Christian STREIFF remplacera JMF

Alors je suis beaucoup beaucoup plus optimiste que certains sur le plan de Christian Streiff pour plusieurs raisons :

- l'essentiel est là (volonté d'améliorer la qualité, volonté de créer des produits très attractifs, compétitifs et variés qui génèrent de la marge (la nouvelle C5 est vraiment un bon en avant en qualité), volonté de créer de la valeur pour l'actionnaire (très important)).

- Une très bonne équipe de direction (notamment Isabel Marey-Semper).

- l'échec éventuel de l'objectif ambitieux d'une part de marché de 10 % en Allemagne à terme ne remettra pas tout en cause et aura de toutes façons pour effet de focaliser le groupe sur la qualité du produit et du service ce qui est très positif.

- la création de vrais centres de R&D en Chine et en Amérique du Sud.

- l'absence de voiture low cost n'est pas forcément un handicap. Ce qui compte, c'est la rentabilité des capitaux employés. Une voiture low cost fait énormément de volume mais très peu de marge et finalement l'affectation de capitaux à d'autres projets (si ces projets sont judicieux ce qui n'est jamais évident) permettra peut-être une meilleure rentabilité des capitaux employés et donc, au final, une meilleure valeur intrinsèque du groupe (c'est ce qui compte pour créer de la valeur pour l'actionnaire et Warren Buffet en connaît un rayon là dessus). Je pense que certains groupes peuvent très bien réussir avec un projet de voiture low cost mais c'est loin d'être la seule voie du succès donc pas d'affolement.


- Un programme de réduction des coûts ambitieux. Très important pour proposer à la vente des produits compétitifs.

- Un dirigeant qui n'a pas l'égo démesuré car il ne veut pas développer à tout prix l'entreprise (j'entends par à tout prix détruire de la valeur) mais au contraire créer de la valeur pour l'actionnaire et donc faire de PSA une entreprise en pleine santé ce qui est très important.


A mon avis, il y a vraiment du bon dans tout ça.

Et surtout, l'essentiel est là pour le long terme : la volonté de créer des produits attractifs, de qualité, des services de qualité, le tout rentable.
 




pc-wrc908, tu connais personnellement Isabel Marey-Semper ?

perso Streiff me fait flipper, ça reste un patron comme les autres, son but faire du profit pour engraisser encore plus les actionnaires dont tu parles, créer de la valeur comme il a été dit dans le communiqué...

Tout ça au détriment des salariés : on veut réduire les temps de développement projets de 30% et en même temps réduire les frais fixes donc tailler encore un peu + dans les effectifs, il n'y a pas un paradoxe là ?
Ce qui va se passer ? eh bien les salariés, que ce soit les cadres comme les techs ou les ouvriers vont être mis de plus en plus sous pression et ça c'est pas bon du tout.
De plus les salaires chez PSA (toujours pour les cadres comme pour les autres) sont loin d'être mirobolants !
Et maintenant on parle d'accentuer la décentralisation des centres de R&D, alors oui ça répond à une certaine logique pour s'adapter aux marchés "locaux" mais ça ne va pas rassurer non plus les salariés français ça.
Bientôt on ne fermera plus seulement des usines mais aussi des centres techniques ?
On parle d'ambition pour la réduction des couts alors qu'on ferait mieux d'avoir un peu plus d'ambition sur nos produits, notre qualité de service et d'être moins arrogants avec les clients.

Une chose est certaines c'est que Streiff veut une entreprise en bonne santé... économique au détriment de la santé morale de ses employés.
 

pc-wrc908, tu connais personnellement Isabel Marey-Semper ?

perso Streiff me fait flipper, ça reste un patron comme les autres, son but faire du profit pour engraisser encore plus les actionnaires dont tu parles, créer de la valeur comme il a été dit dans le communiqué...

