[Actualité] Rachat d'Opel par Groupe PSA

Le problème, c'est que GM a cloisonné ses marques par régions et créé une stratégie de clones, ce qui fait qu'Opel n'est véritablement significativement présent qu'en Europe.

En Chine, on retrouve les Opel sous la marque Buick, en Inde ce sont des Chevrolet etc.

Si PSA intègre Opel à 100%, ils peuvent très bien implanter la marque allemande en Chine et en Amérique Latine avec production locale (actuellement, il n'y a que quelques modèles importés). Et ça tombe bien, puisque les usines chinoises et latino-américaines de PSA ne tournent pas à volume optimal. Tout en laissant une porte ouverte à Opel aux USA.

Si PSA ne fait pas n'importe quoi comme avec DS, cela peut apporter un nouveau volume important en plus du million d'unités annuel européen. La question est de savoir si ces apports permettront d'atteindre la fameuse taille critique.
 

source AUTOMOBILE PROPRE avec magazine allemand
MANAGER MAGAZIN qui indique que la venue en Europe des dirigeants dE GM à Rûsselheim hier était d'expliquer cette stratégie :

GM dédierait la marque Opel aux véhicules éléctriques d'ici 2030 .
La réponse serait connue avant fin mai c'est à dire avant le lancement de l'ampéra e .PSA ne reprendrai que la partie thermique d'Opel.
 

Donc toutes Opel thermiques avec moteurs et plateformes PSA, et les Opel électriques signées GM :confused:
 


Le dossier semble en bonne voie avec le soutien du patron d'Opel .

: http://www.lesechos.fr/industrie-services/automobile/0211809575437-le-patron-dopel-soutient-le-mariage-avec-psa-2065883.php

Et GM prêt à fournir sa technologie pour voitures électriques.

: http://pro.largus.fr/actualites/gm-pret-a-fournir-a-psa-sa-technologie-pour-vehicules-electriques-8412385.html

PSA pourrait payé 2 milliards , un accord dès jeudi ?

: https://www.challenges.fr/automobile/actu-auto/psa-pourrait-payer-2-milliards-pour-reprendre-opel_455090
 


Cette option avec OPEL me parait être une bonne idée à long terme, à condition d'être bien menée.
Points forts : les volumes et la pénétration du marché allemand.
A résoudre : le positionnement des marques et les négociations avec les teutons.
Question marketing, je ne comprends toujours pas le positionnement de Citroen et sa présence en Rallye...
Il faudrait des marques premium dont une sportive, une généraliste et une low cost.
Mais ça ne va pas se faire en un jour...
 

qui vivra verra, j'aurais preférer que PSA se fasse " bouffer " par BMW ( rumeur que j'avais lu dans le dans le passé ) .
la il y avait une veritable complementarité entre les deux .

Attendons de voir les conditions de reprise de OPEL par PSA et quelles sont les technologies qui seront dans le panier.

Une 508 avec un V6 Biturbo OPC why not
 

Source le Figaro : l'annonce pourrait être faite jeudi prochain 23 / 02 lors de la présentation des comptes de PSA . Opel serait valorisé à 2 milliards d'euros toujours selon le Figaro.

Source magazine Challenges : des sources ont indiqué à l'agence Reuters que de suppressions de postes et des fermetures de sites figuraient au menu des discussions entre PSA et GM.
 

Ambiance en Allemagne :

Coté Politique et Groupe OPEL (DG) on essayes de faire passer un message plutôt rassuarant.

Coté Syndicats on attends une rencontre avec C.Tavares. Ils ne veulent pas que l´on Change quoi que ce soit au contrats et accords passé il y a quelques années. Surtout concernant la perrenité des sites Allemands (au moins jusqu´en 2020). La fermeture de Bochum, il y a 3 ans avait été très traumatisante. De même les investissements contractés ne doivent pas être mis en causes.

Coté Employés OPEL : fataliste. De toute facon pas optimistes. Il sont assez critques vis a vis de PSA. Seul un employé, en precisant qu´il travaillait pour les projets commun OPEL/PSA, est resté assez clairvoyant.

Coté GM : Ne laissera pas vraiment de bon Souvenirs. Attention : Une grande partie de la R&D est Opel. GM avait passé un contrat pour ce dept. qui doit être poursuivit quelque soit la suite.
Surtout en V.E. Opel est trés bien placé. L´Ampera est en grande partie une étude OPEL.

