terrain dans un futur proche.

Les grosses voitures de luxe, le dernier bastion de l’hybride rechargeable
Reste un terrain où les hybrides rechargeables continuent de dominer le marché : celui des grosses voitures de luxe. En France, des pachydermes surpuissants comme le BMW XM ou le Porsche Cayenne Turbo S E-Hybrid évitent totalement le malus écologique grâce à leurs grosses batteries permettant d’obtenir des chiffres d’homologation de vraies voitures « vertes ». En Europe, la technologie de l’hybride rechargeable permet ainsi de continuer à commercialiser de gros modèles très puissants tout en respectant les quotas de CO2 de plus en plus exigeants pour les marques automobiles. Même en dehors du Vieux Continent, elle paraît désormais incontournable en ces temps où les marques se doivent de mettre en avant leur conscience écologique, quel que soit le type de véhicule vendu. Et ce même si, comme l’ont indiqué certaines études récentes, la véritable empreinte carbone de ces modèles semble plus importante qu’annoncé par les fiches techniques, y compris en les utilisant dans un cadre optimal (avec des batteries rechargées le plus souvent possible).

Si la technologie hybride rechargeable devrait totalement disparaître à moyen terme sur les voitures de monsieur tout le monde, phénomène logique puisqu’on décrit souvent ces autos comme des véhicules de « transition », elle devrait durer plus longtemps sur les modèles d’exception. Pourront-elles survivre après 2035 grâce au carburant synthétique ? Tout dépendra de ce qu’il ressortira des négociations sur le sujet au sein de l’Union Européenne et de l’évolution future du marché des autos d’exception. Rappelons que Ferrari, Lamborghini Aston martin, Maserati, Bentley ou encore Rolls-Royce planchent actuellement sur des voitures électriques. Les trois dernières marques citées prévoient d’ailleurs de ne vendre plus que des modèles à zéro émission après 2030. Mais avec ou sans hybridation, le moteur thermique pourrait devenir une mécanique réservée aux autos les plus exclusives uniquement.



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Ok, j’ai toujours dit que nos PHEV serviraient de transition « douce » entre le thermique et le 100%EV.
Sauf que depuis quelques mois, il y a des petits bruits de couloir à Bruxelles et qu’il est « urgent d’attendre « :
la reculade sur les ZFE, le e-fuel exigé par les teutons ( qui sera surtout pertinent pour les marques de prestiges, l’aviation et peut-être les PL mais quand?), les négociations silencieuses sur l’adoucissement ou même l’abandon de la prochaine norme Euro7 et sûrement d’autres indiscrétions à venir….
Je ne serai pas étonné que l’Europe soit en train de réaliser le joli cadeau qu’il ont fait au chinois ( bien en avance sur nous sur l’électrique) en imposant le tout électrique à marche forcée au européen alors que les bridés ne pouvait percer notre marché en thermique à cause des normes que nos constructeurs ont su dominer.
Quand on veut jouer au échecs avec des adultes, il vaut mieux prévoir plusieurs coups à l’avance. Ça ne sers plus à rien de serrer les fesses quand t’as chier dans ton froc, c’est trop tard…..malgré la mise en place d’usines de batteries et de technocentres en tout genre.
Bref, nos PHEV ont encore quelques beaux jours devant eux mais jusqu’à quand et à quel prix surtout…
Le débat n’est pas terminé et on a pas fini d’être surpris des prochaines décisions des technocrates.
Mais oui, tu as raison, cette techno est sûrement condamnée à l’horizon de 10 ans max.
 
