Les commentaires sont assez partagés sur ce nouveau véhicule, alors qu'il faisait défaut à la marque sur pas mal de marchés.
Il faut rappeler que PEUGEOT a deux projets de Pick up : celui-ci, réalisé à partir d'une base de DONG FENG, et un autre véhicule orienté plus "haut de gamme", qui doit être dérivé du prochain HiLux de Toyota à horizon 2019/2020.
Ce véhicule est pourtant intéressant à plus d'un titre :
1/ sa "plastique" et son contenu technologique ne sont pas très modernes, mais l'objectif est d'offrir un véhicule simple et robuste.
Il est le premier issu d'une base DONG FENG, puisqu'il est dérivé du modèle Rich, issu lui-même du Nissan NP 300 apparu en 1997. On peut espérer que l'ensemble ait atteint un niveau de fiabilité élevé.
Surtout, l'utilisation d'une base existante a permis d'économiser des frais de R&D et de mise au point.
Par contre, il est étonnant que ce véhicule soit disponible uniquement en double cabine, alors que le marché africain (et notamment tunisien) est majoritairement orienté sur du simple cabine.
2/ Ce véhicule n'a pas vocation à être diffusé massivement à travers le monde. Au contraire, il va rester cantonné à la Tunisie (marché prioritaire), et sera disponible au Maroc à partir du mois d'octobre, avant d'être déployé le cas échéant en Afrique subsaharienne.
Son volume de production restera modeste, puisque PEUGEOT table sur 1.500 à 4.000 unités par an, produites dans une "micro-usine" en Tunisie, qui assemblera des véhicules à partir de kits en provenance de Chine (usine de Guangzhou) . La production débutera en juillet 2018.
En réalité, c'est le marché tunisien qui est visé principalement : celui-ci représente 50.000 VN/an. Compte tenu des volumes escomptés, PEUGEOT espère se rapprocher de la première place grâce à ce véhicule. Le marché du pick up est dominé actuellement par ISUZU et son modèle D-Max qui s'écoule à 6.000 exemplaires/an.
PEUGEOT vise une intégration locale de 40% pour ce pick up, afin de bénéficier d'exemptions de taxes et d'un relèvement des quotas d'importation de véhicules.
Mais son exportation vers d'autres pays du Maghreb (Maroc voire Algérie) et d'Afrique subsaharienne va l'exposer à des taxes d'importation qui devraient malgré tout le pénaliser.
3/ Ce premier projet tunisien est important pour la stratégie à venir de la marque en Afrique, car en cas de réussite industrielle et commerciale, PEUGEOT réitérera l'expérience avec les autres "micro-usines" annoncées dernièrement à travers le continent africain : Nigeria, Ethiopie, Kenya et sans doute un autre pays d'Afrique subsaharienne voire l'Afrique du Sud. Ces sites pourront accueillir ce pick up mais aussi d'autres véhicules développés spécifiquement pour les marchés africains.
On pense évidemment à la prochaine génération de "Smart Cars" actuellement en cours de mise au point à partir de la nouvelle plateforme CMP.
JP IMPARATO, DG de PEUGEOT, a d'ailleurs confirmé lors de la présentation de ce nouveau véhicule que "la gamme africaine de PSA allait se densifier considérablement dans les années à venir."
Sources : Jeune Afrique - Argus
Il faut rappeler que PEUGEOT a deux projets de Pick up : celui-ci, réalisé à partir d'une base de DONG FENG, et un autre véhicule orienté plus "haut de gamme", qui doit être dérivé du prochain HiLux de Toyota à horizon 2019/2020.
Ce véhicule est pourtant intéressant à plus d'un titre :
1/ sa "plastique" et son contenu technologique ne sont pas très modernes, mais l'objectif est d'offrir un véhicule simple et robuste.
Il est le premier issu d'une base DONG FENG, puisqu'il est dérivé du modèle Rich, issu lui-même du Nissan NP 300 apparu en 1997. On peut espérer que l'ensemble ait atteint un niveau de fiabilité élevé.
Surtout, l'utilisation d'une base existante a permis d'économiser des frais de R&D et de mise au point.
Par contre, il est étonnant que ce véhicule soit disponible uniquement en double cabine, alors que le marché africain (et notamment tunisien) est majoritairement orienté sur du simple cabine.
2/ Ce véhicule n'a pas vocation à être diffusé massivement à travers le monde. Au contraire, il va rester cantonné à la Tunisie (marché prioritaire), et sera disponible au Maroc à partir du mois d'octobre, avant d'être déployé le cas échéant en Afrique subsaharienne.
Son volume de production restera modeste, puisque PEUGEOT table sur 1.500 à 4.000 unités par an, produites dans une "micro-usine" en Tunisie, qui assemblera des véhicules à partir de kits en provenance de Chine (usine de Guangzhou) . La production débutera en juillet 2018.
En réalité, c'est le marché tunisien qui est visé principalement : celui-ci représente 50.000 VN/an. Compte tenu des volumes escomptés, PEUGEOT espère se rapprocher de la première place grâce à ce véhicule. Le marché du pick up est dominé actuellement par ISUZU et son modèle D-Max qui s'écoule à 6.000 exemplaires/an.
PEUGEOT vise une intégration locale de 40% pour ce pick up, afin de bénéficier d'exemptions de taxes et d'un relèvement des quotas d'importation de véhicules.
Mais son exportation vers d'autres pays du Maghreb (Maroc voire Algérie) et d'Afrique subsaharienne va l'exposer à des taxes d'importation qui devraient malgré tout le pénaliser.
3/ Ce premier projet tunisien est important pour la stratégie à venir de la marque en Afrique, car en cas de réussite industrielle et commerciale, PEUGEOT réitérera l'expérience avec les autres "micro-usines" annoncées dernièrement à travers le continent africain : Nigeria, Ethiopie, Kenya et sans doute un autre pays d'Afrique subsaharienne voire l'Afrique du Sud. Ces sites pourront accueillir ce pick up mais aussi d'autres véhicules développés spécifiquement pour les marchés africains.
On pense évidemment à la prochaine génération de "Smart Cars" actuellement en cours de mise au point à partir de la nouvelle plateforme CMP.
JP IMPARATO, DG de PEUGEOT, a d'ailleurs confirmé lors de la présentation de ce nouveau véhicule que "la gamme africaine de PSA allait se densifier considérablement dans les années à venir."
Sources : Jeune Afrique - Argus