Coté Forumeurs :
On predit déja la fin d´OPEL. Du genre 2 Malades Ensembles ne fait pas un groupe en bonne santé. Les gammes sont trop proches.
La qualité OPEL, déjá de mauvaise Réputation, sera encore pire avec PSA.
Les gestionnaires francais sont jugés commme destructeurs d´emploi et ne souhaite que les Brevets et R&D d´origine OPEL.
J´ai souvent trouvé des Remarque du genre :
"c´est ma dernière OPEL", jamais je n´acheterais une OPEL Peugeot".
"J´ai eu des Peugeot, que des problèmes, depuis je roule en Opel, que du bonheur, alors une Opel signé Peugeot Jamais !"
"Peugeot est en faillite, comment est il possible qu´il rachete OPEL ?"
"Peugeot existe encore ?"
"Opel chez Peugeot ?, je me precipite chez les asiatiques !"
Rare sont les forumeurs qui donne un retour positif sur PSA. Et si c´est le cas, il sont remis á leur place trés vite.

Bref : la Reprise d´Opel par PSA ne sera pas forcement un Avantage pour PSA en Allemagne.
Les Allemands sont trop nationalistes (Pour ce qui est de l Automobile) pour accepter ce genre de Situation.
Remarque : Les Allemands (contrairement á leur propre idée sur eux même) considèrent les Francais egalement comme Nationalistes ! - [:benigne:2]

Preso :
J´ai un 3008, mon epouse une Corsa. Du coup Status quo !

[:paternacu:1] [:therry:5]
:chinois:
 


Les médias italiens espérent une alliance entre PSA et FCA dés que les tractations avec Opel seront signées :oups:
 



Les médias italiens espérent une alliance entre PSA et FCA dés que les tractations avec Opel seront signées :oups:

Fiat est vraiment aux abois, mais ils ont un gros avantage, un accès au marché US
 

Une alliance PSA/FCA, les analystes en rêvent depuis longtemps.
Et en 2016, PSA s'est déclaré ouvert à une discussion avec S Marchionne à moyen terme, lorsque le groupe français serait revenu à meilleure fortune...
Si PSA parvenait à intégrer OPEL en 2017, le groupe français changerait malgré tout de dimension, en volume de production, en chiffre d'affaires, en poids en matière de R&D...
L'inconnue, c'est la stratégie de C TAVARES :
- s'il veut créer un PSA à l'égal des "majors" du secteur avec 10 millions de véhicules : dans ce cas un rapprochement avec FCA a sa logique, mais aussi ses énormes contraintes ;
- s'il veut faire de PSA un groupe très profitable et cohérent : dans ce cas, il pourrait négocier le rachat de certaines marques à FCA : ainsi des marques américaines de FCA comme Chrysler et Dodge qui seraient utiles pour un retour aux USA, voire FIAT pour une marque orientée Entry.
 

qui vivra verra, j'aurais preférer que PSA se fasse " bouffer " par BMW ( rumeur que j'avais lu dans le dans le passé ) .
la il y avait une veritable complementarité entre les deux .

Attendons de voir les conditions de reprise de OPEL par PSA et quelles sont les technologies qui seront dans le panier.

Une 508 avec un V6 Biturbo OPC why not</COLOR></B>
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Tu reves ? [:benigne:2]
 


Personnellement, je suis favorable à l'intégration de la marque OPEL au sein de PSA.
Je pense que ce scénario était à l'étude depuis pas mal d'années. Beaucoup ne sont pas convaincus de sa pertinence, car ils recherchent l'alliance idéale combinant une complémentarité dans l'offre produit (prémium/généraliste) et une complémentarité géographique.
Or, la réalité est toute autre, et les réussites industrielles se construisent dans le travail et la réflexion, en prenant parfois des risques... calculés, et en forçant le destin : l'Alliance Renault/Nissan était un pari osé, tout comme le low cost avec Dacia ; la réussite incroyable du groupe coréen Hyundai/Kia n'était pas écrite d'avance ; BMW a pris des risques en relançant la marque Mini et en la dotant d'une vraie gamme, etc... Dans tous les cas, il a fallut une vision, de l'ambition et mobiliser des moyens.
Je vois plusieurs éléments très favorables dans ce rapprochement :