Tout ça au détriment des salariés : on veut réduire les temps de développement projets de 30% et en même temps réduire les frais fixes donc tailler encore un peu + dans les effectifs, il n'y a pas un paradoxe là ?
Ce qui va se passer ? eh bien les salariés, que ce soit les cadres comme les techs ou les ouvriers vont être mis de plus en plus sous pression et ça c'est pas bon du tout.
De plus les salaires chez PSA (toujours pour les cadres comme pour les autres) sont loin d'être mirobolants !
Et maintenant on parle d'accentuer la décentralisation des centres de R&D, alors oui ça répond à une certaine logique pour s'adapter aux marchés "locaux" mais ça ne va pas rassurer non plus les salariés français ça.
Bientôt on ne fermera plus seulement des usines mais aussi des centres techniques ?
On parle d'ambition pour la réduction des couts alors qu'on ferait mieux d'avoir un peu plus d'ambition sur nos produits, notre qualité de service et d'être moins arrogants avec les clients.

Une chose est certaines c'est que Streiff veut une entreprise en bonne santé... économique au détriment de la santé morale de ses employés.

Exactement, c'est une vision purement économique et financière de l'entreprise, pas du tout sociale.

Pour les développements 30% plus rapides, c'est simple, il va y avoir de plus en plus de sous-traitance, c'est déjà le cas avec certains projets véhicules pilotes qui sont entièrement sous-traités. Bref, PSA va devenir une entreprise d'acheteurs, dont le seul but sera d'acheter des projets à l'extérieur au cout le plus bas, en pressurisant au maximum les sous-traitants. Et quand on sait comment sont traités les employés des sous-traitants ...

Enfin, l'avenir de PSA n'est pas terrible pour les salariés, c'est pas ça qui va attirer les talents, d'ailleurs y'a qu'à voir l'hémorragie de compétences en ce moment, c'est déprimant, c'est les meilleurs jeunes qui s'en vont :cry:, pas les vieux chefs qui se sont trouvés une planque ...
 

y'a qu'à voir l'hémorragie de compétences en ce moment, c'est déprimant, c'est les meilleurs jeunes qui s'en vont :cry:, pas les vieux chefs qui se sont trouvés une planque ...


exact ! je n'en ai pas parlé mais je vois beaucoup de monde donner sa démission notament en ce moment et pas que dans le cadre du plan de départ volontaire de 4800 personnes car je bosse dans l'électronique et nous ne sommes pourtant pas concernés... une sorte de ras le bol général s'instaure.
 


PSA souhaiterait se débarrasser de l'une de ses filiales. Laquelle? Gefco, le transporteur routier… de voitures. Des banques auraient même déjà été mandatées pour préparer la vente, dans les meilleures conditions, cela va de soi.


Streiff a rien dit pour les filiales PSA...
 

Il y a quelques temps, j'avais sur le net que PSA songeait à la vente de Faurecia. Si cela est le cas, PSA va d'abord essayer de redresser ses finances avant ...
 

- Un dirigeant qui n'a pas l'égo démesuré

Folz était comme ça, pour Streiff je me pose la question, on dirait le retour de Calvet, mais en plus lunaire :D
Personnellement je ne suis pas pessimiste, car je crois qu'il y a un grand décalage entre le discours et la réalité. Quand on voit les intérieurs des nouvelles 207, 308, C4 Picasso on se dit que PSA met des sous, d'ailleurs la faible rentabilité montre que PSA n'a pas comme but de donner des sous à des actionnaires boursicoteurs ( quel bel objectif d'entreprise :sarcastic: ) mais de se développer (investissements en amérique du sud et en chine).
 

PSA est à la recherche de terrains en Russie . Trois sites sont actuellement à l' étude pour une capacité de 210000 véhicules par an.
Psa continue son implantation en Europe . Le puzzle s'agrandit dans ce qu'il est convenu d'appeler les bric : BRESIL RUSSIE INDE CHINE.

PSA choisira bientôt son futur site en Russie ainsi que son partenaire : évoqués dans l'usine nouvelle : mitsubishi où autovaz mais Christian Streiff a refusé de répondre pour l'instant sur ce point. :confused:
 

« C’est justement le défi »
Christian Streiff, patron de PSA Peugeot Citroën, donne sa vision des voitures
écologiques attirantes et pourquoi il ne veut pas accorder de bonus CO2 aux concurrents
allemands pour leurs voitures lourdes.