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Ok, j’ai toujours dit que nos PHEV serviraient de transition « douce » entre le thermique et le 100%EV.
Sauf que depuis quelques mois, il y a des petits bruits de couloir à Bruxelles et qu’il est « urgent d’attendre « :
la reculade sur les ZFE, le e-fuel exigé par les teutons ( qui sera surtout pertinent pour les marques de prestiges, l’aviation et peut-être les PL mais quand?), les négociations silencieuses sur l’adoucissement ou même l’abandon de la prochaine norme Euro7 et sûrement d’autres indiscrétions à venir….
Je ne serai pas étonné que l’Europe soit en train de réaliser le joli cadeau qu’il ont fait au chinois ( bien en avance sur nous sur l’électrique) en imposant le tout électrique à marche forcée au européen alors que les bridés ne pouvait percer notre marché en thermique à cause des normes que nos constructeurs ont su dominer.
Quand on veut jouer au échecs avec des adultes, il vaut mieux prévoir plusieurs coups à l’avance. Ça ne sers plus à rien de serrer les fesses quand t’as chier dans ton froc, c’est trop tard…..malgré la mise en place d’usines de batteries et de technocentres en tout genre.
Bref, nos PHEV ont encore quelques beaux jours devant eux mais jusqu’à quand et à quel prix surtout…
Le débat n’est pas terminé et on a pas fini d’être surpris des prochaines décisions des technocrates.
Mais oui, tu as raison, cette techno est sûrement condamnée à l’horizon de 10 ans max.

M’en fiche, je compte garder ma 408 hybride une dizaine d’années ;)
 
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Au bout de 10 ans, c’est comme revendre une simple thermique. (À condition que ça fonctionne.
 


Pas mieux du coté des teutons.

Automobile : le « désastre » des hybrides allemandes

En Allemagne comme en Chine, les ventes de voitures hybrides rechargeables des constructeurs allemands sont en chute libre.

« Un désastre. » Le quotidien économique allemand « Handelsblatt » ne prend pas de pincettes pour décrire l'état du marché des voitures allemandes roulant à l'essence et à l'électrique. Depuis que le gouvernement a supprimé les primes qui atteignaient jusqu'à 6.750 euros pour les voitures hybrides fin 2022, les ventes ont chuté de 45 %, pour atteindre 37.545 véhicules au premier trimestre en Allemagne. Pendant ce temps, les véhicules purement électriques progressaient de 13,2 % pour atteindre 94.736 unités vendues.

Une étude de l'institut Fraunhofer pour les systèmes et l'innovation (ISI) parue l'été dernier n'a pas joué en faveur des hybrides rechargeables. Selon les chercheurs, leur consommation réelle est trois fois plus élevée que les données d'usine pour les « PHEV » à usage privé et cinq fois plus élevée pour les voitures de fonction.
 
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5 fois plus ???????

Ha oui, gros gros bourrin !!!!


Le jour où on leur donne une électrique ils dépasseront pas les 100 km d autonomie.
 

Pas mieux du coté des teutons.

Automobile : le « désastre » des hybrides allemandes

En Allemagne comme en Chine, les ventes de voitures hybrides rechargeables des constructeurs allemands sont en chute libre.

« Un désastre. » Le quotidien économique allemand « Handelsblatt » ne prend pas de pincettes pour décrire l'état du marché des voitures allemandes roulant à l'essence et à l'électrique. Depuis que le gouvernement a supprimé les primes qui atteignaient jusqu'à 6.750 euros pour les voitures hybrides fin 2022, les ventes ont chuté de 45 %, pour atteindre 37.545 véhicules au premier trimestre en Allemagne. Pendant ce temps, les véhicules purement électriques progressaient de 13,2 % pour atteindre 94.736 unités vendues.

Une étude de l'institut Fraunhofer pour les systèmes et l'innovation (ISI) parue l'été dernier n'a pas joué en faveur des hybrides rechargeables. Selon les chercheurs, leur consommation réelle est trois fois plus élevée que les données d'usine pour les « PHEV » à usage privé et cinq fois plus élevée pour les voitures de fonction.

Ce qui est certain, c’est que les consommations WLTP annoncées par les constructeurs n’ont pas grand chose à voir avec la réalité. Ma 408 hybride 225 est censée faire 1,2 l/100 alors que je ne suis jamais descendu en-dessous de 4l pour les 100 premiers kms après recharge complète (en conduite dynamique il est vrai).