1/ le renforcement de PSA en Europe est devenu une nécessité. On oublie que PSA a laissé quelques plumes avec la crise, passant de 14% de PDM à 10% aujourd'hui. On a 2 tendances : 1/ PSA a dévissé brutalement en Europe du Sud, et l'amélioration de la situation sur les marchés espagnol et italien n'a pas permis à PSA de retrouver ses volumes d'avant-crise, principalement à cause de CITROEN qui peine à regagner des PDM. 2/ PSA est à la peine sur les 2 gros marchés d'Europe du Nord que sont l'Allemagne (110.000 ventes en 2016 pour PSA) et dans une moindre mesure le Royaume Uni (177.420 ventes en 2016).
Objectivement, l'amélioration significative de la position du groupe en Europe ne pourra pas se faire avec ses 3 marques. Les ventes d'OPEL sont légèrement supérieures à celle de PEUGEOT, marque n° 1 du groupe PSA ; surtout, elles sont fortes en Allemagne (243.800 en 2016) et au Royaume Uni (250.955) où les volumes de ces deux pays représentent quasiment 50% des volumes européens. En intégrant OPEL, PSA porterait ses volumes sur ces deux marchés "haut de gamme" à 782.175 véhicules/an contre 287.420 avec ses 3 marques...

2/ Sur le plan financier, on a 2 éléments :
- l'intégration d'OPEL permettrait à PSA de changer de dimension quoi qu'en en dise : avec 4,3 millions d'unités annuelles (et des volumes qui sont sensés croitre avec les améliorations en Afrique/Iran/Amérique Latine), on est proche des volumes de FCA (4,4 millions) et de HONDA (4,5 millions) ; dans la perspective de négocier ultérieurement avec d'autres interlocuteurs, cela peut faciliter les choses...
OPEL génère un CA de 17,5 milliards d'Euros, ce qui porterait celui de PSA à 75 milliards d'euros environ.
La restauration des fondamentaux économiques au sein d'OPEL, comme cela a été mené chez PSA, pourrait aboutir à créer un groupe très rentable, dégageant avec 6% de rentabilité un bénéfice de près de 5 milliards d'euros par an.
- les conditions financières apparaissent "raisonnables" : moins de 2 milliards d'Euros, dont la moitié payé comptant et le surplus sous forme de reprise de dette de GM. Le prix intègre une marque allemande, une gamme remodelée sans grande faiblesse, un savoir-faire, un outil industriel, un réseau efficace là où PSA est mal représenté (Allemagne, Europe centrale et orientale).
Le point le plus délicat reste le niveau d'exactitude de la reprise de dette de GM... et le coût de la restructuration.
Pour mémoire, l'évaluation actuelle de PSA tourne autour de 15 milliards d'euros...

3/ Avec OPEL, PSA s'ouvre les portes de l'Allemagne automobile, qui reste la référence en matière auto.
C'est une opportunité réelle pour PSA de continuer sa progression vers des véhicules plus qualitatifs et plus aboutis, sans défaut majeurs comme ce fut trop souvent le cas par le passé.
L'une des clefs du succès de ce rapprochement sera de continuer le "Made in Germany" et le "Made by Germany". Car, quoi qu'en en dise et malgré les améliorations objectives des derniers modèles, PSA souffre d'une image floue en Allemagne et en Europe centrale et orientale, entretenue par une fiabilité aléatoire de certains modèles anciens, des faiblesses récurrentes (ex : puissance moteurs, finition/équipements/garantie) et un réseau perfectible.
PSA doit apprendre à connaitre OPEL, son histoire, à évaluer son potentiel et à mesurer ses forces et ses faiblesses. Un travail important a été accompli pour rajeunir une gamme qui ne comporte pas de faiblesses majeures. Cela signifie que la gamme sera compétitive dans les prochaines années, sans risque de chutes brutales. Sa diffusion à l'étranger semble aller de soi, en jouant sur l'origine allemande de la marque.
Le succès de ce rapprochement devra aussi passer par une vraie collaboration entre français et allemands, une intégration équilibrée de cadres OPEL dans des postes importants chez PSA, et une réciprocité chez OPEL.
PSA a tout intérêt à redonner confiance aux acteurs de cette entreprise allemande (qui ont dû avaler pas mal de couleuvres avec GM) pour que l'on assiste à une réussite de la coopération franco-allemande dans l'industrie automobile. Cette réussite ferait du bien aussi à l'Europe...