DIE ZEIT : Monsieur Streiff, la Commission européenne exige que, déjà dans quatre ans
et demi, tous les véhicules neufs n’émettent en moyenne pas plus de 120 grammes de
CO2 au kilomètre. Audi, Mercedes, Porsche et les autres disent que cela n’est pas
faisable. Est-ce vrai ?

Christian Streiff : On peut tout à fait atteindre cet objectif. Nous nous améliorons tous
sans cesse dans ce domaine car nous prenons au sérieux les défis écologiques. Mais le
délai d’ici à 2012 est court, en tout cas si on veut que nous trouvions, en tant
qu’industrie, une solution de consensus.

ZEIT : Les constructeurs automobiles euro péens ne sont donc pas d’accords. Est-ce que
vos marques Peugeot et Citroën peuvent atteindre ces objectifs d’ici à 2012 ?
C. Streiff : Cela devrait être nettement plus facile pour elles.

ZEIT : Mais vous êtes solidaire de vos collègues du secteur automobile qui n’ont pas
autant avancé.

C. Streiff : Nous voulons essayer de résoudre ce problè me ensemble en tant qu’industrie,
oui.

ZEIT : Quelle était dernièrement la moyenne de votre groupe en émissions de CO2 ?
C. Streiff : En France nous étions en 2006 à 140 grammes au kilomètre d’après les
calculs de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie.

ZEIT : Les constructeurs allemands ainsi que Toyota sont souvent bien au-dessus.

C. Streiff : Notre niveau d’émissions de CO2 fait que nous sommes leader dans ce
domaine. L’année dernière nous avons vendu un demi- million de voitures émettant moins
de 120 grammes. Personne d’autre que nous n’a réussi cela.

ZEIT : Vous êtes tout à fait dans la ligne de l’Union Européenne.

C. Streiff : Nous avons écrit noir sur blanc dans notre plan stratégique que nous voulons
rester le constructeur leader au niveau écologique. D’ici à 2010 nous voulons réduire la
consommation de l’ensemble des gammes Peugeot et Citroën de 10 grammes
supplémentaires de CO2 par kilomètre.

ZEIT : Alors vous seriez déjà à l’objectif, le reste devant venir des biocarburants selon la
commission européenne. Pourquoi ne faites-vous pas plus de bruit à ce sujet ?
C. Streiff : Vous avez raison en ce qui nous concerne, mais l’industrie entière a besoin de
plus de temps.

ZEIT : Quand c’est une question de délai, vous vous montrez compréhensif envers les
constructeurs allemands. Mais vous ne voulez pas accorder à vos concurrents allemands
des niveaux d’émission en CO2 plus élevés pour leurs véhicules lourds et puissants. Estce
que c’est là que s’arrête la solidarité ?

C. Streiff : Les gouvernements d’Europe ne peut pas accepter que les riches nuisent plus
à l’environnement que les personnes moins aisées. Ce n’est pas seulement une question
de technologie mais aussi un problème de société. Nous disons : un gramme de CO2 doit
être un gramme pour tous les citoyens. Il ne doit pas y avoir de discrimination.

ZEIT : On a du mal à le croire. Un groupe automobile à la pointe du combat pour la
justice sociale ?

C. Streiff : Nous voulons être le constructeur automobile le plus compétitif et le plus
respectueux de l’environnement en Europe. Et nous voulons que la mobilité reste
accessible aux citoyens. C’est pourquoi nous continuerons à rendre nos véhicules
respectueux de l’environnement mais en même temps nous veillerons à ce qu’ils ne
soient pas trop chers. Et nous étudions au sein d’un institut nous appartenant quelle est
l’utilisation faite de nos véhicules.

ZEIT : Quel est l’objectif des chercheurs ?

C. Streiff : Ils doivent trouver comment on peut concilier la ville et la circulation
automobile, par exemple en se partageant une voiture ou en louant un véhicule pour une
ou deux heures. Comme c’est le cas aujourd’hui pour les vélos.

ZEIT : Votre entreprise a été la première au début de l’année 2000 à introduire le filtre à
partic ules pour les moteurs diesel. Cela a donné à Peugeot une image de constructeur
respectueux de l’environnement. Mais entretemps la concurrence s’est mise à votre
niveau.