Il est aussi probable que l’hybride recharge soit une solution transitoire. Mais aujourd’hui, pour beaucoup de conducteurs, c’est une option tout à fait rationnelle.
 

Pas mieux du coté des teutons.

Automobile : le « désastre » des hybrides allemandes

En Allemagne comme en Chine, les ventes de voitures hybrides rechargeables des constructeurs allemands sont en chute libre.

« Un désastre. » Le quotidien économique allemand « Handelsblatt » ne prend pas de pincettes pour décrire l'état du marché des voitures allemandes roulant à l'essence et à l'électrique. Depuis que le gouvernement a supprimé les primes qui atteignaient jusqu'à 6.750 euros pour les voitures hybrides fin 2022, les ventes ont chuté de 45 %, pour atteindre 37.545 véhicules au premier trimestre en Allemagne. Pendant ce temps, les véhicules purement électriques progressaient de 13,2 % pour atteindre 94.736 unités vendues.

Une étude de l'institut Fraunhofer pour les systèmes et l'innovation (ISI) parue l'été dernier n'a pas joué en faveur des hybrides rechargeables. Selon les chercheurs, leur consommation réelle est trois fois plus élevée que les données d'usine pour les « PHEV » à usage privé et cinq fois plus élevée pour les voitures de fonction.

J'ai quelques retours dans mon entourage de possesseurs de prémiums allemands PHEV et pas des moindres : BMW X3 30e et Audi Q5 e-TFSI. Ils ont pourtant le profil idéal pour ce type de motorisations avec une utilisation urbaine ou semi-urbaine la semaine et des longs trajets lors des week-end et/ou vacances.
Ils sont finalement assez déçus : prix très élevé, poids important, autonomie électrique réelle décevante, et consommation importante sur route et autoroute par rapport à leurs anciens SUV diesel (6 cylindres 3.0d).
Ils ne reprendront pas de PHEV lors du renouvellement de leur voiture.
Ils vont certainement basculer sur du 100% électrique (Tesla est en tête de liste) ou revenir sur une motorisation thermique électrifiée type MHev notamment chez Bmw.

J'ai eu l'occasion de le souligner à maintes reprises : le marché du PHEV ne décolle pas en Europe.
La tendance lourde du marché, dans l'attente du basculement vers le 100% électrique, c'est le maintien d'une offre thermique forte avec une électrification à 2 étages :
1er niveau : moteurs essence et diesel Mild Hybride (MHEV)
2ème niveau : moteurs essence Full Hybride (FEV).

A noter que VW Group vient de faire évoluer sa stratégie en matière de motorisations hybrides, avec l'annonce du lancement à moyen terme d'une offre moteurs Full hybride sur sa gamme Europe (le succès de Toyota a dû amener à quelques remises en cause) et le cantonnement des modèles PHEV au haut de gamme.

Stellantis semble incapable de réviser sa stratégie centrée sur le PHEV, des prix élevés et des volumes en contraction, alors que l'on a un discours permament du staff sur les vertus de "l'agilité"...
 
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Ok, j’ai toujours dit que nos PHEV serviraient de transition « douce » entre le thermique et le 100%EV.
Sauf que depuis quelques mois, il y a des petits bruits de couloir à Bruxelles et qu’il est « urgent d’attendre « :
la reculade sur les ZFE, le e-fuel exigé par les teutons ( qui sera surtout pertinent pour les marques de prestiges, l’aviation et peut-être les PL mais quand?), les négociations silencieuses sur l’adoucissement ou même l’abandon de la prochaine norme Euro7 et sûrement d’autres indiscrétions à venir….
Je ne serai pas étonné que l’Europe soit en train de réaliser le joli cadeau qu’il ont fait au chinois ( bien en avance sur nous sur l’électrique) en imposant le tout électrique à marche forcée au européen alors que les bridés ne pouvait percer notre marché en thermique à cause des normes que nos constructeurs ont su dominer.
Quand on veut jouer au échecs avec des adultes, il vaut mieux prévoir plusieurs coups à l’avance. Ça ne sers plus à rien de serrer les fesses quand t’as chier dans ton froc, c’est trop tard…..malgré la mise en place d’usines de batteries et de technocentres en tout genre.
Bref, nos PHEV ont encore quelques beaux jours devant eux mais jusqu’à quand et à quel prix surtout…
Le débat n’est pas terminé et on a pas fini d’être surpris des prochaines décisions des technocrates.
Mais oui, tu as raison, cette techno est sûrement condamnée à l’horizon de 10 ans max.