4/ On a coutume de dire que GM est le détenteur des principaux brevets du groupe.
C'est oublié qu'OPEL a eu en charge le développement des principaux modèles compactes et familiaux de GM jusqu'à une date récente. Les brevets sont peut-être américains, mais les 8.000 ingénieurs allemands ont la compétence et un savoir-faire certain. L'intégration de ces 8.000 cerveaux au sein de PSA est une chance, alors que l'automobile doit faire face à une rupture technologique forte : la dépollution (via l'électrification des moteurs, voire d'autres pistes), la conduite autonome, et la connectivité.
Sur ces trois items, on peut noter que C TAVARES a toujours insisté sur la nécessité pour PSA d'être pleinement indépendant pour les plateformes, les moteurs, les nouvelles technologies ; avec le changement de taille opérée par PSA, il devrait y avoir du travail pour les équipes européennes de R&amp;D dans les prochaines années.
Plusieurs analystes allemands estiment que PSA doit jouer la carte de l'innovation en Allemagne : cette innovation peut prendre plusieurs formes, comme le I-Cockpit. D'ici 2 ans, PSA lancera des VE sur les citadines et compactes, des PHEV en 2 versions, et espérons-le, du MildHybrid. Tous ses modèles seront basés sur 2 plateformes modernes (CMP/EMP2) et les premiers véhicules autonomes seront disponibles.
 

Je partage avec modération cette analyse bien qu'étant beaucoup plus réservé dans les "gains" à court et moyen terme.
Par contre je ne crois absolument pas à l'addition pure et simple des productions Opel+PSA sur les marchés Allemand et Anglais
. Les expériences passées, dans des conditions très différentes avaient fait miroiter des cumuls de production qui faisait de Peugeot à l'époque après l'intégration de Citroen et Chrysler europe, le premier producteur européen. On a vu le résultat.
Nous ne sommes pas dans la même configuration, mais compte tenu du "chauvinisme allemand" de l'image PSA outre Rhin, je doute fort que l'addition donne le résultat escompté. Même chose pour l'Angleterre.
De plus il me semble que la situation d'Opel vis à vis de GM n'est pas des plus enviables, bien que au vu de ce que l'on peut lire à droite et à gauche , le déficit d'Opel soit le résultat d'un artifice comptable.
Conclusion je suis moins optimiste que SVS.
Courir après PROTON, régler les problèmes en chine, en amérique du sud, s'implanter en afrique, ....... je pense que chasser trop de lièvres en même temps risque d'en faire rater quelques uns
 

Ce ne sont pas plutôt seulement les médias anglais et allemands qui ont une "dent" contre PSA :confused: :confused:

Pour les anglais je pense que ça remonte à la fermeture de Ryton par Jean-Martin Foltz :eek:
 

Je partage avec modération cette analyse bien qu'étant beaucoup plus réservé dans les "gains" à court et moyen terme.
Par contre je ne crois absolument pas à l'addition pure et simple des productions Opel+PSA sur les marchés Allemand et Anglais
. Les expériences passées, dans des conditions très différentes avaient fait miroiter des cumuls de production qui faisait de Peugeot à l'époque après l'intégration de Citroen et Chrysler europe, le premier producteur européen. On a vu le résultat.
Nous ne sommes pas dans la même configuration, mais compte tenu du "chauvinisme allemand" de l'image PSA outre Rhin, je doute fort que l'addition donne le résultat escompté. Même chose pour l'Angleterre.
De plus il me semble que la situation d'Opel vis à vis de GM n'est pas des plus enviables, bien que au vu de ce que l'on peut lire à droite et à gauche , le déficit d'Opel soit le résultat d'un artifice comptable.
Conclusion je suis moins optimiste que SVS.
Courir après PROTON, régler les problèmes en chine, en amérique du sud, s'implanter en afrique, ....... je pense que chasser trop de lièvres en même temps risque d'en faire rater quelques uns

1 plus 1 ne fait jamais deux . :chinois:
Effectivement , la configuaration n'est plus la même . A l'époque plusieurs concessions Chrysler avait quitté leur enseigne. Cette fois-ci les garages Opel pourraient réagir différament , l'univers automobile est devenu plus difficile alors qu'à l'époque " un de perdu 10 de retrouvés" selon le proverbe.
INFO EST REPUBLICAIN : PSA se rapproche du rachat d'Opel.
 