C. Streiff : C’est pourquoi nous travaillons à la conception de moteurs diesel qui
consomment encore moins et sont encore plus compétitifs.

ZEIT : Et pourtant votre image de pionnier de l’environnement, c’est du passé.
C. Streiff : Attendez, sans le diesel propre le bilan de CO2 serait aujourd’hui nettement
plus mauvais, cela les gens ne l’ont pas oublié. Le filtre a contribué de façon décisive en
Europe à l’avancée du moteur diesel et ainsi permis de faire baisser la consommation
moyenne d’environ 20 pour cent.

ZEIT : Donc vous continuez à miser sur une image écologique ?
C. Streiff : L’exigence écologique est, tout comme le diesel pour les moteurs, un point
essentiel de notre stratégie. Cela constitue pour nous un avantage concurrentiel.

ZEIT : Chez BMW par exemple, on dit que les voitures doivent être avant tout
attractives. Selon vos collègues allemands de Wolfsburg, d’Ingolstadt ou de Stuttgart,
ceux qui mettent trop l’accent sur l’écologie n’ont pas de succès auprès des acheteurs.
L’exemple en est l’échec des premières voitures allemandes consommant trois litres
comme celles de VW et Audi.

C. Streiff : Les voitures doivent être en même temps attractives et écologiques. C’est
justement le défi. Nous ne voulons pas simplement lancer sur le marché une voiture
écologique en marge de la gamme, cela ne sert à rien. Il faut que nos modèles les plus
vendus soient les plus respectueux possible de l’environnement. Prenez notre nouvelle
Peugeot 308.

ZEIT : La nouvelle concurrente de la VW Golf et de l’Opel Astra.

C. Streiff : Le milieu de gamme de la Peugeot 308 est doté d’un moteur diesel d’1,6 litres
de cylindrée. Et cette voiture émet exactement 120 grammes de CO2 au kilomètre. Vous
pouvez acheter dès maintenant cette 308 en Allemagne.

ZEIT : Et quel supplément le client doit-il payer pour un meilleur respect de
l’environnement ?

C. Streiff : Cette voiture se situe exactement au milieu de notre offre en puissance
moteur, niveau d’équipement et aussi au niveau prix.

ZEIT : Donc ce n’est pas un modèle spécial pour les écologistes comme le propose
Volkswagen par exemple avec ses modèles « blue motion » ?

C. Streiff : Il n’y aura pas chez nous de « blue 308 » ou de Citroën « blue C4 ». Et
surtout pas en majorant le prix. Il y aura une offre large de modèles basse
consommation pour les marques Peugeot et Citroën. Le citoyen lambda doit, après avoir
acheté une de nos voitures, pouvoir dormir sur ses deux oreilles en matière d’écologie
sans avoir à supporter des coûts trop élevés.

ZEIT : Toyota a rencontré un grand succès avec les moteurs hybrides. Et vous ?

C. Streiff : Nous voulons vendre en 2011 un million de ce qu’on appelle les microhybrides.
La technologie seule permet d’économiser sept à huit pour cent de carburant.

ZEIT : Le micro-hybride est avant tout une fonction marche-arrêt automatique qui coupe
l’allumage moteur quand le véhicule est arrêté. Chez BMW le client peut déjà l’avoir sur
presque tous les modèles.

C. Streiff : Nous lancerons également les étapes suivantes qui permettent en plus de
récupérer l’énergie du freinage. Et enfin la combinaison de moteurs diesel et électrique.
Au bout du compte nous économiserons 30 pour cent d’énergie. Nous consacrons les
trois quart de nos dépenses en recherche et développement à ce domaine. Nous
coopérons également avec d’autres entreprises comme par exemple Ford dans le
domaine des moteurs diesel et le groupe pétrolier Total afin de développer des huiles
spéciales.

ZEIT : Contrairement aux concurrents allemands, le management de PSA Peugeot
Citroën mise depuis longtemps sur les coopérations plutôt que sur les fusions. Par
exemple vous construisez avec BMW des petits moteurs essence qui équipent entre
autres la Mini. Daimler cherche aussi encore des partenaires pour la prochaine génération
de sa Classe A. Est-ce que cela pourrait vous intéresser ?

