Il y a eu une rectification sur EI, la différence de poids restera la même :
En fait sur tout les LMP1 diesel, on rajoute 30kg, point.
Point mais pas avec une virgule pouvant faire la différence.
Il y a eu une rectification sur EI, la différence de poids restera la même :
En fait sur tout les LMP1 diesel, on rajoute 30kg, point.
il sera donc impossible de suivre cette course à la TV !!!
J'étais prèt à payer un abonnement à Eurosport pour un mois, mais pour 1h30 de course, c'est hors de question.
C'est une honte.
Source : http://sport.turbomagazine.beChristian Deltombe : «Peugeot est à Spa pour préparer Le Mans»
Ingénieur de la Peugeot 908 HDi-FAP que piloteront ce week-end à Spa Nicolas Minassian, Christian Klien et Simon Pagenaud, Christian Deltombe évoque les enjeux des 1000km de Spa, ainsi que les prochaines 24 Heures du Mans...
Christian, on dit que les 1000 km de Spa constituent une répétition générale du Mans. En quoi cela consiste-t-il exactement ?
« Au niveau technique, tout a déjà été validé. Il s’agit surtout d’une répétition de l’exploitation au sens large, des opérations humaines. Spa va nous servir à roder les équipes, affiner nos logiciels de stratégies, permettre à nos équipages de mieux se familiariser avec les procédures de ravitaillements, le panneautage, les communications radios, etc. »
L’an dernier, la victoire vous a échappée de peu au Mans notamment à cause de la météo pluvieuse et du manque d’efficacité de votre « traction control ». Avez-vous pu remédier à cela ?
« La gestion difficile d’une météo changeante et le fonctionnement peu optimal de notre contrôle de traction ont effectivement été deux éléments déterminants. Mais ils n’ont pas été les seuls paramètres expliquant notre défaite. A l’issue d’un débriefing « à chaud », nous avons repris la piste sur le Bugatti dans la foulée des 24H et avons pu améliorer, en bonne collaboration avec Michelin, l’ensemble de notre motricité sous la pluie. Mais on a aussi travaillé sur les autres points comme la rapidité d’intervention lors des ravitaillements. Et on a pu voir en début d’année à Sebring que cela avait porté ses fruits puisque nous étions plus rapides lors des changements de roues que nos rivaux. »
L’ACO a édicté de nouvelles règles d’équivalence entre les protos diesels et ceux à moteur essence. Cela vous-a-t-il réellement ralenti ?
« Tout à fait. Je ne souhaite pas chiffrer ce retrait en performances mais il est clair qu’en réduisant la bride du moteur et la largeur de notre aileron arrière, l’objectif des organisateurs a été atteint. D’un autre côté, le poids des prototypes à essence a été diminué de sorte à ce qu’il y ait un peu plus match. Il faudra toutefois attendre les premiers essais spadois pour avoir une meilleure idée de l’écart avec les autres car nous n’avons pas réellement de points de comparaisons jusqu’ici. Maintenant, cela reste un combat d’usines face à des privés. Je ne suis pas certain que si un grand constructeur alignait un proto à essence les règles seraient les mêmes… »
Existe-il d’autres différences réglementaires en LMS par rapport à 2008 ?
« Essentiellement deux. D’abord, le nombre de mécaniciens autorisés lors d’un changement de pneus est passé de quatre à deux. Au lieu de mettre dix à douze secondes pour changer de set de gommes, on en perd 30 à 32. En cas d’averse ou de rentrées simultanées par exemple sous safety car, cette limitation est incontrôlable. On ne peut pas vérifier que seules deux personnes franchissent la ligne. En tennis, ils sont huit pour vérifier les lignes pour deux joueurs. Et ici il y aura 50 terrains de jeux. C’est pourquoi, pour éviter toute discussion, nous filmons désormais tous nos ravitaillements.
L’autre point important est l’obligation pour tous les protos fermés d’utiliser un système d’air conditionné avec une température ambiante dans l’habitacle ne pouvant jamais dépasser les trente-deux degrés ou, en cas de canicule, la température extérieure. Il y a une sonde au milieu du toit indiquant la température à la direction de course. Si l’on dépasse les trente-deux degrés, on recevra le drapeau noir et on devra rentrer au stand. Je comprends l’idée louable derrière cette mesure visant à améliorer le confort du pilote, mais vous ne pouvez pas imaginer les problèmes que cela nous a causés pour développer ce système. Je me demande pourquoi on n’a pas juste imposé des casques ou des combinaisons réfrigérantes. On a dépensé beaucoup d’argent, d’énergie et de temps en soufflerie pour intégrer la climatisation dans la voiture. Aston Martin avait l’expérience de la GT1, mais ce n’est pas notre cas. En plus de l’excédant de poids pour lequel on a reçu une augmentation de trois dixièmes de notre bride, il y a surtout une source d’ennui potentiel supplémentaire. On doit constamment prendre une marge. Et malgré cela, aux 12H de Sebring, on a connu un souci en dépassant la température règlementaire suite à l’arrêt d’un ventilateur. Comme il s’agissait pour nous d’une simulation, nous avons décidé de stopper volontairement la voiture alors en tête pour solutionner le problème. Et il en sera de même à Spa si nous devions être confrontés à un souci du même ordre. Nous sommes là avant tout pour préparer le Mans.»
Le circuit de Francorchamps sollicite-t-il plus les hommes et les mécaniques que celui du Mans ?
« Je serais tenté de dire oui car il y a moins de longues lignes droites pour se reposer. D’ailleurs, nos pilotes peuvent quadrupler leurs relais au Mans sans trop de problème. C’est plus dur ailleurs…»
(C.D. avec Com.)
Interview de l'ingénieur belge qui s'occupe de la voiture #7
lol bonne question!
j'ai reduit mon sejour a spa! (puisque steph n'y vas pas)
donc soit c'est que vendredi soit c'est que dimanche!
je me tatte! (le samedi apresmidi j'ai bapteme donc...)
dim
Un autre lien à ajouter en premier message du topic, Léo: le futur live-texte de qualité proposé par Endurance-Info