Ce ne sont pas plutôt seulement les médias anglais et allemands qui ont une "dent" contre PSA :confused: :confused:

Pour les anglais je pense que ça remonte à la fermeture de Ryton par Jean-Martin Foltz :eek:

ça remonterait pas plutôt à Guillaume le Conquérant ?? :whistle:
 

Thomas, ce ne sont pas les médias allemands qui commandent des voitures!
Quand on compare les chiffres de vente Peugeot en Allemagne d'il y a 10 ans à ceux de maintenant, la différence est bien le manque de clients.
PSA n'a plus la bonne presse en Allemagne qu'il pouvait avoir il y a 10 ans ou plus.
Donc se faire racheter une partie de leur patrimoine par un français qu'ils ne portent pas plus que ça dans leur cœur,ne doit pas enchanter l'allemand de base et je pense que les reflections de "hgwb" un peu plus haut sont justifiées.
 

La prise de contrôle d'OPEL est une "opportunité de marché", et il me semble dommage de passer à côté. Sans sous-estimer l'importance des difficultés qui devront être traitées par PSA et OPEL, on peut quand même être raisonnablement optimiste sur cette opération et ses conséquences.
Quelques exemples :

1/ Comme cela a été dit ici, la capacité à mutualiser les achats, les plateformes, les moteurs, les nouvelles technologies, à étoffer le département de R&amp;D face aux enjeux actuels, à regrouper et rationaliser les canaux de distribution des VN/VO et de SAV des 3 grandes marques, et au final à amortir les investissements, est quand même bien réelle, avec trois marques dont les fondamentaux d'organisation des gammes sont assez proches.
OPEL a renouvelé sa gamme, avec des modèles attrayants et tout à fait compétitifs ; pour les septiques, poussez la porte d'une concession OPEL et faites-vous votre idée en toute objectivité, vous serez sans doute surpris. Je ne vois pas les ventes d'OPEL s'effondrer parce que PSA en prendrait la direction.
L'utilisation des plateformes et moteurs PSA par OPEL devrait s'effectuer progressivement, au gré du lancement des prochaines générations de véhicules et de l'adaptation des sites industriels d'OPEL...

2/ Sur l'incapacité d'OPEL a dégagé des résultats bénéficiaires, on a finalement peu d'informations précises sur ses causes. On peut d'ailleurs noter que si l'année 2016 est restée déficitaire (perte opérationnelle de 257 millions d'euros), on est sur un mouvement d'amélioration sensible des fondamentaux. On n'est pas dans un scénario de quasi-faillite comme l'était le groupe PSA en 2012. Il n'est pas impossible que C TAVARES et ses équipes parviennent à de solides résultats avec cette marque, beaucoup plus rapidement que certains l'imaginent.
On parle de restructurations importantes chez OPEL/VAUXHALL, mais finalement on n'a pas non plus d'informations précises et objectives sur la situation réelle des différents sites. Il est à craindre des compressions d'effectifs mais cela passe t-il forcément par la fermeture d'un ou plusieurs sites ? Rien n'est moins sûr et on peut noter que la méthode TAVARES n'a pas abouti à la fermeture d'un nouveau site en France après celui d'Aulnay : il y a eu compactage des usines via des cessions immobilières/mise en location, "accords de compétitivité", affectation de sommes importantes à la modernisation des sites français, "externalisation" de certaines missions. Tout cela aura un coût financier et nécessitera des efforts de la part des salariés.
PSA aurait intérêt à assurer la pérennité des sites OPEL : ce serait un signe fort vis à vis des équipes OPEL/VAUXHALL et indirectement des acteurs économiques des différents pays (Collectivités, entreprises, particuliers). On éviterait ainsi les pertes de marché brutales résultant de la fermeture de sites comme on a pu le constater avec RYTON dans les années 2000.

3/ Cet éventuel rachat de la marque OPEL est le premier signe de la mise en place d'une nouvelle stratégie chez PSA : celle d'acquérir des "marques locales" (dont le rayonnement n'est pas international) à forte assise populaire, pour progresser sur des marches compliqués ou non naturels pour les deux marques historiques du groupe : ainsi d'OPEL pour l'Europe du Nord, d'Ambassador pour l'INDE, éventuellement de PROTON pour les pays d'ASEAN.
C'est une stratégie assez subtile, qui pourrait produire à moyen terme de bons résultats, à condition de ne pas faire d'erreurs sur le positionnement des marques par rapport à leur perception par les clients des pays visés (ex : transformer OPEL en marque low cost).