C. Streiff : Les coopérations actuelles fonctionnent remarquablement bien. BMW est plus
fort au niveau de la technologie mais nous avons plus d’expérience en réduction de
coûts. Cela a étonné le constructeur Munichois.

ZEIT : Et comment cela peut-il s’accorder avec Mercedes ?

C. Streiff : Je ne peux rien dire de concret à ce sujet. Mais d’une manière générale, je ne
souhaite pas augmenter le nombre de nos partenaires.

ZEIT : Malgré tout, est-ce qu’on peut envisager que Peugeot, BMW et Mercedes
développent conjointement la prochaine génération de petits moteurs essence ?

C. Streiff : Je ne l’excluerais pas.
 

On commence à comprendre le contours des 4 millions véhicules : renforcement de positions en CHINE et MERCOSUR avec des bureaux de style qui permettront de mieux définir un véhicule et apparement un potentiel de croissance du côté de chez citroen.
 

D'après le figaro, son arrivée a réactivé des projets qui n'avaient aucun avenir, c'est surtout la marque CITROEN qui pourrait en profiter , lancement C5 cabriolet par exemple.
 

Vu sur autoactu :

Autour de l'auto - 06/12/2007
Christian Streiff, satisfait de la proposition bonus/malus

Le président de PSA Peugeot Citroën considère que la mesure de bonification des achats de véhicules neufs dont les émissions de CO2 sont inférieures à 130 g/km et la pénalisation des gros émetteurs de CO2 va dans le bon sens.

"Cette mesure va pousser tous les constructeurs dans leur marche en avant pour développer des véhicules qui consomment moins", a dit Christian Streiff. Pour lui cette mesure "avantage ceux qui ont beaucoup travaillé sur ce sujet dont PSA. Nous sommes plutôt bien placé dans le dispositif", a-t-il dit, rappelant que le groupe a vendu l’an dernier 1 million de véhicules à moins de 140 g/km de CO2. "Notre part de marché est plus forte sur les véhicules à bonus que sur les véhicules à malus."
Cette mesure devrait selon lui inciter les constructeurs à passer en dessous de 120 g/km de CO2 pour bénéficier d’une prime de 700 euros.
En revanche, le constructeur ne possède pas d’offre en dessous d’émissions de CO2 de 100 g/km (qui bénéficient d'une prime de 1000 euros) puisque ces modèles d’entrée de gamme, la 107 et C1, sont entre 100 et 110g.
"Cette mesure va surtout pousser les constructeurs à sortir de la limite des 160 g pour ne pas être imposé au malus", a-t-il dit.
Surtout, elle va dans le même sens que les normes européennes. "Cette mesure touche toute la production de manière progressive et va dans le même sens que ce que demande Bruxelles". Une raison qui devrait éviter à cette mesure, qui handicape principalement les constructeurs allemands de haut de gamme, d'être qualifié d’entrave à la concurrence.
Pour Christian Streiff, il faut surtout retenir de cette mesure, "le point central de 130g", conforme à ce que demandent les constructeurs qui s’opposent à un abaissement à 120g.
Florence Lagarde
 

Dans autoactu deux articles sur Christian Streiff c'est rare,

Constructeurs - 06/12/2007
Christian Streiff confirme les objectifs du plan Cap 2010

En visite au Brésil et en Argentine, deux pays stratégiques pour le développement des volumes du groupe, le président de PSA a confirmé la bonne marche de son plan Cap 2010.