Historiquement, il y a eu un consensus entre allemands et français pour "sauver" le moteur thermique par le biais du PHEV. Cette solution avait l'avantage d'être plus sophistiquée que le Full hybride développé par Toyota (et Honda) depuis 20 ans et de ne pas tomber dans le tout électrique favorisé déjà à l'époque par la Chine.
Ce consensus a été de courte durée, car côté allemand les dégâts du "Diesel Gate" conjugués à l'importance du marché chinois pour les marques allemandes ont poussé une partie des industriels (surtout VW Group bien englué dans le scandale et à un degré moindre Daimler) à accepter la transition vers le VE (idée défendue par A.Merkel) : les allemands sont partis bien plus précocement que les autres acteurs européens vers le 100% électrique en investissant des sommes colossales. Aujourd'hui, VW propose la gamme ID, BMW a développé ses gammes i et iX, Mercedes dispose de ses modèles EQ et Audi a ses versions e-Tron...

Côté français, le manque d'internationalisation de nos groupes et l'absence d'unité entre monde politique et acteurs industriels ont abouti à une déroute de plus, avec des conséquences qui risquent d'être importantes pour toute la filière amont et aval. Pourtant, au printemps 2022, il avait été décidé, en accord avec l'ensemble de la filière auto, que la France défendrait à Bruxelles le PHEV au côté du véhicule électrique pour promouvoir une "mobilité propre". Malheureusement, à l'été 2022, les politiques français ont préféré sacrifier le PHEV, en espérant obtenir gain de cause sur la "réhabilitation" du nucléaire comme "énergie propre" pour les investissements européens. Jusqu'à présent, on peut noter que l'on a perdu sur les deux tableaux...
Lors de la "séance e-Fuel" de début mars (qui a tant agité les excités du tout électrique), le quatuor Macron/Borne/Lemaire/Beaune qui, au vu de l'épisode estival de l'année dernière, souffre visiblement de trous de mémoire inquiétants, a formellement souhaité "entendre" les acteurs de la filière auto au sujet des e-Fuels. On comprend aisément qu'il y avait là une occasion inespérée (bien que tardive) pour défendre nos intérêts industriels et nos emplois aux côtés de l'Allemagne et de l'Italie. On sait ce qu'il en a été : le quatuor magique est convaincu de la ré-industrialisation du pays grâce à "l'Airbus des batteries". C'est donc un "clap de fin" pour les moteurs thermiques Made in France.

Côté Bruxelles, il n'est pas certain que l'heure soit vraiment à la prise de conscience des conséquences de cette transition : la "doxa européenne" reste la même, celle d'assurer la libre concurrence entre les acteurs économiques et non de promouvoir une quelconque préférence industrielle européenne.
L'Europe est désormais davantage un continent de la consommation de masse, et de moins en moins un continent de la production industrielle.
 

L'Europe est désormais davantage un continent de la consommation de masse, et de moins en moins un continent de la production industrielle.

HS ON

La production est la base, le socle de la valeur ajoutée.

J'ose espérer que les opérations de "réindustrialisation" en cours se font, entre autres, sur cette logique.