4/ Il se dit que parmi les motivations de GM à se séparer d'OPEL, les contraintes de dépollution imposées sur le marché européen occuperaient une place de choix, GM comme d'autres groupes (ex : FCA) ne souhaitant pas investir dans des technologies jugées trop onéreuses.
L'objectif de C TAVARES, exprimé depuis le plan "Back to the Race", d'être totalement indépendant sur le "coeur de métier" de constructeur automobile (plateformes, moteurs) prend toute son importance : PSA, malgré sa taille modeste, n'a pas fait d'erreur stratégique manifeste et apparait comme un acteur avec lequel il faudra compter dans les années à venir.
Il semble que l'accord avec GM comprendrait également une licence d'exploitation pour la techno de l'Ampera-e, l'un des VE le plus abouti de la production mondiale. On ne sait pas si cette licence sera limitée à OPEL (un dérivé PEUGEOT pourrait remplacer de manière bien plus convaincante l'actuelle ION). Il faudra aussi regarder comment se situeront les VE développés par PSA/DFM par rapport à la techno de cette Ampera-e.
Mais le portefeuille de nouvelles technologies disponibles chez PSA d'ici 2 ans devrait être au meilleur niveau mondial : des VE de nouvelle génération, des hybrides rechargeables et des Mildhybrid combinés à des moteurs thermiques régulièrement modernisés. Et ces nouvelles technologies seront disponibles en Europe et en Chine, les 2 premiers marchés en volume de PSA...

5/ PSA s'est mis en mouvement. Il était temps, car les concurrents ont évolué bien avant PSA et sont pour la plupart bien plus riches et internationalisés.
Faut-il craindre une suractivité chez PSA, qui serait disproportionnée avec ses moyens humains et financiers actuels ? Je pense que le mandat de C TAVARES a justement porté sur la nécessaire transformation de PSA. On aura noté que la famille PEUGEOT a apporté son soutien à C TAVARES pour le rachat d'OPEL.
C'est en tous les cas une période assez passionnante à observer.
 


La prise de contrôle d'OPEL est une "opportunité de marché", et il me semble dommage de passer à côté. Sans sous-estimer l'importance des difficultés qui devront être traitées par PSA et OPEL, on peut quand même être raisonnablement optimiste sur cette opération et ses conséquences.
Quelques exemples :

1/ Comme cela a été dit ici, la capacité à mutualiser les achats, les plateformes, les moteurs, les nouvelles technologies, à étoffer le département de R&amp;D face aux enjeux actuels, à regrouper et rationaliser les canaux de distribution des VN/VO et de SAV des 3 grandes marques, et au final à amortir les investissements, est quand même bien réelle, avec trois marques dont les fondamentaux d'organisation des gammes sont assez proches.
OPEL a renouvelé sa gamme, avec des modèles attrayants et tout à fait compétitifs ; pour les septiques, poussez la porte d'une concession OPEL et faites-vous votre idée en toute objectivité, vous serez sans doute surpris. Je ne vois pas les ventes d'OPEL s'effondrer parce que PSA en prendrait la direction.
L'utilisation des plateformes et moteurs PSA par OPEL devrait s'effectuer progressivement, au gré du lancement des prochaines générations de véhicules et de l'adaptation des sites industriels d'OPEL...

2/ Sur l'incapacité d'OPEL a dégagé des résultats bénéficiaires, on a finalement peu d'informations précises sur ses causes. On peut d'ailleurs noter que si l'année 2016 est restée déficitaire (perte opérationnelle de 257 millions d'euros), on est sur un mouvement d'amélioration sensible des fondamentaux. On n'est pas dans un scénario de quasi-faillite comme l'était le groupe PSA en 2012. Il n'est pas impossible que C TAVARES et ses équipes parviennent à de solides résultats avec cette marque, beaucoup plus rapidement que certains l'imaginent.
On parle de restructurations importantes chez OPEL/VAUXHALL, mais finalement on n'a pas non plus d'informations précises et objectives sur la situation réelle des différents sites. Il est à craindre des compressions d'effectifs mais cela passe t-il forcément par la fermeture d'un ou plusieurs sites ? Rien n'est moins sûr et on peut noter que la méthode TAVARES n'a pas abouti à la fermeture d'un nouveau site en France après celui d'Aulnay : il y a eu compactage des usines via des cessions immobilières/mise en location, "accords de compétitivité", affectation de sommes importantes à la modernisation des sites français, "externalisation" de certaines missions. Tout cela aura un coût financier et nécessitera des efforts de la part des salariés.
PSA aurait intérêt à assurer la pérennité des sites OPEL : ce serait un signe fort vis à vis des équipes OPEL/VAUXHALL et indirectement des acteurs économiques des différents pays (Collectivités, entreprises, particuliers). On éviterait ainsi les pertes de marché brutales résultant de la fermeture de sites comme on a pu le constater avec RYTON dans les années 2000.