"Je suis confiant dans notre capacité à atteindre nos objectifs 2007, je suis confiant dans la réussite de notre modèle économique", a dit Christian Streiff. La marge opérationnelle du groupe sera bien comprise entre 5,5% et 6% en 2010, a assuré le président de PSA.
Dans la réduction des coûts la baisse des frais généraux suit l’inflexion prévue avec notamment la baisse des effectifs en Europe occidentale. "Nous avons dépassé le chiffre de 8 000 départs. En conséquence, l’inflexion dans l’évolution des frais fixes a eu lieu et se poursuit", a dit Christian Streiff.
Sur tous les autres chantiers, les résultats sont conformes au plan ou même en avance. Ainsi, le déploiement dans les usines du plan convergence qui vise à la fois une baisse de coûts et une hausse de la qualité s’est fait en 8 mois au lieu de 2 ans et a permis une "baisse des coûts usine très étonnante", a commenté Christian Streiff. Le nombre de défauts en sortie usine aurait ainsi été divisé par deux depuis le début de l’année.
Le président de PSA a rappelé que le groupe allait désormais "appliquer dans le réseau ce qui a été fait dans le manufacturing", sans donner de précisions.
La croissance des ventes est également au rendez-vous avec 109 000 voitures de plus à fin septembre, dont 65 000 en Europe à 2,414 millions d’unités (hors CKD Iran). Une croissance "fondamentalement saine" avec une hausse des volumes, des prix et du mix.
Cette hausse du mix est un point essentiel de la stratégie du groupe qui veut faire une percée dans le "premium compétitif". Cette stratégie "se traduira dans les faits par 5 projets entre fin 2009 et 2011", a noté Christian Streiff.
Par ailleurs, le PDG n’annonce toujours pas de projet de véhicule "low cost" mais travaille sur deux projets mondiaux "d’entrée de gamme".
Florence Lagarde
 

Afin de réduire les coûts de développements et d'industrialisation, C Streiff veut utiliser un maximum de composants communs quelque soit leur segment et rendre les usines plus flexibles afin de produire 2 voir 3 modèles différents à l'instart de Palomar argentine capable de produire sur une seule ligne 9 modèles différents.
 

L'info, a confirmer (il y a du conditionnel dans le texte...), de L'USINE NOUVELLE, est relayée par le ccfa.
D'après eux, le site argentin produit actuellement 7 et bientôt 9 véhicules sur une ligne.
Fait attention lion25 quand tu réécrits des news :heink:
Pour réduire les coûts de développement et d’industrialisation, M. Christian Streiff, président de PSA Peugeot Citroën, a décidé d’utiliser un maximum de composants communs dans la conception des nouveaux modèles, quel que soit leur segment, croit savoir L’USINE NOUVELLE (14/12/07). Ce concept vise à introduire davantage de polyvalence dans les usines, qui accueilleraient deux à trois modèles différents sur leurs lignes, à l’instar du site argentin de Palomar. Celui-ci assemble en effet sur une seule et même ligne sept silhouettes de véhicules, bientôt neuf.

:coucou:
 

L'info, a confirmer (il y a du conditionnel dans le texte...), de L'USINE NOUVELLE, est relayée par le ccfa.
D'après eux, le site argentin produit actuellement 7 et bientôt 9 véhicules sur une ligne.
Fait attention lion25 quand tu réécrits des news :heink:
Pour réduire les coûts de développement et d’industrialisation, M. Christian Streiff, président de PSA Peugeot Citroën, a décidé d’utiliser un maximum de composants communs dans la conception des nouveaux modèles, quel que soit leur segment, croit savoir L’USINE NOUVELLE (14/12/07). Ce concept vise à introduire davantage de polyvalence dans les usines, qui accueilleraient deux à trois modèles différents sur leurs lignes, à l’instar du site argentin de Palomar. Celui-ci assemble en effet sur une seule et même ligne sept silhouettes de véhicules, bientôt neuf.

:coucou:

On joue sur les mots , les neufs : c'est pratiquement fait.
 


Cap 2010 est tenu : en présentant ses nouveaux utilitaires à Vigo C STREIFF a confirmé que le marché utilitaire représentera 1/4 de cette croissance. ILs seront épaulés par les anciens modèles rebaptisés Origin pour partner Peugeot et First pour Citroen.
 

D'après C Streiff , le groupe a beaucoup appris du lancement de la 207
en gardant en vie 206; cette expérience est renouvelée avec nouveau partner et partner origin ( nouvelle appelation de l'ancien modèle).
 

Par ce biais psa entend élargir ses ventes chaque fois que celà sera possible tout en gardant la maitrise d'un marché qu'il connait bien avec l'ancien modèle . Au total : 300000 partner berlingo /an plus 60000 partner berlingo " nouvelle jeunesse" soit 360000 véhicules pour le segment. Psa a vraiment pris la réalité du marché.