Mais côté automobile, il est acquis depuis bien longtemps maintenant qu'on a donné les clés à la Chine :
  • dés la fin 90/début 2000 en leur transférant (ou plutôt en leur offrant...) nos technologies via les co-entreprises sino-européennes pour espérer croquer un morceau de leur "marché miracle" ;
  • puis post-dieselgate en ouvrant en grand les vannes de l'électrique dans l'urgence (et donc sans réfléchir suffisamment aux conséquences d'un tel choix radical), technologie maîtrisée de A à Z majoritairement par les entreprises chinoises (tant sur les aspects technologiques/R&D que sur la maîtrise des matières premières/approvisionnements et de la production).
HS OFF

(le sujet est la 408 de @Eric44 , désolé pour la digression ;) ).
 

Ce qui est certain, c’est que les consommations WLTP annoncées par les constructeurs n’ont pas grand chose à voir avec la réalité. Ma 408 hybride 225 est censée faire 1,2 l/100 alors que je ne suis jamais descendu en-dessous de 4l pour les 100 premiers kms après recharge complète (en conduite dynamique il est vrai).

Il est aussi probable que l’hybride recharge soit une solution transitoire. Mais aujourd’hui, pour beaucoup de conducteurs, c’est une option tout à fait rationnelle.
Pour la conso WLTP, c'est déjà mieux que l'antique NEDC, mais ça ne peut pas refléter tous les cas d'usage, ni toutes les façons de conduite
Néanmoins, 2 exemples de consos sur 308 PHEV (images tirées de FB pour éviter toute fausse interprétation de la part du Dieu PHEV) qui montrent que la conso WLTP peut être approchée voire améliorée :
upload_2023-4-25_13-22-18.pngupload_2023-4-25_13-23-13.png
 

Pas mieux du coté des teutons.

Depuis que le gouvernement a supprimé les primes qui atteignaient jusqu'à 6.750 euros pour les voitures hybrides fin 2022, les ventes ont chuté de 45 %, pour atteindre 37.545 véhicules au premier trimestre en Allemagne.
En dehors du cas particulier des Phev, que se passerait-il au niveau des ventes VE si on supprimait toutes les aides ? Accepterait-on de payer 5k€ de plus au nom de la "vertu écologique" ?
 
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@Bruno
C'est pour ça qu'il faut en profiter tant que ça existe.
Apres, je pense que les prix baisseront. On le voit bien avec les modeles qui ont baissé leur prix pour passer sous les paliers de bonus.
En gros, les constructeurs ont de la marge et font du cash avec le bonus.
 
Dernière édition par un modérateur:

Clairement non !

Bah les 9% qui achetent des PHEV n'ont pas d'aide et un bon surcout. Donc, y'en a pour qui ce n'est pas un probleme.

Apres, c'est toujours la meme histoire, le cout d'une voiture, ce n'est pas que son prix mais tout un ensemble. Et en la matiere, l'electrique, c'est beaucoup moins cher qu'une thermique à faire rouler.
 

Oui mais vu les segments/modèles des PHEV, on n'est pas vraiment sur les mêmes budgets et donc typologie de clients...
 


Ba il me semble que les PHEV sont majoritairement, voire exclusivement, des des modèles des segments C/D alors que les EV sont tous segments confondus.
 

Sorti de la Dacia Spring, tout le reste est dans des budgets supérieurs à 30k. (on met la MG4 de coté)
Il y a surtout beaucoup plus de choix en EV qu'en PHEV.

Et si on prend PSA, on a pour le moment de l'EV sur du segment B et B Suv et du PHEV sur C/D Suv.

Ce sont une fois de plus les allemands qui sont les plus avancés sur les 2 types de motorisation.

Le problème c'est que la e308, pourtant pas donnée (à priori autour de 46000 EUR en finition de lancement complete) sera au meme prix que la 308 PHEV 180 GT mais la 1ere bénéficie d'un beau bonus à déduire. Quel est donc l'interet du PHEV ?