3/ Cet éventuel rachat de la marque OPEL est le premier signe de la mise en place d'une nouvelle stratégie chez PSA : celle d'acquérir des "marques locales" (dont le rayonnement n'est pas international) à forte assise populaire, pour progresser sur des marches compliqués ou non naturels pour les deux marques historiques du groupe : ainsi d'OPEL pour l'Europe du Nord, d'Ambassador pour l'INDE, éventuellement de PROTON pour les pays d'ASEAN.
C'est une stratégie assez subtile, qui pourrait produire à moyen terme de bons résultats, à condition de ne pas faire d'erreurs sur le positionnement des marques par rapport à leur perception par les clients des pays visés (ex : transformer OPEL en marque low cost).

4/ Il se dit que parmi les motivations de GM à se séparer d'OPEL, les contraintes de dépollution imposées sur le marché européen occuperaient une place de choix, GM comme d'autres groupes (ex : FCA) ne souhaitant pas investir dans des technologies jugées trop onéreuses.
L'objectif de C TAVARES, exprimé depuis le plan "Back to the Race", d'être totalement indépendant sur le "coeur de métier" de constructeur automobile (plateformes, moteurs) prend toute son importance : PSA, malgré sa taille modeste, n'a pas fait d'erreur stratégique manifeste et apparait comme un acteur avec lequel il faudra compter dans les années à venir.
Il semble que l'accord avec GM comprendrait également une licence d'exploitation pour la techno de l'Ampera-e, l'un des VE le plus abouti de la production mondiale. On ne sait pas si cette licence sera limitée à OPEL (un dérivé PEUGEOT pourrait remplacer de manière bien plus convaincante l'actuelle ION). Il faudra aussi regarder comment se situeront les VE développés par PSA/DFM par rapport à la techno de cette Ampera-e.
Mais le portefeuille de nouvelles technologies disponibles chez PSA d'ici 2 ans devrait être au meilleur niveau mondial : des VE de nouvelle génération, des hybrides rechargeables et des Mildhybrid combinés à des moteurs thermiques régulièrement modernisés. Et ces nouvelles technologies seront disponibles en Europe et en Chine, les 2 premiers marchés en volume de PSA...

5/ PSA s'est mis en mouvement. Il était temps, car les concurrents ont évolué bien avant PSA et sont pour la plupart bien plus riches et internationalisés.
Faut-il craindre une suractivité chez PSA, qui serait disproportionnée avec ses moyens humains et financiers actuels ? Je pense que le mandat de C TAVARES a justement porté sur la nécessaire transformation de PSA. On aura noté que la famille PEUGEOT a apporté son soutien à C TAVARES pour le rachat d'OPEL.
C'est en tous les cas une période assez passionnante à observer.

Concernant l'approbation du projet par la famille Peugeot , il faut noter que ce sont les deux instances qui ont donné leur aval : EPF et FFP après avoir pris connaissance du projet . Source Le Figaro.
Le projet sera évoqué lors d'un conseil de surveillance du constructeur sochalien selon Le Figaro.
 


Sources Challenges : PSA connait les faiblesses d'Opel . Dans un premier temps 20 à 25 % des véhicules Opel seront produites sur base PSA soit les trois premiers véhicules qui seront prochainement lancés.
A l'avenir , les économies proviendront des achats et bases communes.
Actuellement 30 personnes de PSA sont présentes chez Opel à Rüsselheim
selon Challenges.
 

Actuellement 30 personnes de PSA sont présentes chez Opel à Rüsselheim
Et probablement plus de personnel Opel à Sochaux ou Rennes :D .
Mais c'est pour les projets en commun qui courent.... ceux conclus avant qu'ils se séparent et que le torchon brûle :ange: :ange: .

Perso je voies toujours pas l'intérêt de ce rapprochement, un convalescent avec un malade :pt1cable: .
Et déjà que Peugeot arrive pas à gérer ses 3 marques :pt1cable: .